Fan art par cabbage2012 sur Twitter
Présent 4 mois avant procès
Bureau de maître NakaharaL'écran de l'avocat s'était brisé en percutant le sol, mais Chuuya s'en foutait complètement. L'idée que Dazai lui ai menti par rapport à sa démission, effleura aussi son esprit et même si c'était la vérité, cela ne changeait rien au fait que ce qu'ils étaient en train de faire était inapproprié et incroyablement stupide. À sa défense, depuis qu'il avait retrouvé les lèvres de son ancien amant, il n'avait plus envie d'être sage ou raisonnable. Il assumerait les conséquences de ses actes plus tard, pour l'instant, rien ne pourrait le convaincre d'abandonner ce projet, pas même les cris d'Akutagawa derrière la porte.
-Nous jouons à un jeu ! répondit Osamu à la question peu pertinente de l'homme qu'il entendit pester depuis le corridor.
La plaisanterie de son compagnon ne fit pas rire Nakahara, qui comprenait l'inquiétude de son associé, bien qu'il se sentait lui aussi fortement agacé par l'insistance du bicolore à cet instant précis.
-Tout et sous contrôle, ajouta le rouquin d'une voix forte, essayant d'avoir un ton convainquant.
Ils finirent par entendre des bruits de pas qui s'éloignaient et les deux hommes se tournèrent l'un vers l'autre en même temps, soulagé qu'il soit parti.
-Je croyais qu'Atsushi réussirait à le distraire plus longtemps, s'exclama le plus grand en délaissant la bouche du plus petit, le temps de se retourner pour constater les dégâts causés par la chute de l'écran et les nombreux documents qui trainaient au sol.
-Je crois qu'on s'est un peu laissé emporté. Je suppose que nous allons devoir reprendre tout cela un peu plus tard, déclara Osamu avec un sourire coquin.
L'ancien enquêteur se redressa, certain que cette interruption venait de mettre un terme à leur retrouvaille, encore plus chaleureuse que ce qu'il avait espéré et afficha une mine déçu. Il s'apprêtait à reprendre son trench qui trainait au sol. Nakahara le lui avait arraché de sur le dos, un peu plus tôt avec une certaine rage. Dazai perdit presque pied, lorsque le rouquin le saisit par le collet pour ramener sa tête à sa hauteur. L'interruption ne semblait avoir eu aucun effet sur l'humeur de l'avocat, qui comptait bien avoir ce qu'il désirait, que cela plaise à son associé ou non. Il approcha sa bouche de l'oreille de l'homme aux bandages pour pouvoir y susurrer quelques mots pour arriver à ses fins.
-Tu l'as dit toi même, je suis quelqu'un d'impatient.
Dazai déglutit en écoutant ces paroles, dit de façon si sensuelle. C'était probablement la citation la plus excitante que l'ancien enquêteur n'avait jamais entendu et il se félicita intérieurement d'avoir prononcer cette phrase quelques minutes plus tôt. Il n'avait pas cru que les choses iraient aussi loin, pensant que la colère de Nakahara l'emporterait sur le reste, mais il était tout de même heureux de voir que Chuuya n'avait pas changé et qu'il n'avait pas peur de prendre des risques.
-Tu sais que les murs de ton cabinet sont comme du carton. On entend tout. Du moins c'est ce qu'Atsushi m'a écrit, depuis le bureau de ton collègue. Je ne voudrais pas que tu perdes ton emploi à cause de moi, déclara Dazai avec une mine espiègle.
Nakahara poussa un soupir de désespoir, pourquoi le brun se décidait-il a être responsable au seul moment où lui avait envie de ne pas l'être ? Cependant Osamu marquait un excellent point, bien qu'il doutait que l'inquiétude de plus grand venait vraiment de sa peur qu'il perde son travail.
-Je suis associé dans ce cabinet, ce qui veut dire que j'en suis en partie propriétaire, expliqua le roux, qui retrouvait peu à peu son sang-froid.
Bien qu'il ne pouvait pas être renvoyer de son propre cabinet, l'argument que venait de mentionner l'autre, avait un certain poids dans son esprit.
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Soukoku le verdict
FanfictionAU Alternate Universe Chuuya Nakahara un jeune criminel, est envoyé dans un hôpital psychiatrique où Il fait la rencontre d'un suicidaire. Les deux adolescents développent une relation d'amour haine et tentent de surmonter leur enjeux psychologiqu...