Hello again !
De nouveau un OS Iwaoi, celui-ci sans univers alternatif. Petit changement par rapport à d'habitude : cet OS est écrit à la premiere personne et est du point de vue d'Oikawa. J'espère que ce ne sera pas trop perturbant ':) Normalement niveau concordance des temps ça devrait aller mais je préfère prévenir que j'ai fait ma relecture à la 6-4-2 donc ça ne doit pas être parfait (surtout que je n'ai pas l'habitude d'écrire au présent donc c'est probable que quelques fautes m'aient échappé).
J'en profite pour vous parler d'une fanfiction complète Haikyuu que je vais bientôt publier sur mon compte : Un Parfum de Magie. Comme vous vous en doutez avec ce titre, elle se situe dans un UA fantasy. Vous pourrez y retrouver Bokuto et Akaashi, Kuroo et Kenma, et évidemment Oikawa et Iwazumi :) Je vous préviendrez via mon insta (@/wne.wttpd), sur mon wattpad et ici lorsque je posterez un autre OS - mais il y a des chances que ce soit dans un moment car j'ai plus vraiment l'inspi pour écrire un OS, si jamais vous auriez envie que j'écrive quelque chose en particulier, faites moi signe ;)
Sur ce, bonne lecture !
𝘚𝘩𝘪𝘱 : 𝘐𝘸𝘢𝘻𝘶𝘮𝘪 𝘏𝘢𝘫𝘪𝘮𝘦 𝘹 𝘖𝘪𝘬𝘢𝘸𝘢 𝘛𝘰𝘰𝘳𝘶 (𝘐𝘸𝘢𝘰𝘪)
── ☆ ──
Il y a des jours où j'ai l'impression de tout rater. Rien ne marche, je loupe tout à l'entraînement, je ne comprends rien en cours, je suis de mauvaise humeur, j'énerve tout le monde. Heureusement le lendemain tout va mieux et ma vie reprend son cours, et c'est uniquement grâce à mon meilleur ami.
Aussi loin que je me souvienne, Iwazumi a toujours été là. Depuis la maternelle, jusqu'au lycée, et encore après. Une amitié comme la nôtre ne peut pas se finir. Je suis condamné à passer ma vie avec cet enfoiré qui se fout de ma gueule continuellement et qui passe son temps à me frapper... Pas que ça me dérange évidemment.
Aujourd'hui avait donc été une de ces journées où rien ne va comme on voudrait que ça aille. Mes cours de maths auraient très bien pu être en grec, je n'aurai pas fait la différence tellement je n'avais rien comprit ; à l'entraînement, personne ne semblait vraiment dedans, le coach ne faisait que crier, et cerise sur le gâteau : Iwazumi avait fait la gueule tout le long. Je sais bien que mes sautes d'humeur le soûlent à la longue, et je jure que je fais des efforts, mais aujourd'hui il n'en pouvait plus apparemment.
On s'est disputé dans les vestiaires, pour une histoire stupide qui m'est déjà sorti de la tête et rien que de repenser à son visage furieux et ses poings fermés, je sens mon cœur se serrer. Au fond de moi je sais que je ne le considère pas comme un ami. Il est bien plus que ça. Tellement plus.
Assis sur mon lit, je soupire. Il doit être dans les environs de minuit mais je n'arrive pas à dormir. Cette histoire tourne dans ma tête comme une toupie infernale qui ne semble pas vouloir s'arrêter.
Alors je me lève et ouvre ma fenêtre pour me laisser glisser dehors. J'ai l'habitude, je fais ça depuis que je suis gosse, m'enfuir de chez-moi lorsque les disputes se font trop fortes, aller chez Iwa chercher du réconfort, ou dans le champ derrière la maison pour me calmer. La nature a toujours été quelque chose de réconfortant pour moi.
Ce soir je ne peux pas aller chez Iwa, alors ce sera le champ. Je marche dans la nuit, ignorant le fait que je suis censé me lever dans sept heures pour aller au lycée. Mes pas ne font pas de bruit sur la terre meuble du chemin qui mène au champ et à l'odeur de l'herbe fraîchement coupée emplie mes narines. Je respire calmement, il n'y a rien de mieux que la nature pour calmer mon esprit.
Arrivé en haut je m'allonge près du grand arbre où on a l'habitude de venir avec Iwa. Au fil du temps c'est un peu devenu notre QG. Je sens les herbes me chatouiller le cou et les chevilles et je regarde les étoiles. J'ai toujours été passionné par l'espace, je connais toutes les constellations par cœur, je rêve d'aller sur la Lune, je suis l'actualité sur tout ça avec attention, et ce, depuis tout petit.
C'est alors que je la vois : une étoile filante. Elle est passée à toute vitesse et j'ai à peine eu le temps de la remarquer qu'elle a déjà disparu. Mes yeux se ferment, mes mains se joignent. Je souhaite... Je souhaite qu'Iwa reste avec moi toute ma vie. Je n'ai jamais changé de vœu, celui-ci est le seul que je pourrais faire.
« Je savais que j'allais te trouver là. »
J'ouvre doucement les yeux : Iwazumi se tient au-dessus de moi, les mains sur les genoux et son regard me scrutant dans la noirceur de la nuit. Mes lèvres s'étirent toutes seules avant que je ne me rappel que nous sommes supposé être fâché.
« Qu'est-ce que tu fais là ?
- Tu répondais pas à mes messages, dit-il en haussant ses épaules avant de se laisser tomber à côté de moi.
- J'aurai pu être en train de dormir.
- Tu dors jamais après une journée comme ça. Et surtout quand on s'est disputé.
- Iwa, je suis désolé. »
Il ne dit rien pendant un moment, se contentant d'observer les étoiles au-dessus de nous. Puis il tourne la tête et plante son regard dans le mien.
« Je sais, dit-il simplement. »
Pas de "moi aussi". Ce n'est pas le genre d'Iwa, et surtout quand il sait que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
« J'avais dit que j'arrêterais de te faire chier, murmurais-je doucement.
- Oikawa, t'es chiant au naturel, tu me feras chier jusqu'à ma mort, ricana-t-il.
- Méchant, Iwa-chan. »
Son visage neutre laisse place à un visage amusé et il s'allonge à côté de moi.
« Tu veux parler d'aujourd'hui ? finit-il par me demander.
- Ça ne change pas de d'habitude, tu sais... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
- Il y a toujours quelque chose. Tes parents ? »Je soupire. Parfois ça devient épuisant d'être le meilleur ami d'Iwazumi, il arrive toujours à savoir le problème. J'hoche donc la tête et le brun pousse un long soupire. Mes parents ontt toujours été particulièrement chiant, contrairement à ceux d'Iwa.
« J'ai pas vraiment envie d'en parler, chuchotais-je. Je veux juste me barrer. Je voudrais pouvoir leur prouver que je suis capable de faire des choses. »
Mes yeux me piquaient et je les plisse de toutes mes forces, cherchant à garder mes larmes à l'intérieur.
« Je ne les comprends pas, chuchota alors Iwa. Comment peuvent-ils être aussi chiant avec un fils aussi incroyable que toi. »
Je sentis mes joues se teinter de rose. Il ne se rend pas compte ce que ce genre de phrase me fait.
« Bref, articulais-je alors, parlons d'autre chose. J'ai vu une étoile filante avant que tu n'arrives.
- T'as fait un vœu ?
- Bien sûr.
- C'était quoi ?
- T'es fou ou quoi ? Je ne te le dirai pas ! Ça va tout gâcher. »
Son rire envahit l'espace autour de moi et une douce chaleur se répand dans mon corps. Hajime ne rit qu'avec moi, avec les autres, il est toujours sérieux, voir inexpressif en fait.
