Chapitre 20

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De son côté, Ana s'habillait en se regardant dans le grand miroir. Elle se trouvait salie. Les larmes aux yeux, elle se sécha rapidement les cheveux. 

 Délicatement, elle actionna la poignée de la porte. 

Lorsqu'elle sortit, Zahid jeta un coup d'oeil dans  sa direction. En fait, il la dévisagea complètement. Comme elle ne bougeait pas, il posa son verre et se leva. 

- viens...

Il lui indiqua le lit. D'un pas léger et rapide, Ana s'y allongea et remonta la couette sur elle. Zahid éteignit quelques lumières en laissant une douce éclairer la chambre.  Puis, il alla dans la salle de bain à son tour. Il prit une bonne douche et sortit en t-shirt et boxer noir, les cheveux encore humides. 

Un vent frais le frappa soudainement. Surpris, il se dirigea vers le balcon de la chambre et remarqua que le rideau virevoltait et que la fenêtre était entre-ouverte. Sur le balcon, Zahid découvrit Anastasia, enroulée dans le plaide blanc, dos à lui. 

Ana sentit la présence du Prince derrière elle. D'une voix tremblante et enroulée, elle dit soudainement : 

- Je suis désolée pour tout à l'heure...

A ces mots, Zahid s'avança face à elle. Leurs regards s'accrochèrent. 

- ça n'est absolument pas de ta faute tu entends. ça n'aurait jamais dû arriver. 

Elle baissa les yeux sur ses doigts qu'elle entortillait. 

- Mais si...je...il ne fallait pas...Sa voix fut coupée par un sanglot. 

- Et...

Zahid la prit dans ses bras et la serra fort contre lui. Ana se lova contre son torse. Il entama de petits cercles dans son dos avec ses pouces. Ce geste la réconforta et la calma presque instantanément. 

Elle se décolla de quelques centimètres de son torse et remarqua, gênée que son t-shirt était légèrement mouillé à l'endroit où elle avait versé ses larmes...

Embêtée, elle releva ses grands yeux larmoyants vers lui et croisa son regard intense. Elle tapota un peu le torse de l'homme et d'une voix enrouée murmura : 

- Je suis désolée pour le t-shirt... 

Elle lui fit une petit moue mignonne et il entoura son visage avec ses grandes mains restées chaudes. Avec ses pouces, il essuya le restant de larmes qui dégoulinaient encore sur les joues fraîches de la jeune femme et embrassa tendrement son front. 

- Rentrons. 

Anastasia se recoucha dans le grand lit et Zahid attendit qu'elle s'endorme pour descendre au bar de l'hôtel... 

En chemin, il croisa le vieux gérant. Il voulut lui parler, mais celui-ci le devança avec un sourire hypocrite :  

- Je suis navrée pour ce qu'il est arrivé, si je peux faire quoi que ce soit...

- Vous pouvez  être navré oui. Je crois que vous n'avez pas bien compris qui je suis. Je suis le Prince héritier du royaume d'El-Azhar, futur empereur et  sans aucun doute votre client le plus puissant. J'exige simplement que vous vous soumettiez à mes ordres. De plus, je n'ai pas demandé grand chose, juste de surveiller la jeune femme qui m'accompagne et de me tenir informé de ses potentielles sorties. Ce qui est arrivé est inacceptable. Donc, non, vous ne pouvez rien faire. Personne ne peut rien faire.  Sachez juste que plus jamais vous ne me verrez dans un de vos palaces, vous ne percevrez plus non plus les 5 millions que je vous verse annuellement. Nous ne sommes plus partenaires désormais et nous partons dès demain. Sur ce...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 26 ⏰

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Romance (Anastasia et Zahid : une rencontre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant