3 | that's my girl

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Après les avoir ramené à l'équipe, je discute un peu avec les autres lorsqu'une voix m'interpelle.

- Excusez-moi, vous êtes mademoiselle Livius, si je me trompe ?

Je me retourne, surprise et lui souris.

- Oui, c'est moi, je suppose que vous êtes le Ministre des Armées ?

- Tout à fait ma chère. Je me présente, William Deers. Enchanté de faire votre connaissance.

- De même.

- Vous faites partie des Avengers, n'est-ce pas ?

- Tout à fait.

- Vous avez sauvé un grand nombre de personnes, vos exploits sont grandisoses. Félicitations.

- Merci beaucoup.

- Je vous en prie. Cette robe vous va à ravir.

- Vous me comblez de compliments, Monsieur.

- Oh... Appelez-moi William.

- Si vous le dites...

Alors qu'il me sourit, je lis dans ses pensées.

- Ce n''est pas tous les jours où on peut voir les parties désirables d'une femme."

Mais c'est un malade, lui ! Ne me dites pas, que c'est un pervers ?!

- Vous avez dit quelque chose ?

- Oh... Rien de spécial mademoiselle. Je pense qu'on devrait davantage se connaître car nous allons beaucoup travailler ensemble. Ça vous dit un verre ce mercredi ?

- J'aimerais accepter ce rendez-vous, mais je ne suis pas intéressée par les rencontres hors travail.

- Oh que c'est dommage, je pensais vous connaître davantage et qu'on puisse devenir amis.

Ce dernier passe sa main baladeuse sur ma taille et me touche la fesse droite.

- Vous avez un petit ami ?

Je lâche son poignet de mon postérieur, bien embarrassée de son comportement.

- Vous n'avez pas de manières, pour un Ministre.

Je suis sur le point de retourner vers mes amis lorsque ce dernier prend mon poignet et m'attire dans un coin obscur. Ce dernier me plaque au mur et me canalise les poignets.

- Vous comptez faire quoi, là ?

- Succomber à mon désir, peut-être ?

- Vous êtes un taré.

Ce dernier veut m'embrasser mais je le repousse et je décide de riposter.

Je prends son bras, le craque puis le jette à terre. Ce dernier hurle et appelle au secours. Tous les invités nous regardent, surpris et une foule se remplit autour de moi.

Je bloque son bras sur son dos et il hurle de douleur.

- Arrête, arrête, sale petite p*te !

- Je crois que vous avez trop bu, monsieur le Ministre. On ne devrait même pas vous adresser un poste si vous n'êtes pas mentalement stable.

- Sale c*nnasse !!!!

- Sécurité ! Dégagez le passage !

La sécurité se fraye un chemin dans la foule et me demandent si je vais bien. L'un d'eux me relève et l'autre maintient l'homme à terre.

- Vous avez fait du bon travail, me sourit l'agent.

- Merci.

- Nous allons nous en occuper.

Livius, tome 2 : Le retour d'HYDRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant