Tatoueur arrogant

Madyson Stevens

Talia : Tu es sûre que c'est une bonne idée ?

Moi : C'est la meilleure que j'ai eu.

Elliot soupire alors que je lui arrache le second casque des mains.

Arizona : Tu quittes l'hôpital et ta seule idée c'est d'y retourner ?

Elliot : Merci...

Magnus : Elle va adorer !

Moi : Voyez, il est d'accord avec moi.

Je m'approche de mon blond, assis sur sa moto, je peux lire de la peur dans son regard.

Moi : L'idée de m'accrocher à toi sur la route, de pouvoir sentir ton corps musclé sous mes doigts me fait mouiller d'avance.

Il éclate de rire.

Elliot : Monte avant que je ne change d'avis.

Je l'embrasse, enfile le casque puis monte derrière lui.

Ma mère grimace mais ils nous saluent avant qu'Elliot démarre et quitte lentement le parking.

Accrochée à lui, je pose ma tête sur son dos puis inspire un bon coup l'air frais.

On rentre enfin à la maison.

Quand il s'arrête au feu, il tourne la tête dans ma direction.

Elliot : Tout va bien derrière ?

Moi : Parfaitement bien !

Il se marre.

Moi : Accélère la prochaine fois. On dirait un papi !

Elliot : Tu me cherches ?

Moi : Montre un peu ce que tu sais faire !

Un soleil éblouissant nous accompagne.

Cette fois, au démarrage, il fait gronder sa moto puis démarre à vive allure m'arrachant un cri de joie.

Je peux l'entendre rire.

La route est fabuleuse à ses côtés.

Je ressens pour la première fois ce que Lily pouvait ressentir.

Comme je la comprends.

Le bitume défile sous mes yeux au fur et à mesure qu'on roule.

Mes mains agrippées à sa veste en cuir, je relève la tête pour l'admirer.

Mon pilote...

Le parking ne m'avait pas manqué contrairement à l'appartement.

Sur le bar, je découvre un nouveau portable ainsi qu'un cadeau emballé.

Elliot : Tu as cassé ton téléphone et puis je n'ai pas eu le temps de t'offrir ton cadeau de Noël.

Merde !

Moi : Je... Je n'ai rien eu le temps de prendre...

Elliot : Tu es là, c'est tout ce qui compte pour moi. Tu es à la maison.

Je l'embrasse et m'approche du paquet cadeau.

Avec empressement, je l'ouvre et découvre une tablette de la même marque que mon nouveau portable.

Elliot : Tu disais que c'était chiant de transporter ton ordinateur alors j'ai pensé qu'une tablette ferait l'affaire.

Moi : C'est parfait...

Je repose délicatement son cadeau et lui saute dessus.

Ses bras s'enroulent autour de ma taille, mes jambes s'enroulent autour de la sienne.