Chapitre 13

219 24 0
                                    

Deux jours plus tard, tout le monde attendait l'arrivée du fameux Leone Monticelli. 

Il arriva vers 11H00 dans une grosse BMW noire aux vitres teintées. Il en sortit, lunettes de soleil noires, costume gris ajusté et chemise blanche légèrement ouverte sur le devant à cause de la chaleur étouffante. C'est vrai qu'il avait de la classe, de l'élégance, tout ce qu'on veut. Ses cheveux coupés courts blonds foncés et sa mâchoire carrée faisaient de lui un homme puissant et viril. En  sortant, il s'étira bruyamment puis se dirigea vers Aya pour l'embrasser tendrement. Il tendit la main à tous les domestiques. Lorsque le tour d'Ana fut venu, il abaissa légèrement ses lunettes et la regarda par dessus, les replaça correctement et lui serra la main avec un sourire charmeur et jovial. Bien-sûr, les huit barbies accoururent vers l'italien et il leur tendit la main aussi comme il l'avait fait pour les domestiques. Elles ricanaient comme des poules d'eau. Lui, semblait dragueur. Il les regarda en souriant à pleines dents. C'est sûr qu'il avait le choix.

 Entre ses dents, il grommela : 

- Ma vedo che mio amico si fa piacere... (Mais je vois que mon ami se fait plaisir)

Elles rigolèrent toutes même si elles ne comprenaient pas un mot d'italien. Dans son coin, Ana eu envie de rire. Pendant que les domestiques portaient les bagages de Leone Monticelli à sa chambre, Aya l'invita à entrer dans le palais. Il se retourna et lança aux dindes : 

- Retournez à vos occupations mes jolies ! Je passerai vous saluer dans un moment ! 

Elles retournèrent toutes près de la piscine en chuchotant, surexcitées.... désespérantes...

Ana ne savait pas où aller, elle ne savait pas si elle devait accompagner Aya ou retourner dans sa chambre. Heureusement, Aya vint mettre fin à son dilemme en l'appelant à la suivre. 

- Ana, viens ma chérie !

Derrière elle se trouvait Leone, redevenu sérieux. 

Ana s'approcha et Aya la poussa devant Leone. 

- Leone, je vous présente la jeune femme adorable qui m'aide au palais ces temps-ci.  

L'homme la fixa derrière ses lunettes opaques. 

- Je vois. Et quel est votre joli nom ? 

- Anastasia Perlman. 

- Je vois !! s'écria-t-il avec un air pleins de sous-entendus. Zahid m'a parlé de vous ! Je comprends maintenant...

- Vous comprenez quoi au juste ? osa Ana. 

- Oh rien ! tu verras plus tard Anastasia... 

Il ôta ses lunettes et lui fit un clin d'oeil mystérieux. Elle avait l'impression d'être la seule à ne pas saisir la situation. Aya demanda de la suivre dans la grande salle à manger pour déjeuner. 

Bien installé, Leone retira sa veste, il faisait tellement chaud ce mois-ci. Aya s'en alla dans la cuisine parler aux cuisiniers qui s'activaient déjà pour préparer un repas. Ana tenta de la suivre mais il l'arrêta. 

- Où coures-tu ainsi Anastasia ? 

- Je...

- Viens donc t'asseoir avec moi. 

Elle s'exécuta et s'assit en face de lui. Il la détailla longuement, sourire aux lèvres. 

- Alors c'est toi. 

Ana, gênée, sourit nerveusement. 

- Je ne sais pas de quoi vous parlez Monsieur Monticelli. 

- Oh, appelle moi Leone et tu peux me tutoyer. 

Romance (Anastasia et Zahid : une rencontre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant