Chapitre 14

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Depuis cette histoire,  le Prince a beaucoup de mal à faire confiance aux femmes. C'est pour cela que jamais il n'aurait imaginé que ses parents puissent un jour inviter des femmes similaires à celle qu'il avait connu dans son palais...incompréhensible !

La fin de la journée s'était écoulée très rapidement, Ana avait passé son temps dans la cuisine en compagnie d'Aya à préparer plein de choses. 

Cette nuit, elle peinait à dormir. Il devait être aux alentours de deux heures du matin quand elle eu soudainement soif. Elle enfila un pantalon en toile légère et une chemise bleue ample. Pieds nus, elle descendit les marches en marbre blanc du palais. Arrivée dans la cuisine, elle ouvrit le grand frigidère puis se servit un verre d'eau fraiche avec un sirop de grenadine. Ana apprécia le goût sucré de la grenadine et ferma les yeux de satisfaction. Lorsqu'elle les rouvrit, elle se retrouva nez à nez avec un torse dépourvu de tissus...what ?!

Elle se recula précipitamment, avala sa gorgée de travers et manqua de s'étouffer bruyamment. L'homme vint taper dans son dos un bon coup. Lorsqu'elle reprit enfin son souffle et que sa respiration retrouva son calme, elle se retourna et le regarda, surprise. La voix grave de l'homme aux cheveux clairs résonna dans la cuisine. 

- Je fais si peur que ça ? 

Ana lui lança un regard noir accusateur. 

- Dans la pénombre, torse nu et à deux centimètres de mon visage...OUI !

Il plissa les yeux et s'abaissa à la hauteur de la jeune femme. 

- Tu as failli te tuer avec un petit verre de grenadine chérie, je viens de te sauver la vie. Si je n'avais pas été là...mais qu'aurait dit Zahid ! fit-il en jouant le mec préoccupé et très sérieux. 

Face à cet énergumène, elle se recula. 

- Euh...techniquement je ne me serai pas étouffé si tu n'avais pas été là. rectifia Ana en levant le doigt vers lui. 

- Eheh ! tu marques un point ! 

Il se servit un verre aussi et se retourna dos à la jeune femme. Il perdit son sourire charmeur. 

- Quand notre très cher Prince rentre-t-il ? 

- Je ne sais pas vraiment... Aya dit dans deux jours peut-être. 

Il hocha de la tête en réfléchissant les yeux dans le vague. Ana s'étonna du changement de comportement de l'homme. 

- Pourquoi ? ça a l'air de ne pas être une si bonne nouvelle...

Leone la regarda sérieusement. 

- Je ne suis pas ici pour rien, tu dois bien t'en douter... 

Elle acquiesça.

- Je ne suis pas porteur de bonne nouvelle cette fois-ci, même si je sais que ma présence ne peut que le réjouir !

Il rigola nerveusement puis il y eu un silence. 

- Que se passe-t-il ? est-ce grave ? 

- Une personne qu'il aimait particulièrement est morte...Nous avions un très bon ami commun, Anton Asimov...Cet abruti a prit une balle dans la tête la semaine dernière. Je voulais parler à Zahid en personne tu comprends...

- C'est terrible...

Ana éprouva beaucoup de peine pour Zahid et Leone. 

- Quel âge avait-il ? 

- Trente deux. Anton était plus âgé que nous. C'était un peu notre grand-frère, il nous a été indispensable à tous les deux. 

-...et il habitait où ? 

Romance (Anastasia et Zahid : une rencontre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant