Ton Corps M'appelle

Le conseil

Bonjour à tous et bienvenue ! Je vous souhaite une agréable lecture :)

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Elle était incroyablement désirable dans cette robe pensa le prince. En peu de temps qu'il ne fallut à l'ascenseur pour descendre, il avait déjà imaginé mille scénarios dans sa tête. Il se voyait la plaquer contre le miroir et embrasser son coup, il s'imaginait prendre son sein en pleine bouche, le mordiller. Il souhaitait soulever sa robe pour y passer sa main et caresser son entrejambe.. il voulait l'entendre crier son prénom. Il s'imaginait lui déchirer ses collants avec les dents.. est-ce qu'elle portait des collants ? Sa robe était trop longue pour laisser apparaître ce détail. Ses habits étaient trop ample pour deviner ses formes avec exactitude. Il mourrait d'envie de lui retirer cette putain de robe. Il la déshabillait littéralement du regard. Ses mains tenait fermement la rempart de l'ascenseur comme pour s'accrocher à la réalité ou alors pour se contenir. Il brûlait d'envie, de désirs, souhaitant des choses qu'il n'avait jamais souhaité auparavant. Pourquoi cette femme lui faisais tant d'effets avec si peu d'efforts.

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Un mois plus tôt

BAM BAM BAM! Le maître de cérémonie tapa trois fois de son long bâton de bois contre le sol marbré.

-Medames, Messieurs, cria-t-il, je vous prie d'accueillir la nouvelle représentante des pays de la Foudre.

Les grandes portes en bois s'ouvrirent soulevant une vague de murmures dans la pièce.

-Quel bordel, soupira Amir, le conseiller des nations du désert.
Sa désinvolture et sa nonchalance n'étonnait plus les membres du conseil. Il resta enfoncé dans son siège portant peu d'intérêt à la scène qui se déroulait sous ses yeux.

La représentante, une jeune femme à l'allure fragile, pâle, de longs cheveux blancs jusqu'au sol et d'une beauté à couper le souffle, traversa la pièce pour rejoindre son siège. Elle était accompagnée de sa conseillère Shika, ainsi que de deux servantes aux tenues accordées.

Shika dénotait. Contrairement a sa supérieur et ses servantes, sa tenue était sombre. Une tunique allant jusqu'aux genoux fendue sur les côtés laissant apparaître un pantalon noir. Dans son dos, un long étui en bois dont la lanière écrasait la poitrine de la jeune guerrière. Des bottes montantes et des gants en résilles complétait sa tenue.

Amir senti un coup sur son siège:

- Imbécile, lui siffla son père, le représentant des nations du désert, admire cette beauté, tu n'en verras jamais d'aussi belle dans nos régions, lève un peu la tête de ta paperasse.

Effectivement, les femmes de la Foudre étaient reconnues à travers les continents pour leurs beauté sans pareil. Jadis, on racontait que les dieux eux-meme ne savaient résister à leurs charmes.

Tout le monde repris sa place et le conseil commença, traitant des sujets communs aux 5 royaumes.

Amir se redressa, la femme à l'habit noir retenu son attention. Il remarqua son air grave ses cheveux crépus maladroitement coiffées en couette. Sans pouvoirs l'expliquer, elle l'intriguait. Elle n'était clairement pas la plus belle de l'assemblée, elle fronçait les sourcils la rendant peu aimable. Contrairement à ses compatriotes sa tenue ne laissait apparaître que très peu de peau. Elle l'intriguait, il se perdit dans ses pensées à essayer de deviner les courbes de la jeune femme.

- Un point sur les travaux des ponts entre les déserts et le pays neutre?

L'assemblée attendit la réponse du jeune conseiller encore perdu dans ses pensées. Son père mit un coup de pieds dans son siège pour le sortir de sa rêverie.

- Fait chier, jura-t-il pour reprendre son air ronchon, rien a signaler de note côté pas de retard sur les travaux.

Quand il tourna la tête pour épier la guerrière elle surpris son regard. Celle-ci détourna les yeux, les joues rougies par la gêne. Pris en flagrant délit, il se précipita à regarder ailleurs.

Merde, se lamenta le jeune homme, pouvait pas faire plus discret.