𝐘𝐎𝐔 𝐊𝐍𝐎𝐖 𝐘𝐎𝐔 𝐋𝐎𝐕𝐄 𝐌𝐄 ᵃᵗˢᵘʰⁱⁿᵃ

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merci énormément pour les 3 000 lectures, c'est énorme ! 

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playing : Apocalypse - Cigarettes After Sex 

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Je n'étais pas jaloux. 

C'était tout bonnement impossible. Oui l'attitude de cette fille m'avait poussé à allé vers eux, sans vraiment me contrôler, oui mon coeur s'était compressé lorsqu'elle s'était abaissée pour allumer sa cigarette, oui mon estomac me faisait mal, comme oppressé. 

Mais je n'étais pas jaloux. Car la jalousie impliquait de l'attachement, et je n'étais pas attaché.. pas vrai ? 

Ou du moins, je ne voulais pas l'être. Parce que si je m'attachais à lui, j'allais souffrir, et probablement le faire souffrir lui aussi. 

Pourtant à ce moment là, je ne me doutais pas que depuis notre rencontre, c'était moi qui blessait Atsumu plus que quiconque. Plus que lui-même. 

Je devais rester loins de lui. Mais alors pourquoi, une fois la fille partie, on s'était assis et sans un mot, on avait contemplé les étoiles ? Pourquoi je ne partais pas ?

Aucune paroles ne se fit entendre. Le silence était bien plus sincère que les quelques mots échangés durant la soirée. 

Plus sincère que les milliers de "je te déteste" qui avaient pu sortir de nos bouches. Plus sincères que certains "je t'aime". 

Et j'aurais mentit si j'avait dit que ce n'étais pas agréable. Ça l'était, la brise froide de la tombée de la nuit de me dérangeait pas, la respiration régulière d'Atsumu m'apaisait et il n'y avait pas meilleure activité que d'observer le ciel étoilé, seul ou en bonne compagnie. Celle du blond en l'occurence. 

Je notais de me gifler plus tard, d'oser apprécier sa présence, pour la deuxième fois de la soirée. Mais sous les conseils de Kageyama, je décidais de me laisser aller. 

Pour une fois j'allais lâcher prise. Me laisser vivre comme mon coeur le voulait, et non comme mon subconscient. 

- Bah vas-y prend plus de place aussi ! Je grondais alors que sa main frôlait la mienne. 

Je lui frappais sans force le dos de la main, alors que son rire emplissait le calme de la nuit. J'arrêtais de grommeler un instant pour le regarder. Je n'avais jamais réellement prit le temps d'écouter son rire. Son vrai. Pas ses ricanements moqueurs ou les quelques gloussements qu'il laissait sortir lors de nos disputes. 

Non, son rire le plus sincère.

Le son de sa voix était grave, mais son rire était plus mignon que je ne l'aurait cru. On aurait dit un véritable enfant et pour être honnête, c'était adorable. Je le fixais un instant, et j'avais pu remarquer les petites fossettes qui se formaient au creux de ses joues. 

Cependant, il sentit mon regard et reposa son attention sur moi, son rire se transformant en un léger sourire, comme s'il savait l'effet qu'il avait sur moi. Il bougea ses sourcils, les faisant danser en vague tandis que je détournais le regard, suppliant mon coeur de ralentir. 

- Tu penses vraiment que je t'ai pas vu là ?

- Mange tes morts. Je ronchonnais, les joues rougies par le froid. 

Bien évidemment que c'était à cause du froid. Pas du tout à cause de l'insistance des yeux vifs d'Atsumu sur moi, et encore moins parce que je m'étais fait prendre à le fixer. Que dis-je, l'admirer. 

- Il y a bien une chose que j'ai envie de manger. Il souffla avec humour alors que le rouge de mes joues s'intensifia vers le bordeaux. 

Alors qu'un deuxième coup semblable au premier allait partir, sa main stoppa la mienne en attrapant mon poignet. J'haletai exagérément, ne m'y étant pas attendu. 

- C'est malpoli de lever la main sur les gens, Shoyo. 

Je soupirai mais n'essayai pas de le frapper, abandonnant cette idée. J'avais de la force car j'aimais le sport et m'entrainer mais face à Atsumu je devais avouer que je ne faisais pas le poids.  Néanmoins il ne me lâcha pas pour autant. 

Sa prise se desserra, en devenant presque une caresse. Mon regard remonta dans le sien, ou glissait une émotion que je n'arrivais pas à décelée. 

- Qu'est-ce que tu fais ..? J'arrivais à articuler, le souffle court alors qu'il s'approchait doucement. 

Nos lèvres se frôlèrent un court instant et tous mes membres s'électrisèrent. Repoussant fortement mes envies de l'embrasser, je le repoussait avec force. 

- Si tu cherches à baiser quelqu'un, va chercher Lisa. Ma voix se fit soudainement plus froide, je ne suis pas ta pute, Atsumu. 

Je venais soudainement de réaliser que depuis quelques jours, il m'embrassait, me touchait. Mais je ne voulait pas d'une relation de la sorte, encore moins avec celui que j'étais sensé haïr. 

Alors que je me levais pour partir, sa main rattrapa mon poignet et il me tourna pour que je lui fasse face. Ses sourcils étaient froncés, comme s'il était exaspéré. 

- Putain mais Shoyo, quand est-ce que tu comprendras que c'est toi et que ça l'a toujours été ? 

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