Madyson Stevens

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Allongé sur moi, son corps ne m'écrase pas malgré sa musculature.

L'avoir contre moi, après ce moment intime me réconforte et me comble entièrement.

Je ne pensais pas ressentir autant de sentiments contradictoires à la fois.

La peur, l'envie, l'amour, la confiance, le respect...

Arizona avait raison, Elliot était parfait pour ce moment.

Il était celui que j'attendais pour m'ouvrir.

Nos corps en sueur, je caresse son large dos tout en reprenant doucement ma respiration.

La sienne fini par se caller sur la mienne et même devenir bien trop lente.

Doucement, je m'allonge sur le côté, le faisant s'allonger en même temps.

Les yeux fermés, je pense au départ qu'il dort mais lorsque ses lèvres s'étirent en un sourire, je comprends juste qu'il est K-O.

Avec tendresse, je caresse sa joue, laissant mes doigts le toucher à leur guise.

Ses lèvres embrassent la pulpe de mon pouce, me faisant frissonner face à tant de douceur.

Sa main caresse ma hanche puis glisse sur mes fesses.

Il rapproche mon corps du sien, se collant littéralement à moi.

Enfin, il ouvre les yeux, me noyant dans son indigo.

Si ce moment peut se trouver gênant pour certains, j'ai l'impression que la bulle autour de nous n'a pas éclater.

Plongé dans son regard, plus rien ne compte autour de nous.

Le monde pourrait s'écrouler, je ne bougerais pas d'un pouce.

Ma main glisse dans son cou, redessinant ses tatouages sous mes doigts.

Tout ses dessins, ses symboles, font de lui l'homme qu'il est.

Beaucoup de femme n'aiment pas les hommes tatoués, je veux dire, autant, pourtant sur lui, je ne l'imagine pas sans.

J'imagine sa peau, nue, entièrement nue et une grimace m'échappe.

Elliot : Bébé ?

Je sursaute et le fixe dans les yeux.

Elliot : Tout va bien ?

Moi : J'essayais de t'imaginer sans tes tatouages...

Il fronce les sourcils.

Elliot : Tu ne les aimes pas ?

Moi : Au contraire, tu dois être sacrément moche sans.

Il éclate littéralement de rire et me serre contre lui avant de me faire m'asseoir à califourchon sur son bassin.

Je me redresse, lui laissant tout le loisir de me regarder.

Son regard parcourt mon corps et pour la première fois de ma vie, je ne me cache pas.

Je le laisse vagabonder comme bon lui semble.

Ses doigts caressent mes cicatrices, son regard toujours doux.

Mon corps frissonne, répondant avec plaisir à ses gestes.

Elliot : Et si on allait se faire couler un bon bain ?

Moi : Et si on se prélassait l'un contre l'autre dans une eau bouillante pour réduire les courbatures qu'on aura demain matin ?

Son rire résonne en moi.

Tatoueur arrogantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant