Madyson Stevens

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Courant mars 2017

Je retire mon casque, secoue ma tête pour libérer ma crinière tandis qu'il coupe le moteur.

Lorsqu'il retire le sien, il est décoiffé et incroyablement sexy.

Alors que je me mords la lèvre en le détaillant, il s'allume une clope avant de la porter à mes lèvres.

Elliot : Tu baves, chérie.

Merde !

Il se marre, se foutant littéralement de ma gueule.

Moi : Tu préfère que je bave à un autre moment ?

Lui coupant l'herbe sous le pied, il manque de mot.

Je me rapproche de lui, toujours assis sur son bolide.

Mes lèvres effleurent les siennes tandis que nos regards ne se quittent pas.

Moi : Je te promets de baver avec abondance ce soir...

Je m'apprête à reculer mais il agrippe ma tignasse et m'embrasse fougueusement.

Un soupir d'aise m'échappe quand sa langue joue avec la mienne, me faisant frissonner.

Lentement, je recule en souriant.

Elliot : Tu as raison, j'ai hâte d'être ce soir.

Mon sourire ne quitte pas mon visage jusqu'à ce qu'on entre dans l'agence immobilière.

L'homme qui gère la vente de la maison nous accueille.

... : Bonjour, Julien Bions.

On se présente puis il nous invite à le suivre à son bureau.

Julien : Nous avons eu beaucoup de demande concernant votre bien. Sur ses demandes, nous avons réellement reçu 3 promesses d'achats.

Il dispose devant moi trois documents.

Julien : Est-ce que vous souhaitez que nous parlions de chacun des cas ?

Elliot : Non. Ce que nous voulons c'est simplement la vendre.

L'homme me regarde, on dirait qu'il n'écoute pas du tout Elliot.

Moi : Mon conjoint a raison.

Julien : Laissez-moi juste vous préciser qu'une seule de ses propositions concerne une famille avec un enfant.

Je déglutis.

Julien : Je sais que vous ne vouliez pas la vendre à une famille mais je ne pouvais pas refuser leur offre.

Elliot pose sa main sur ma cuisse.

Est-ce qu'un enfant aura une vie paisible et heureuse dans cette maison ?

Julien : Ils vivent en région parisienne et souhaitent offrir une meilleure vie à la campagne pour leur enfant et futurs enfants.

Elliot : Toi seule peut décider, mon amour.

J'acquiesce simplement puis relève la tête, posant mon regard sur l'homme qui nous fait face.

Moi : Laquelle de ses offres concerne cette famille ?

Julien : La seconde.

Sans regarder le montant qu'ils me proposent, je prends les deux autres puis les déchirent.

Moi : Cette famille pourra offrir tout ce qu'ils souhaitent à leurs enfants.

Julien retrouve le sourire tandis que je signe les documents de vente.

Tatoueur arrogantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant