☆UTOPIE☆ [Tome 2]

Chapitre 9

POV JIMIN

Je m'étais réveillé dans un hôpital, la tête enveloppé dans un bandeau et plusieurs bandages sur mon corps, une douleur atroce en moi. Puis on m'avait expliqué ce qu'il s'était passé. J'avais été percuté par accident par une voiture avant que le chauffeur ne s'enfuie, certainement par peur d'aller en prison. Jungkook avait immédiatement appelé une ambulance mais n'avait pas pu monter avec moi ni avoir de nouvelles après mon arrivée à l'hôpital.

Ils avaient attendu mon réveil pour me demander l'autorisation de le laissé entrer. Le voici donc face à moi, me tenant la main, les yeux remplis de larmes. Je devrais le lui dire tout de suite, mais même pour moi ça paraît irréel.

JUNGKOOK : Tu vas bien ?

J'acquiescai.

JUNGKOOK : Ils... ils t'ont bien traité ?

MOI : Oui.

JUNGKOOK : Tu as mal... quelque part en particulier ?

Je déglutis.

MOI : Jungkook...

JUNGKOOK : Qu'est qu'il y a, mon bébé ?

MOI : Pourquoi... pourquoi évites-tu la question ?

JUNGKOOK : Est-ce que...

Il se mordit la lèvre.

JUNGKOOK : N'en parlons pas, concentre toi sur ton rétablissement et rentrons... tous ensemble.

Je détournai la tête.

MOI : Ils... ils ont dit que les chances pour qu'elle survive sont proche de zéro. Qu'il ne fallait pas trop espérer parce que ça révélerait du miracle...

Il y eu un long silence.

JUNGKOOK : Tu mens.

Ma vue se brouilla.

MOI : Je... je suis désolé.

JUNGKOOK : Jimin... arrête ça.

Mes larmes ruisselaient sans cesse.

MOI : O-On était trop jeune de tout façon pour avoir un enfant... c-c'est pas si grave, pas vrai ?

Il lâcha ma main.

MOI : On... on pourra réessayer et-et puis de toute façon il... il était pas vraiment voulu cet enfant, pas vrai ? Jungkook ?

Il se leva et quitta la pièce en claquant la porte.

Je ne pouvais rien faire d'autre que continuer à pleurer en me lamentant sur mon sort. Comment les choses avaient-elle put basculer aussi rapidement ? Quand on arrive au summum du bonheur, il faut toujours une redescente pour nous faire nous en rendre compte. Néanmoins, cette fois, on n'avait pas eu le temps d'atteindre cet extase, notre bonheur s'est coupé en plein milieu ce qui me donne cette sensation désagréable de frustration.

Et si je n'avais pas parlé autant de temps avec mon docteur ? Et si je n'avais pas traversé à ce moment là mais bien plus tôt ? Et si j'avais avancé plus rapidement ? Peut-être que cet enfant ne serait pas aux portes de la mort. Je le sens, quelque chose ne va pas, quelque chose à changé. Pourtant, je m'obstine à essayer de me dire que tout va bien, qu'elle naîtra un jour. Que l'impression que sa vie se dérobe petit à petit sans que je ne puisse rien y faire, n'en ai qu'une.

MOI : Mun, est-ce que tu pourrais me faire une faveur ?

Elle apparu alors en faisant une entrée, comme à son habitude, ridiculement spectaculaire.
De ses yeux ruisselait des étoiles plus brillantes les une que les autres. Elle les chassa d'un coup de tête.