~Hors Caméra~

Chapitre 23- Les voisines~

PDV EREN :

Eren- Livaï...

Pas de réponse.

Eren- Livaï, s'il te plais.

Toujours pas.

Eren- Livaï, lâche ma main... j'ai compris qu'on rentrait, mais lâche moi.

Rien.

Eren- s'il te plais, je saigne du nez en plus...

Bon.

Eren- LIVAÏ PUTAIN LÂCHE MOI JE TE DIS, JE SAIGNE DU NEZ BORDEL !

Il s'arrête et se retourne brutalement, et je lui lance un regard noir à travers mes lunettes de soleil qui sont légèrement penchées en avant sur mon nez, une main sur ce dernier pour tenter de retenir le sang.

Livaï- merde ça va ?

Eren- Ça ira quand tu te seras calmé. Et au lieu de m'ignorer ou de me poser des questions bêtes comme celle là alors que j'ai le nez en sang, PASSE MOI UN MOUCHOIR BORDEL !

Livaï- oui tout de suite !

Il fouille dans ses poches en vitesse et en ressort un vieux paquet de mouchoir qui, je le parie, a fait un tour à la machine à laver. Ce sera mieux que rien.

Eren- merci bien.

Livaï- je t'avais jamais entendu dire d'insultes comme ça...

Eren- et je déteste profondément ça, mais la situation l'obligeait puisqu'apparemment tu n'écoutes les gens que quand ils te crient dessus. Putain de maso.

Livaï- calme toi, je suis désolé Eren... j'étais parti dans mes tours, je n'écoutais rien du tout...

Eren- sans blague, j'avais pas remarqué...

Livaï- t'énerve pas, je sais que tu dois rien comprendre et en plus en courant je t'ai fait saigner du nez, mais je t'expliquerai tout tranquillement une fois rentrés...

Eren- j'espère bien...

On attend quelques minutes que mon nez cesse de couler, Livaï s'excusant encore et encore, et en se faisant au passage dévisager par des personnes. En effet, entre mon nez en sang et la tête de gangster de Livaï avec les lunettes et le chapeau, on pourrait se poser des questions sur la cause de mon état.
Après quelques instants, le sang ne coule plus et Livaï vérifie que je n'ai pas de taches sur le visage. Vérification du maniaque finie, on reprend notre marche pour rentrer à l'appartement. Sur le chemin, Livaï appelle l'agence pour prévenir de notre absence, prétextant veiller sur moi car j'ai fais un malaise.
Une excuse des plus pourries, mais qui semble fonctionner sur Hanji.

Lorsqu'on arrive à notre étage, Livaï me dit qu'il va se doucher, ayant besoin d'eau fraîche pour se ressaisir, et je décide donc de retourner seul et tranquillement à mon appartement. Ce n'est pas plus mal d'être un peu dans notre coin de temps en temps.

Je range vite fait mon salon, puis pars prendre l'ascenseur pour descendre au rée de chaussée chercher mon courrier tel une vieille personne. Alors que je prenais mes lettres, une voix inconnue et cristalline m'interpelle.

???- euh, bonjour ?

Je sursaute, étonné que l'on m'adresse la parole dans cet immeuble. Étant donné le prix des appartements, si des personnes vivent ici, c'est qu'elles travaillent énormément pour pouvoir se payer un tel logement. De ce fait, on ne croise jamais personne.
Je me retourne, et tombe nez à nez avec une charmante jeune femme à la chevelure blonde et aux yeux d'un bleu si profond que même l'océan en serait jaloux.