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Je retourne vers le stade et demande à une gardienne de me ramener dans ma cellule.

Elle : mais où est passer ton short de volley ?

Je ne répondis pas et je regardais le sol.

Elle compris à ma tête qu'il c'était passer quelque chose de grave et elle n'insista pas et me ramena sans dire un mots .

Gardienne : tu veux aller aux douches ?

Moi : ouais

Gardienne : je m'assurerai que ne personne ne rentre

Moi : merci

J'entre dans ma cellule et la gardienne referme la porte le temps que je me déshabille et que je prenne ma serviette et mes affaires, puis elle m'accompagne aux douches et ce poste devant la porte de celles-ci.

Gardienne : prend ton temps

J'entre dans l'une des cabines et tourne la poignée de douche , je sens l'eau chaude dévaler mon corps et ça me fais un bien fou. Je reste la tête sous l'eau et mon esprit s'évade.

Mais qu'est-ce qu'il allait ce passer tout à l'heure me dis-je. Je me r'appelle encore les sales pattes de ce gros porc sur mon corps et je ressens un profond dégoût. Je me lave le vagin frénétiquement en repensant à cette scène de cauchemar.
Puis je me r'appelle de l'homme aux tresses, mon sauveur et ... je ne pensais pas qu'il allait être aussi extrême, ses rires incontrôlés et ses yeux écarquiller et en plein délires... comment les oublier ça me hérisse les poils rien que d'y penser et j'en ai la chair de poule.

Moi qui comptait lui chercher des noises pour passer le temps dans ce trou à rat je crois que je vais m'abstenir.

Je finis ma douche et retourna dans ma cellule j'en avais complètement oublier mon supposer rendez vous avec l'homme aux tresses. Je me changea et rappela la gardienne pour me reconduire dehors.
Je marchais en direction du stade, je suis une idiote rien ne me dis qu'il viendra, je continua ma route tout en me posant 10 000 questions puis l'aperçus au loin adossé contre un mur.

Je m'approcha et scruta son visage de près il avait l'air si paisible. Je me tâtais pour savoir si je le réveillais ou pas. Puis quelques secondes plus tard il sourit et avait toujours les yeux fermés.

L'homme aux tresses : t'es venu finalement

Moi : oui j'ai cru que toi tu ne viendrais pas

Il ouvrit les yeux et me regardait.

L'homme aux tresses : pourquoi ça ?

Moi : je sais pas ... vue ma réaction de tout à l'heure peut-être

L'homme aux tresses : oublie ça c'est rien

Il se redressa et ce mit dos au mur et tapota la place à côté de lui pour que je m'y installe. Je m'assis à coter de lui et on regarde l'horizon quelques minutes quand il brisa le silence.

L'homme aux tresses : pourquoi tu m'as fais venir ?

Moi : je voulais te botter le cul à la base mais au vue de ce que t'as fais pour moi tout à l'heure j'en ai plus très envie...

Il sourit puis redeviens sérieux.

L'homme aux tresses : t'as peur de moi ?

Je ne savais pas quoi répondre moi même j'étais perturber sur ce que je pensais de lui maintenant. Il s'approcha de moi et je recula tremblante, il sourit déçu puis pris la parole.

L'homme aux tresses : je le savais

Il se leva et commença à marcher.

Moi : t'en vas pas !

L'homme aux tresses : te fatigue pas j'ai compris

Je ne su pas quoi répondre et resta muette le regardant s'éloigner.

Je soupira. Je profite du calme et du beau temps quelques heures puis je retourna vers la prison pour qu'on m'emmène dans ma cellule.
Le soir je mangeais et mes amis me parlaient mais j'étais distraite mon esprit était ailleurs.
Le soir avant de m'endormir je me dis qu'il faut que je me rattrape.

Le lendemain on avait activités poème et théâtre.
C'était le moment de la semaine que je préférais car les gardiens ne nous surveillait presque pas il étaient hyper laxiste, ils ce racontaient leurs potins entre eux on pouvaient aller et venir comme on voulait limite. Je décide cette fois ci d'aller dans l'activité poème. Franchement je n'ai pas la motivation aujourd'hui de faire des lancés de chaises avec l'homme aux tresses et vociférés des insultes tel une furie .

Je me dirige vers la pièce de l'activité poème et tourne la poignée de la porte et à ma grande surprise je vis l'homme au tresses. Mais c'est une blague encore lui ?!

Je l'entendis réciter un de mes poèmes préférées. Ça me coupa de mes pensées.

À une passante.

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Charles Baudelaire

Il était merveilleux dans sa récitation, je sentais l'émotion en lui, l'intensité des gestes qui accompagnait son récit. J'étais admirative.
J'applaudis et il ce retourna vers moi.

L'homme aux tresses : qu'est-ce que tu fais là dit-il d'un ton froid et le visage fermer

Moi : ok je vois... figure toi que je viens faire la même chose que toi

Super l'ambiance le gars mets déjà carte sur table.

L'homme aux tresses : tu veux bien me lâcher la grappe t'es toujours là où je suis dit-il d'un ton agressif les sourcils froncés et les lèvres qui esquisse un sourire ironique

Je me braque.

Moi : Par-don dis-je offusquée.

L'homme aux tresses : oui oui tu m'as très bien comprise

Moi : mais t'es atteint ma parole j'ai le droit d'aller aux activités que JE veux si t'es constamment dans mes pattes c'est pas ma faute.

L'homme aux tresses : Mais réveille toi ma vielle t'es pas le centre du monde !

Moi : mais t'es vraiment un pauvre type et dire que j'étais venue m'excuser.

L'homme aux tresses : garde tes excuses pour un autre et va voir ailleurs si j'y suis.

Moi : t'es qu'un salaud dis-je en me dirigeant vers la porte pour sortir.

L'homme aux tresses : et toi la sainte marie !

Je claque la porte derrière moi et rentre dans une pièce au hasard qui était sur ma route et referme derrière moi.

Je m'assois sur une table et passe mes mains du visage à mes cheveux.

Pourquoi je gâche toujours tout.

Poison 🥀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant