- OS ZIAM -

- Douceur Après La Vente -

OS Ziam ou Zayn est trop adorable et désirable aux yeux de Liam.

Présence de lemon.

Bonne lecture.

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— Vous êtes sérieuse là ?!

— Ça nous évitera de voir des affiches de vous dans des bars et des endroits qui négligeront l'image de la famille, répondit sa grand-mère sereinement.

— Bien sûr la famille ! Il s'exclama d'un rire jaune. Donc vous vous êtes dit pourquoi ne pas acheter quelqu'un où il pourrait fourrer sa bite en discrétion ?

— Changez de vocabulaire, déclara-t-elle sévèrement. Je dois retourner à mes quartiers. Faites-en bon usage.

— C'est ça, marmonna-t-il en la regardant de travers.

FLASH-BACK.

Pensant nous que la vie est un cadeau de dieu ? Sûrement les croyants et certaines personnes chanceuses de la vie le penseraient. Pas les autres, certainement pas. La vie n'était que néfaste et dégoûtante, le malheur s'abattait sur eux et personnes ne lèveraient ne serait-ce qu'un seul de leur doigt, pour intervenir dans ce système sombre qu'était le nouveau gouvernement. Tant que la tienne était épargnée, à quoi bon chercher des problèmes pour sauver la vie d'autres personnes insignifiantes ? Voilà ce que pensait la communauté en général. Surtout les riches et nobles personnes. Certains se rebellaient pour essayer de changer ce monde noirci mais malheureusement, rien ne pouvait changer. Car l'argent emporte le pouvoir. Tant que ce système amènera de l'argent, personne ne dirait rien et encore moins le gouvernement.

Ce qui est de même pour Zayn Malik dont le sort s'est abattu sur lui. Il était recroquevillé sur lui-même dans cette chambre qui ressemblait presque à une prison. Il essayait de comprendre comment il avait atterri ici. Il n'était qu'âgé de dix-neuf ans et pourtant déjà un esclave de la société. Il était un adulte certes mais l'éducation qu'il avait eu l'avait préparé à être un esclave, un pauvre objet innocent et ignorant de beaucoup de choses.

Et hélas il n'était pas le seul. Comme lui, ils étaient du bétail. Leurs parents avaient désespérément besoin d'argent et leur seul moyen était de vendre leurs enfants au système communautaire. Ainsi, les problèmes financiers étaient résolus et ils étaient reconnus auprès du gouvernement qui les félicitaient de leur être fidèle. C'était tout simplement du trafic d'être humain mais l'argent fuser et c'est tout ce qui comptait.

Et Zayn en faisait désormais parti. Il était dans ce trafic et la seule chose qui l'attendait c'était d'être vendu.

Sa peau bronzée avait l'air si douce, ses cheveux ébouriffés lui donnait un air de sage et ses yeux dorés brillaient par les pleures qu'il avait versé. Il était perdu et avait peur de ce qui allait lui arriver. Il voulait rentrer chez lui, voir ses sœurs. Pourquoi ses parents qu'il aimait tant l'avait emmené ici ?

Il renifla discrètement en posant sa tête sur ses genoux, il voulait partir et plus rester dans cette chambre si obscur. Il entendait des pleures provenant des chambres voisines, ce qui empirait ses tremblements et sa frayeur.

— Numéro 106, Zayn Malik, annonça subitement le haut-parleur.

La porte s'ouvrit sur un homme en blouse blanche qui chercha du regard le garçon qui était recroquevillé sur lui-même contre le mûr en brique. Il lui prit le bras et le tira en dehors de la chambre sans aucune délicatesse ce qui le fit trébucher et geindre. Où l'emmenait-il ?