- OS ZIAM -

- Pêche -

OS Ziam a/o/b ou Zayn subit ces chaleurs.

Bonne lecture.

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Point de vue Zayn :

Je me réveille parce que je sens que mon lit est humide sous mon corps, je tâte rapidement l'endroit de mon lit qui a subit cela et reconnaît la texture du liquide. J'ouvre mes yeux, surpris, et me met en position assise en enlevant ma couverture pour confirmer avec horreur que mes draps sont bel et bien trempés de mes fluides, une fois de plus. Je souffle exaspéré et descends de mon lit pour prendre une douche froide en espérant que cela calme l'apparition de mes coups de chaud qui commencent à se faire sentir.

Une fois de retour dans ma chambre ma mère est déjà entrain de changer mes draps, lorsqu'elle se retourne elle m'affiche un sourire compatissant. Elle s'approche de moi et caresse délicatement ma joue.

- J'ai senti une odeur de pêche.

Je rougis un peu en jouant avec mes doigts, ma mère est une Alpha donc elle arrive à sentir mes changements lors de cette période et m'assure que je sens fortement la pêche. Elle embrasse le sommet de mon crâne et me fait savoir que tout ce dont j'ai besoin est dans ma commode.

Je m'habille rapidement et utilise toutes les choses qui me semble utile, spray anti-odeur, serviettes hygiéniques et comprimé pour calmer les bouffés de chaleur en plus des autres envies indésirables...

Je finis par rejoindre la cuisine où se trouve ma petite sœur Waliyha. Je la salue rapidement et prends une brioche avant de me rendre dans le garage, mes clés de voiture en main. Je démarre et me rends tout d'abord chez Louis, je me suis porté volontaire pour l'emmener à l'université depuis qu'il a eu un accident de moto et qu'il s'est retrouvé avec un bras dans le plâtre. Une fois devant chez lui je klaxonne et heureusement il sort une minute après, il avance rapidement vers moi et monte du côté passager.

- Salut!

- Salut, alors comment ça va?

- Super, je récupère ma moto demain!

- Mais ton bras est toujours dans le plâtre.

- Ouais, mais dans un mois c'est fini.

- Ta mère ne te laissera jamais remonter dessus.

- C'est bon, il pleuvait ce jour là, je lui ai déjà promis de ne plus rouler les jours de pluie.

Je souffle en le traitant d'idiot tout en rentrant dans le parking de l'université, comme ci ne plus rouler les jours de pluie va lui éviter un second accident. On est jamais à l'abri d'un débile profond, d'un conducteur bourré ou pire d'un débile profond bourré. Je sors de la voiture et la verrouille lorsque Louis arrive à mes côtés puis nous nous rendons à notre premier cours.

Rappelez moi pourquoi j'ai pris cours de littérature antique ? C'était juste assommant, j'en ai marre, je commence à avoir chaud et je me sens mal à l'aise. Je préviens Louis que je vais aux toilettes avant de me précipiter vers ces dernières, j'entre directement dans une cabine et ferme derrière moi. Je souffle en voyant la serviette imbibé de fluides mais heureusement que ça n'a pas encore touché mon caleçon ou pire mon caleçon et mon pantalon... Je change rapidement de serviette et m'apprête à sortir mais le son de la porte des toilettes qui s'ouvre me stoppe dans mon élan. J'entends plusieurs personnes rire et parler mais une voix plus grave que les autres attirent mon attention.

- Attendez les gars...

Un petit moment de silence passe et j'entends quelqu'un humer l'air à plusieurs reprises en haletant légèrement, je commence à paniquer mais j'essaye surtout de me faire tout petit.