𝐡𝐢𝐧𝐚𝐭𝐚 𝐬𝐡𝐨𝐲𝐨 𝐱 𝐦𝐢𝐲𝐚 𝐚𝐭𝐬𝐮𝐦𝐮
Hinata haït Atsumu de tout son coeur, et ce, depuis leur rencontre.
Et il a toujours pensé sa haine comme étant réciproque, mais et s'il se trompait ?
❝ ─ Je te déteste
...
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⊰❉⊱
Mes yeux s'ouvrirent difficilement face à la luminosité qui prônait la chambre.
Il me fallut quelque temps pour que ma vue s'adapte, j'avais très mal aux yeux et à la tête. Et comme un flash désagréable, c'est là que les événements de la veille réapparurent dans ma mémoire.
J'avais eu tellement peur.
Si Atsumu n'avait pas débarqué j'aurais... Ne voulant pas y penser plus, j'effaçais brusquement la larme solitaire qui venait de couler.
Mes pensées s'arquèrent rapidement sur l'endroit ou je me trouvais. Ce n'était clairement pas ma chambre.
Grande et épurée, celle-ci était très jolie, son propriétaire paraissait organisé mais je vit qu'il avait "rangé" toutes ses babioles sur son bureau et une chaise.
Je soufflais du nez, amusé par cette façon de ranger, que je pratiquais moi aussi. Mais mon regard fut attiré par une photo accrochée à un mur. Curieux, je poussais les draps confortables et essayait de me lever.
J'eu du mal, mes jambes tremblaient follement.
Apres m'être habitué, j'atteignais la petite photo ou s'y trouvait deux enfants, d'environ neuf ans. Ils étaient jumeaux.
Il ne me fallut même pas cinq secondes pour comprendre que je me trouvais dans la chambre d'Atsumu, c'était la merde.
Malgré mon envie de sauter par la fenêtre, mes yeux restèrent sur la photo. Les deux avaient les cheveux bruns à l'époque, l'un d'eux souriait à pleine dents et mimait des oreilles de lapin derriere la tête de l'autre, qui roulait des yeux mais semblait avoir un minime sourire.
Leurs personnalités étaient parfaitement illustrées.
- Tu as bien dormi ?
Mon attention quittait la photographie et se posais sur Atsumu, adossé au mur.
- Putain! Ça va pas la tête? Tu m'as fait peur..
Il me regarda avec un petit sourire en coin, puis ses yeux descendirent sur mes jambes tremblantes et son regard noisette se fit sombre.
Instinctivement je tirai le t-shirt- qui n'était pas le mien d'ailleurs- qui recouvrait mes cuisses. Il fixa mon geste et remonta son regard dans le mien. Je devais être ridicule.
Mais il ne sembla pas me juger, il paraissait énervé et tendu cependant. Astumu s'avança vers moi et une fois en face il leva la main.
Surpris par ce geste, mes paupières se fermèrent et je me crispais. Mais sa main se posa sur ma joue avec une douceur insoupçonnée, ses doigts caressèrent habilement l'endroit ou quelques larmes avaient coulée dans la nuit.
- Ça va? Il demanda et mes yeux s'ouvrirent pour rencontrer les siens, enfin non je suis con évidemment que ça va pas.
Je le détestais mais il m'avait sauvé et j'avais besoin de réconfort alors nous surprenant tous les deux, j'enfouissais mon visage contre sa main, tellement grande qu'elle recouvrait la quasi entièreté de ce dernier. Je ne pouvais pas voir sa réaction mais il ne bougea pas pendant quelques secondes.
Et alors que je regrettais mon geste impulsif et que je m'apprêtais à reculer, sa main libre se logea doucement contre ma taille, il m'approcha contre lui et poussa mon visage contre son torse.
Je le laissais faire, étonné par cet acte.
Je levais la tête pour le regarder, il me lança un regard à son tour.
- J'men fous qu'on s'aime pas Shoyo, t'as besoin de quelqu'un tout de suite et oh, c'est génial regarde je suis quelqu'un!
Suite à cette phrase, il posa sa main contre mes cheveux et rabaissa ma tête. De mon plein gré je l'enfouissait contre l'épiderme de son cou.
- Ta gueule.. j'arrivais à chuchoter ne pouvant pas cacher la gratitude qui emplissait ma voix.
- Je peux? Il demanda après quelque secondes de silence et je comprit qu'il voulait enrouler ses bras autours de moi.
J'hochais timidement la tête et attendait qu'il le fasse. J'appréciais un peu trop le moment à mon gout.
Une vague de réconfort parcourut mon corps lorsque ses grands bras prirent possession de ma taille, me rapprochant encore un peu plus de lui.
- Il est quelle heure? Je demandais.
- Sept heures du matin et on est samedi. Tu veux te recoucher? Il est encore tot.
J'opinais et il me souleva du sol avec une facilité impressionnante.
Je me retrouvais alors dans le lit de l'homme que je haïssais, collé-serré contre lui.
- Demain je recommence à te détester mais la on fait une trêve. Je murmurais contre son torse, commençant déjà à m'endormir.
Je le sentis pouffer puis approcher sa bouche de mon oreille.
- Tu es sur que tu me détestes toujours, Shoyo?
Il déposa un rapide baiser contre mon lobe et un frison parcourut ma colonne vertébrale.
- Mais qu'est-ce qu'on est en train de faire, Atsumu? Ma voix se fit faible.
- Arrête de te poser des questions et laisse toi aller, il chuchota et pour la première fois depuis longtemps, j'obéis.
Atsumu Miya était en train de me chambouler, moi et mon mode de vie.
