Outer Banks - La princesse de la Plaine

Chapitre 18

La relation entre J.J et Emilia n'était pas officialisée à proprement parler. Mais les pogues le savaient. Depuis pas moins de quinzes jours, ils le voyaient. Les deux jeunes ne faisaient que se taquiner, se chamailler. En public, ils ne restaient pas dans les bras l'un de l'autre. Mais en privé, l'un comme l'autre avait besoin de sentir la peau de l'autre. Un soir, alors que John B avait rendez-vous avec un de ses plans habituels, que Pope avait une obligation familiale et que Kie était au restaurant, Emilia s'engagea à préparer le repas pour eux deux.

- Tu prépares quoi ?

J.J était dans son dos, les mains sur sa taille. Souriante, elle lui tendit la cuillère, mais la chaleur des épices le prit par surprise et il se jeta sur le pain de mie. Encore.
La situation était un air de déjà vu et ils en rirent. Le feu coupé et la préparation couverte, elle le prit dans ses bras.

- Pourquoi tu mets autant d'épices ?
- C'est une recette de ma mère. Tu n'aimes pas ?
- Je ne suis pas très épicée.
- Dommage. Parce que moi oui !

- Je veux un vrai bisou.
- Et comment je fais ça ?

Il aimait quand elle faisait sa gamine étourdie. Passant sa main dans sa nuque, il l'approcha. Leurs regards s'ancrent de nouveau.
- Comme ça.

Emilia sourit contre ses lèvres.

- Ah ouais ? Mais encore ?

Il sourit à son tour et s'approfondit. Elle était plus que réactive et la chaleur de la pièce les englobait. Il était vorace. Elle en demandait plus. La tournant, il la plaqua contre le frigo froid. Ils étaient essoufflés et la frontière qu'il s'était fixée avait du mal à tenir avec le regard qu'elle lui lançait.

- Lia ?
- Oui ?
- Tu es sûre ?

Il pensait la faire se figer, mais non. Elle hocha la tête, le regard perdu entre les yeux bleu du jeune et ses lèvres légèrement rougies.

- Tu..

Elle le fit taire d'un baiser et tira sur ses cheveux.

- Tais-toi, Maybank.
- À vos ordres, princesse.

Elle ricana. Leur baisse accentuée les fit chavirer. Et il attrapa l'arrière de ses genoux, la soulevant et l'obligeant à se tenir à lui.
Il marcha jusqu'à la chambre et de là, la déposa sur le lit. Surprise, elle le vit retirer son haut et fondre sur elle. Les jambes écartées, elle le sentit écrasé son bassin sur le sien, lui laissant un hoquet de stupeur.
Le blond était expérimenté et ce soir, il voulait qu'elle se laisse aller. Il voulait lui faire connaître son corps. Et il voulait surtout y poser une marque indélébile. Le temps leur était compté et il en était conscient.
Il parsema son visage de baiser mouillé, mordilla son cou, sa clavicule. Il lui retira son t-shirt aussi et découvrit sa poitrine déshabillée. Elle tenta de se cacher, mais il attrapa ses poignets.

- Ne te cache pas Lia. Pas avec moi.

La gardant à l'œil, il reprit sa course. Sa peau était couverte de chair de poule.
Emilia était perdue dans les messages que lui envoyait son corps. Elle était apaisée et agitée en même temps. Comment un combo comme ça pouvait exister?!
J.J passai sa langue sur un des tétons et elle étouffa un gémissement dans sa main.
Il continua sa lente torture jusqu'à frôlés de ses doigts l'ourlet de son short. Du regard, il attendait son accord pour passer outre, mais les yeux clos, elle semblait vouloir contrôler ses réactions. Alors il prit cette jambe, l'inclinant légèrement et embrassa cette partie tendre. La réaction fut immédiate et il avança, suçant et mordillant sa chair claire.
Elle était en sueur rien qu'avec ses lèvres et ses caresses. Elle perdait la tête et il remonta contre son corp bouillant.

- Lia, il faut que tu me dises si tu veux que je continue.
- Oui... Oui... Continue.

Elle était nerveuse. Il le voyait. Il déboutonna doucement son short, lui donna le temps de l'arrêter. Puis la fermeture à glissière tomba. Elle ne l'avait toujours pas arrêté et il se faufile entre les deux couches de tissus.
Là encore, Emilia lui vendit la meilleure chose au monde. Ses gémissements. Il frôlait, caresser à travers le coton de sa culotte. De son côté, J.J se sentait bouillant et son entrejambe le lui faisait comprendre.
Il devait accélérer un peu les choses. De ses doigts, il écarta le tissu qui couvrait le sexe de la fille allongé à côté de lui. Elle fut surprise, mais elle le laissa faire. Elle était fiévreuse, haletante. Incapable de réfléchir rationnellement de toute façon.
Les doigts de J.J étaient trempés et il l'embrassait. Retirant ses doigts de cette zone maintenant sensible, il prit son visage en coupe.

- Je ne veux pas que tu te forces. Tu m'arrêtes si tu ne le sens pas, d'accord ?

Elle ne l'entendait pas. Emilia le voulait. Elle le voulait. Elle voulait qu'il lui fasse oublier, le temps d'un instant, les marques qu'elle porterait à vie.  J.J appuya ses hanches contre les siennes, gémissant contre son oreille. Il avait mal et il leva les yeux sur la table de chevet.

- Retire ton short.

Il tendit la main vers le tiroir.
Emilia le regarda prendre un préservatif et l'angoisse la prit rapidement. Mais elle balança son short et sa culotte. Ne l'ayant pas encore vue, J.J enfila des morceaux de plastique, balançant lui aussi ses derniers vêtements. Et se tournant, il prit un moment pour accuser le coup. Elle était nue et elle était sublime. Il se glissa contre elle, l'embrassant de nouveau et repris à caresser son entrejambe. La sensation le fit se cambrer. Il profita de ce moment pour s'aventurer entre ses jambes. Son sexe à l'entrée du sien, il attendit que leur regard s'ancre pour s'aventurer plus loin.
Emilia siffla de douleur la première fois, le stoppant dans son avancée. Les premiers coups furent lents, et J.J s'inquiétait de son bien-être. Pourtant, c'est elle qui lui demande d'accélérer. Le blond sourit dans son cou, accentuant ses coups de rein.
La demoiselle se cambrait avec délices, sa tête allant vers l'arrière, ses gémissements sonores qui le ravissaient. Il tenait à la force de ses bras et la surplombait. Et putain qu'elle est belle. Elle posa une main sur son bras, l'autre frôla son torse et Emilia se laissa de nouveau aller.