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LOUIS

Tandis que je me plongeai dans les méandres dramatiques de Roméo et Juliette, mon bipeur m'indiqua que le devoir m'appelait. Je refermais mon bouquin et rejoingnis le ténébreux vampire dans sa chambre. Et comme à chaque fois que je le voyais mon coeur avait des dératés.

- Vous m'avez appelé maître ? dis-je conservant un ton sérieux.

Il me renvoya un regard ennuyé.

- Je.. Demain soir nous avons un invité, alors je te demande de te tenir correctement, compris ?

Son ton froid avait l'effet d'un poignard en plein dans mon cœur.

- Oui bien sûr, Maître répondis-je alors que ma voix se brisait.

Les mots de Taylor ne cessaient de se répéter. Tu es pathétique.

- Pourquoi vous, les vampires vous êtes tous des connards sans cœurs ? Criais-je à voix haute.

- Pourquoi dis-tu cela ?

C'est là que je me rendis compte de ce que je venais de dire.

Je fus plaqué au mur à la vitesse de la lumière. Une main était posé d'un côté de ma tête gorge, l'air dans mes poumons se bloqua.

Ses yeux ne lâchèrent plus les miens et j'avais comme l'impression de m'y noyer. Le vert de ses yeux devenaient rouge sang. Il se pencha vers mon cou et je paniquais complètement. Je frissonnais dû à son souffle qui m'effleurait la peau.

- Tu sais que d'une petite morsure, tu es mort chuchote-t-il à mon oreille.

Mes yeux s'ouvrirent en grand et la peur me noua le ventre.

- Ton cœur bat si vite, Lou s'étonna le bouclé.

Lou ?! Ce petit surnom m'envoya des milliers de papillons dans le ventre et je piquai un fard. C'était le même surnom qu'il avait utilisé dans mon rêve. Sa main se posa sur mon cœur à travers mon t-shirt. Sa respiration se coupa et ses pupilles se dilatèrent, il semblait stupéfié. Ses longs doigts descendirent le long de mon torse afin de saisir les miens et de les déposer sur sa poitrine.

- Certains d'entre nous possédons un cœur.

Sous mes doigts je sentais des pulsions rapides et fortes.

- Comment est ce possible m'enquis-je, à la fois sous le choc et émerveillé.

Ses yeux redevenus à leur couleur initiale, se firent soudain froids et distants. Il avait remit son masque de Monsieur-Je-Suis-Harry-Styles-Tu-Me-Dois-Le-Respect.

- Laisse tomber ! grommela-t-il en enlevant brutalement ma main de son torse.

Ma parole ! Ce mec était bipolaire ou quoi ?!

- Sors ! Maintenant ! M'ordonna-t-il

Comment il pouvait passer de tendre et gentil à énervé et désagréable ? Je lui balançai un regard noir et claquais la porte derrière moi.

HARRY

Qu'est ce qui m'étais passé par la tête ? Pourquoi avais-je fais ça ?

Je pris ma tête entre mes mains avant de la secouer encore et encore. Niall était le seul au courant de ce fameux secret qui me rendait vulnérable. Il sait que c'est un sujet délicat et nous n'en parlons presque jamais. Personne ne doit détenir ce secret. On pourrait s'en servir contre moi.

Le voir perdre ses moyens à cause de moi me procurait une étrange fierté. Je me mis à sourire. Qu'est ce j'étais en train de dire moi ?! Et pourquoi étais sans arrêt en train de penser à lui ? Je me frappais le front de ma main. Prit d'une idée soudaine, je me levais de mon lit et rejoignis le fond du couloir en m'assurant que personne ne m'avait remarqué. Je m'emparai de la clé que je portais en collier autour de mon cou et dévérouillai la porte. Si elle était fermée, c'est qu'il y avait bien une raison. Aussi vite que je pu, j'entrais dans la pièce et refermais la porte derrière moi. Voici un endroit que même Niall ignorait l'existence ; mon atelier. Des centaines de peintures étaient exposées ci et là sur les murs. Le bureau sur lequel je disposais généralement mes pinceaux et ma peinture était en désordre total. Mes doigts parcourèrent avec tristesse les traits peints de ma mère, Anne. Elle était mon tout, mon monde malheureusement en tant qu'humaine elle est morte de vieillesse . Vous vous demandez sûrement comment cela est possible ? Pour cela il faut que je vous raconte mon l'histoire. Comme moi , à ses dix-huit ans, mon père eut le droit à un compagnon humain, ma mère. Dès qu'ils se sont rencontrés ça été le coup de foudre et tombèrent bien vite amoureux. Ils se sont mariés et quelques mois plus tard ma mère était tombée enceinte de moi. Mon père était fou d'inquiétude, jamais encore un vampire et un humain avait eu un enfant ensemble. C'était tout simplement impossible ! Pourtant il semblerait que je sois hors du commun. Du sang d'humain coule dans mes veines et fait battre un coeur que je ne devrais pas posséder si j'étais seulement un buveur de sang. Je suis à demi-humain et à demi vampire.

Just A Little Bit Of Your Heart (Larry Stylinson) {arrêt}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant