𝐡𝐢𝐧𝐚𝐭𝐚 𝐬𝐡𝐨𝐲𝐨 𝐱 𝐦𝐢𝐲𝐚 𝐚𝐭𝐬𝐮𝐦𝐮
Hinata haït Atsumu de tout son coeur, et ce, depuis leur rencontre.
Et il a toujours pensé sa haine comme étant réciproque, mais et s'il se trompait ?
❝ ─ Je te déteste
...
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⊰❉⊱
Les bras croisés, les sourcils froncés et le regard noir, je toisais l'homme en face de moi, assis contre le rebord de la baignoire tandis que j'ornais les toilettes, en tailleur. Avec bien évidemment la cuvette fermée.
Mais je songeais à la soulever pour y plonger la jolie face du blond.
- Bah alors t'es pas content d'être ici avec moi? Il demanda avec une voix aiguë, ironiquement.
Entendre sa voix me donnait encore plus l'envie de le noyer dans les dites toilettes.
- Oh si! Je pourrais mourir pour être plus souvent seul avec toi!
Ma voix faussement enjouée le fit sourire et je sut qu'il allait répondre par quelque chose d'énervant.
- Tu sais Shoyo, derrière chaque blague se cache une part de vérité..
Je roulais des yeux sans pouvoir m'empêcher de rétorquer :
- Dans ce cas là écoute ma blague, j'ai une profonde envie de te tuer.
Je souriais avec ce visage angélique qui l'énervait tant.
- C'est que t'es drôle. Il répondit, le visage fermé mais toujours ce rictus narquois plaqué sur ses lèvres.
Je donnerais tout pour effacer ce stupide sourire.
Soudainement, m'empêchant de l'insulter, mon téléphone sonna laissant entendre une mélodie. La chanson d'un chanteur que j'aimais bien qui l'avait fait pour son petit-ami. "Die for you", c'est le nom je crois.
" - Allo?
- Salut!
- Cam' c'est toi? Je demandais alors qu'un soupir se faisait entendre depuis l'autre bout de la pièce.
- Qui d'autre? Alors comment tu vas Shoyo?
- Ça pourrait aller mieux, je soufflais en jetant un mauvais regard à mon ennemi. Et toi?
- Qu'est-ce qui se passe? Attend ça ira mieux quand tu vas savoir ça : devine qui arrive dans ta ville la semaine prochaine pour un mois??
- Quoi? Non t'es pas sérieux! Tu viens vraiment?! Je m'exclamais, heureux.
- Et ouais, en plus- "
Malheureusement, un grand bras s'étendit et mit fin à l'appel, coupant les dires de mon ami. Je me retournais vivement vers Atsumu, qui souriait méchamment.
- Oups mon doigt a ripé. Il a dit quoi?
Ripé mon cul. Je frappais sa main pour l'éloigner de moi.
- Ça te regarde?!
S'il y a bien une personne qui énerve le blond plus que moi, c'est Cameron. Il est allé au lycée avec nous mais a déménager avec ses études, au plus grand bonheur du blondinet.
- Il reste combien de temps? Je grinçais des dents.
Il regarda sa montre et pouffa.
- Neuf minutes.
Neuf minutes. 540 secondes. Dont 539 de trop.
- Ça va tu vas survivre. Il grognait durement.
Tiens sa bonne humeur était partie? Temps mieux.
Je soupirais en laissant tomber ma tête en arrière. Bon sang j'allais tuer Bokuto et Kageyama.
⊰❉⊱
Fixant ma montre en souriant, je me relevais de ce qui me servais de siège depuis maintenant quinze minutes. Et oui, l'enfer allait prendre fin.
Je portais ma main à la poignée sans aucun regard pour Atsumu. Mais sa rapidité lui servit et il plaqua la porte avec sa main. M'empêchant de l'ouvrir et, me retrouvant coincé entre son corps et la porte par la même occasion.
- Je te trouve bien culotté, Shoyo.
Ne comprenant pas bien où il voulait en venir, mes sourcils se haussèrent.
- Ce soir là, c'est toi qui m'avait embrassé. J'avais rien demandé moi. Alors ouais t'es culotté de m'en vouloir sur ce coup là. Il se moqua.
Mes joues prirent une teinte cramoisie, un mélange de colère et de honte.
je voulu l'insulter de toutes mes forces mais ma gorge était comme bloquée. Je le regardais alors se décollé et ouvrir la porte, un regard fier m'analysant.
- Je te hais! J'arrivais à crier une fois qu'il était dehors.
- Tu m'aimes. J'entendis.
- Dans tes rêves!
J'entendit son rire résonner dans le couloir alors que ma colère m'empêchait tout mouvement.
- On fait autre chose dans mes rêves, Shoyo. Il murmura avec une voix qui me fit frissonner, et me dépassant.
Je m'étais promis de ne plus jamais repenser à cette soirée tout comme je m'étais promis de ne plus être seul avec Miya Atsumu.
Cette nuit là, j'avais brisée les deux promesses mais il m'en restais une qui ne serait jamais menacée d'être déchirée.
Ne plus jamais ressentir un autre sentiment que la haine pour cet homme.