« T'as quel âge, Tooru, me demande-t-il entre deux éclats de rire.
- Laisse-moi tranquille, les vœux c'est sacrés, dis-je en ronchonnant. »
Il soupire et mon cœur loupa un battement quand il se rapproche de moi pour passer son bras autour de mes épaules et me coller contre lui.
« Je m'excuse, dit-il et je pus sentir le sourire dans sa voix. Je l'ai vu aussi l'étoile filante.
- Et alors ? T'as fait un vœu ?
- Oui, mais moi je peux te le dire parce qu'il s'est réalisé.
- C'était quoi ? »
Le silence s'installe entre nous et je tourne ma tête vers lui. Dans la pénombre, j'arrive à peine à distinguer ses traits, mais je peux sentir son souffle qui caresse mon visage, signe qu'il a lui aussi tourné son visage vers moi.
« J'ai souhaité que tu n'aies pas fait de connerie et que tu sois juste venu ici. »
Sa voix baisse sur la fin de la phrase et la culpabilité m'envahit peu à peu. Je m'en veux tellement de lui faire peur comme ça.
« Hajime, chuchotais-je, tu pensais vraiment que j'aurais pu...
- Non, dit-il fermement. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir peur à chaque fois. »
Je ne réponds rien. Que pourrais-je dire de toute manière ? Je ne sais pas comment il fait pour me supporter.
« Et Tooru ?
- Oui ?
- S'il te plaît, arrête de croire que tu me soûles. T'es mon meilleur ami, je peux bien accepter que parfois tu ne sois pas bien. Tu en as le droit, t'es un humain, pas un monstre. »
Et cette fois-ci, je n'arrive pas à contrôler mes larmes et rapidement, mes joues sont trempées. Je déteste pleurer. Peut-être est-ce parce que mon père m'a toujours dit que c'était pour les faibles, peut-être est-ce parce que j'ai l'impression d'abandonner, mais je déteste pleurer.
Iwa ne dit rien, mais sa prise sur mon épaule se resserre et mon nez finit dans son cou, trempant son tee-shirt.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté là à sangloter contre lui, mais on a fini par s'endormir et c'est la lumière rose de l'aube qui nous réveille plusieurs heures plus tard. Nos vêtements mouillés par la rosée et ma tête reposant contre son torse. J'aurai pu être gêné, mais cette situation parait tellement irréelle qu'on aurait presque pu se croire dans un rêve. C'est à cet instant que je réalise que la main d'Iwa est dans mes cheveux et que l'autre me maintient contre lui. Mes joues rougissent légèrement tandis que je releve la tête vers lui.
« Bonjour, dit-il d'une voix rauque en posant ses yeux sur moi. Bien dormi ?
- Aussi bien que possible lorsqu'on dort dans un champ, dis-je en soupirant. »
Ma tête retrouva sa place sur son torse et sa prise sur ma hanche se raffermit.
« Tu sais Iwa, dis-je alors en sentant mes lèvres se relever. Cette lumière te va bien au teint.
- Ça veut dire quoi ça ? demanda-t-il en ricanant.
- Ça veut dire que tu es beau, Iwa-chan.
- Toi tu es tout le temps beau. Heureusement que cette lumière me va bien au teint, ça me permet de l'être au moins une fois. »
Ses lèvres se posèrent sur mon front et pendant un instant j'oubliais tout. Et qu'importe que cet instant ne dure une seconde, une heure ou un mois, Iwazumi Hajime me sauve de mes démons, et c'est pour cela que je l'aime
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Fly High // Haikyuu
FanfictionRecueil d'OS Haikyuu ;) • Iwaoi (mes bébés) • Kuroken • Bokuaka • Kagehina • Osasuna • Sakuatsu • Ryumizu (je sais que c'est pas leur vrai nom de ship mais je préfère celui là ah ah) Enjoy ! P.S : les personnages ne m'appartiennent pas de même que l...