Chapitre 16

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Commentaires de l'auteur:

Et oui encore des commentaires de l'auteur, je sais c'est énervant. Désolé pour le délai de publication, je n'ai pas vraiment d'excuse valable pour le justifier.

J'ai crée beaucoup d'attentes avec les chapitres précédents et c'est devenu plus difficile d'écrire et je me suis mis énormément de pression. Espérons que je vais relever le défi! Je n'ai pas réussi à répondre à toutes les questions dans ce chapitre et je voulais en publier deux d'un coup, mais je n'y suis pas arrivé.

J'ai une consigne à vous donner, si ça vous tente de vivre cette histoire comme moi je l'imagine, quand vous aller voir ce symbole 🎼 , je veux que vous pensiez ou encore mieux que vous écoutiez la chanson Good 4 U d'Olivia Rodrigo. Aucune obligation, c'est juste pour se mettre dans l'ambiance et c'est pas tant la musique qui importe que les paroles qui fonctionnent tellement avec l'émotion du personnage.

Bon! Je croise les doigts pour livrer la marchandise et merci de continuer à lire cette histoire, de voter et commenter! 🥰

Six ans plus tôt
Hôpital: Département de pédopsychiatrie

La semaine avait été épouvantable pour le pauvre Chuuya suite à sa rencontre avec Rimbaud, il avait eu des réponses à ses questions, mais cela venait avec une part de responsabilité qui était difficile à assumer. Le remord et la culpabilité le rongeait de l'intérieur, mais aujourd'hui, il se sentait légèrement moins accablé, car Dazai avait rendez-vous avec Koyo et l'idée de le serrer dans ses bras l'aidait à tenir malgré la douleur. Comme la dernière fois, il attendait dans le corridor que son petit-copain sorte du bureau. Il n'avait aucune idée du stratagème qu'il emploierait cette fois pour quitter sa séance, mais le rouquin lui faisait confiance, il viendrait le retrouver dès qu'il en aurait la chance.

Le temps passait et Osamu n'était toujours pas là, sa séance terminait dans deux minutes. Le jeune homme commençait à se sentir mal, ne pas pouvoir le voir ou le toucher était le pire scénario qu'il pouvait imaginer à cet instant. Il avait l'impression qu'il allait être malade tant la panique le gagnait. Le grand brun finit par sortir du bureau de la psychiatre le visage défait, mais un sourire s'y dessina aussitôt qu'il aperçut celui qui l'attendait. Ils se précipitèrent l'un vers l'autre impatient de se retrouver. La psychiatre leur jeta un regard compatissant.

-Je te laisse lui annoncer la nouvelle, lança la femme. Je vais aller parler à votre mère.

-Quelle nouvelle? Demanda le rouquin qui ne pouvait s'empêcher d'être inquiet en apercevant sa mine sérieuse.

Dazai ravala sa salive, il avait reporté ce moment jusqu'à la dernière minutes et maintenant il regrettait d'avoir tant attendu.

Il prit les mains de Chuuya dans les siennes avant de prendre la parole. Il savait qu'il allait le blesser et il aurait tout fait pour l'éviter s'il avait pu. Heureusement pour lui le jeune suicidaire avait de nombreuses années de pratique à feindre des sentiments alors il réussit à garder un certain contrôle sur ce que laissait transparaitre son visage.

-C'était mon dernier rendez-vous avec Koyo, je ... je déménage, réussit-il a articuler avec difficulté.

Les magnifiques yeux bleus posés sur lui ne quittait pas les siens et il pouvait y lire toute la détresse qu'il venait de causer avec ses paroles.

Soukoku le verdictOù les histoires vivent. Découvrez maintenant