☆UTOPIE☆ [Tome 2]

Chapitre 18

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ATTENTION : La scène qui va suivre contient des passages déconseillés aux lecteurs sensibles. Vous pouvez scroller jusqu'à apercevoir des vagues : ~~~       
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POV JIMIN

– Je vais te faire crier ce soir, trésor~

J'ai comme... une impression de déjà vu. Je voulais faire la remarque à Jungkook, mais il m'avait déjà retourné et s'apprêtait à me pénétrer dans le même élan. Aish... il exagère de toujours vouloir faire ça en levrette ; c'est pas que ça me dérange, c'est juste... que j'ai envie de reprendre les choses doucement et il faut savoir qu'il va super vite dans cette position.

– Ngh !!! fis-je légèrement surpris par la grosseur de... baby Jk.

Jungkook resta un moment inactif, comme pour se contrôler avant de commencer à bouger.

– T... Tu pourrais... ralentir... s'il te plaît ? demandai-je difficilement.

Merde, c'est vrai que c'est terriblement bon mais ça fait quand même un mal de chien ! C'était comme si je refaisais ma première fois. La tête posée péniblement contre le matelas et le corps crispé, je me mordais douloureusement la lèvre.

– Ça va, bébé ? s'inquièta Jungkook.

– Hm...

Il s'arrêta et me mis finalement sur le dos afin de m'embrasser tendrement. Et ce fut comme si toute la douleur que je ressentais s'était évaporée. Jungkook en enlaçait ma taille de ses bras et embrassait mes lèvres, mes joues ainsi que mon cou avec une délicatesse que je lui avais oublié. La faible lueur de la lampe de chevet me laissait à peine le distinguer et pourtant je le voyais parfaitement.

Ou du moins, mon corps ressentais la chaleur du sien si fortement que je rougissais à la simple pensée que ses abdos caressaient silencieusement mon ventre a chaque va et vient qu'il faisait. Puis, il accéléra petit à petit la cadence jusqu'à ce que je ne puisse plus retenir ma voix. Mon ventre me brûlait et le plaisir insoutenable faisait délirer mon cerveau à un point où même formuler des mots m'étais presque impossible.

Puis, sans prévenir, Jungkook se roula brièvement sur le lit, me prenant en même temps et je me retrouvai au dessus. Bordel... il veut ma mort ou quoi ?!! On était pas bien avant ?!! Aish... pourquoi faut-il toujours qu'il change de...
Soudainement, je me concentrai sur la vu que me donnait cette position : je pouvais voir parfaitement les expressions faciales de Jungkook. Dévoré par le plaisir, il avait les sourcils froncés gravement et serrait fermement sa mâchoire en lâchant des grognements graves, faiblement distingable.

Généralement, étant souvent en difficulté respiratoire, je fermais constamment les yeux quand on le faisait, ou presque, et n'avais – par conséquent – je pense jamais vu une telle expression de Jungkook. Je pris donc mon mal en patience et le laissai me faire monter et descendre sur lui en le fixant tant bien que mal. Chaque coups de reins qu'il me donnait était si puissant que j'avais l'impression que mon bassin allait se déboîter, m'arrachant des gémissement plaintifs et incontrôlables.

Puis, Jungkook se redressa vivement et, prenant mes hanches entre ses mains, il accéléra une dernière fois afin d'atteindre une vitesse folle. Je ne savais quand ou pas respirer, mon cœur résonnait dans ma tête et la température de mon corps était si élevée que j'avais l'impression de fondre. Et c'est en un dernier mouvement qu'on jouit ensemble, dans un seul et même son de voix.
On resta un moment l'un dans l'autre, reprenant nos respirations avant que je ne marmonne, la tête posée lourdement sur son épaule :

– Encore... faisons le... encore.

Il ne répondit pas.

– Jung... kook ?