Le retour...

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Aujourd'hui est notre dernier jour en Californie. Ce matin, je suis passée dire au revoir à Marc, Sarah et Charlotte. J'ai saisi cette occasion pour leur révéler la vérité sur Léo et moi. Bien sûr, Sarah a eu envie de me passer un savon, mais Charlotte a réussi à la calmer. J'étais vraiment soulagée de cette intervention, et elles sont heureuses pour moi. Elles ont même promis de venir me rendre visite à New York, comprenant que je ne reviendrai pas en ville de sitôt. Cette discussion a renforcé nos liens, et je sais que quoi qu'il arrive, elles seront toujours dans ma vie. Je me trouvais à table quand soudainement, les paroles du journaliste à la télévision captèrent mon attention :
Journaliste : Le Chef du plus gros Cartel de drogue, Cobra, a été retrouvé mort tôt ce matin. Son corps est marqué de multiples plaies, sa peau a été délibérément enlevée en certains endroits, exposant parfois ses os. Son corps décapité a été découvert au milieu d'une usine abandonnée, assis de manière étrange, la tête disposée sur ses jambes. Ses paupières et lèvres ont été méthodiquement retirées, comme si cela avait été fait chirurgicalement, selon les enquêteurs. Un numéro a été brûlé sur sa poitrine, et sa langue a été fendue en deux, ressemblant à la langue fourchue d'un serpent. La police envisage la possibilité d'un règlement de compte entre gangs, et l'inspecteur en charge de l'affaire semble avoir déjà classé l'affaire...

Je cesse d'écouter la journaliste et tourne mon regard vers Marc, mon cœur rempli de gratitude. Un sourire ému s'étire sur mon visage alors que mes yeux s'embuent de larmes.

- Merci, Marc... dis-je d'une voix à peine audible, l'émotion me nouant la gorge.

Marc me regarde avec bienveillance, un mélange de fierté et d'affection dans son regard.

- Vi, tu es comme une fille pour moi. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'ils lancent une enquête, ajoute-t-il avec douceur.

Ces paroles me touchent en plein cœur, et je ressens une profonde gratitude envers Marc pour tout ce qu'il a fait pour moi. J'ai désormais la certitude que je peux compter sur lui, comme un véritable père. Une émotion chaleureuse m'envahit alors que je réalise la véritable signification de la famille que j'ai trouvée ici, à mes côtés.

Je ressens une profonde gratitude d'avoir Marc dans ma vie. Ses nombreux contacts dans différents secteurs m'ont été d'une grande aide. À la fin du repas, je me rends chez les Lightwood au domaine, mes valises sont déjà prêtes. Léo est occupée avec ses obligations professionnelles aujourd'hui, mais j'ai choisi de ne pas l'accompagner à son repas d'affaires, souhaitant éviter une situation comme la dernière fois. Bien que je n'aie pas revu ma mère ni mon frère depuis le dîner il y a quelques soirs, je prévois de leur envoyer une carte dès mon retour à New-York. Même si ma relation avec eux reste compliquée, au moins ma mère a retrouvé sa liberté après toutes ces années. Actuellement, je suis confortablement installée sur un transat au bord de la piscine, profitant une dernière fois du soleil.

L'heure du départ pour Léo et moi finit par arriver, et nous disons nos au revoir à sa famille. Ils nous demandent de promettre de passer les fêtes de fin d'année ici au domaine, sous le soleil californien. Bien que nous affichions toutes les deux des visages dépités, au fond, aucune de nous ne veut vraiment quitter cet endroit. Alors, Léo propose une idée alternative : passer les fêtes à New-York, sous la neige. La petite Nina semble enchantée par cette perspective et saute de joie. À l'aéroport, nous nous préparons à partir, mais il manque encore une personne : Octavia. Après beaucoup d'efforts de ma part, j'ai réussi à la convaincre de venir vivre à New-York avec moi et Cal. Nous avons une chambre d'ami libre, et je n'ai pas envie de me séparer à nouveau d'elle. Elle est devenue comme une sœur pour moi, et maintenant qu'elle a retrouvé son identité, elle peut enfin envisager un avenir plus libre malgré ses peurs constantes.

Lui ou ElleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant