Poison 🥀

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Il me sourit puis on mangea dans le silence mais c'était agréable. Je vais dans mon congélateur et lui propose une glace qu'il accepte volontier on mange tranquillement sur le canapé et je sens son regard sur moi. J'ai l'impression qu'il a senti que ça n'allait pas mais il hésite à me demander.

Je soupire.

Moi : Je peux me confier ?

Ran : Vas y je t'écoute.

Je me mets au bout du canapé et rassemble mes genoux contre ma poitrine et les enlacent.
Je prend une grande inspiration et lui explique toute l'histoire sur Sanzu.

Il me regardait attentivement à chacun de mes mots et ne m'interromps à aucun moment.
Quand je finie mon récit il me regarde dans les yeux profondément et me dit.

Ran : Je vais être honnête avec toi tu t'es épris de la mauvaise personne. Je ne suis pas quelqu'un de bien je vais te souffrir à coup sûr. T'aurais mieux fais de rester avec Sanzu.

Je reste muette, assez choquée par sa réaction.

Ran : Non mais sérieusement tu t'attendais à quoi que je te dise oui moi aussi je t'aime marions nous demain ? Je ne sais pas pour qui tu me prend mais tu m'idéalise, j'aime le fait que tu m'aimes un minimum car ça fais du bien à mon égo mais je ne suis pas du genre à prouver mon amour ou je ne sais quoi. Si tu veux être avec moi c'est que t'es prête à souffrir pour moi.

Ses mots sont dur et ça me blesse profondément, moi qui m'attendais à qu'il soit un peu plus compréhensif mais à quoi je pensais.

Moi : T'es sérieux là ?

Ran : Plus que sérieux, pour te dire la vérité j'ai surpris une conversation entre Kokonoi et Kakucho ce matin qui parlais de cette histoire justement tu sais ce que je leurs est dit que tu étais pathétique et je te le redis en face tu es pathétique et cette histoire est tout bonnement ridicule. En venant ici j'espérais au moins que tu fasses bonne figure plus longtemps, que tu ne te laisse pas abattre par ce genre de futilités, merde Hadjuni t'es dans un gang Sanzu t'as plaquer et alors ça ce trouve que tu vas mourir demain d'une balle dans la tête ressaisis toi y'a plus urgent ! Tu me déçois et je ne veux pas d'une femme aussi faible que toi.

Moi : Pars.

Ran : C'est pour ton bien que je te dis ça

Moi : CASSE TOI C'EST BON JVEUX PLUS TE REVOIR !

Il se lève et avant d'ouvrir la porte il me lance un regard mauvais et un sourire en coin.

Ran : Pauvre fille.

Il s'en va et alors que je le suis pour fermer la porte je le vois bloquer devant mon entrée et je vois Sanzu ce tenir devant lui.

Mon cœur fais un bon dans ma poitrine et je me sens défaillir.

Les secondes me semblaient être une éternité puis Ran s'en va sans demander son reste et Sanzu me regarde avec un regard dégoûté puis tourne les talons pour s'en aller. Je mis quelques secondes à réagir puis je m'en vais à sa poursuite et le rattrape par le bras.

Moi : Sanzu t'en vas pas.

Sanzu : lâche moi.

Moi : Non.

Sanzu : J'AI DIT LÂCHE MOI PUTAIN !

Je le lâche immédiatement et il se retourne pour me faire face il était enragé et avait des larmes qui embuaient ses yeux brillants.

Sanzu : Je suis con putain.. il avait mis une main sur son front en fermant les yeux.

Moi : Dis pas ça...

Sanzu : MAIS HADJUNI T'ES SÉRIEUSE ! PUTAIN ÇA FAIS QUELQUES SEMAINES QUE C'EST FINI ET TES DÉJÀ DANS SES BRAS ! les larmes dévalaient le long de ses joues.

Moi : Mais c'est pas ce que tu crois.

Sanzu : MAIS FERME TA GUEULE À LA FIN ARRÊTTE DE ME PRENDRE POUR UN IDIOT IL ÉTAIT CHEZ TOI Y'A 2s ! T'AS COUCHÉ AVEC LUI C'EST ÇA ?!!

Moi : Non jamais j'te le promets.

Il essuya les larmes sur son visage rougis.

Sanzu : J'arrive même plus à te croire.

J'essaie de m'approcher de lui mais il recule.

Sanzu : J'étais venue pour qu'on arrange les choses et te dire que je t'aime, qu'on reparte à zéro mais ce que j'ai vue ce soir m'a dégoûté à vie.

J'avais les larmes aux yeux.

Sanzu : J'aurai jamais du venir ici...

Moi : Sanzu je t'en pris t'en vas pas * je lui pris le bras et il se dégage violemment de moi *

Sanzu : Ne me touche pas son ton était froid colérique.

Il me regardait avec une tel haine que je n'ai jamais vue dans son regard. Il tourne les talons et s'en va.

Je tombe les genoux à terre et....
Je le regarde s'en aller loin, très loin de moi.