Les baies du sang

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Le soir venu, les soldats se chargèrent de monter un campement militaire composé de tentes dont les trois plus grandes étaient respectivement destinées: au roi, au général et au prince. En tant que son valet, Rachid avait bien entendu le droit et même le devoir de dormir sous la tente du prince qu'il servait et puisqu'il s'agissait d'un temps de guerre ce qu'ils y faisaient n'intéressait personne. Tous les soldats de l'armée savaient que la guerre était une très bonne raison de se livrer à aux plaisirs charnels entre hommes.

Le moment de se reposer de cette grande marche était arrivé. Rachid aidait donc son prince à se relaxer les muscles en enduisant sur son corps dénudé, de l'huile essentielle extraite de noix de coco.
Il remarqua que le prince était très pensif. d'habitude, il était plus parleur mais ce jour là il n'était pas triste mais inhabituellement calme.

- À quoi pensez vous mon prince? Lui demanda-t-il.

- C'est peut-être nos dernières heures ensemble mon amour. Dit tristement le prince. Et la seule pensée que je ne te verrais peut-être plus après la bataille de demain me fend le cœur.

- Je suis sûr que non mon prince. Répondît Rachid d'une voix à la fois douce et calme. Je sais que nous sommes loin de la fin de notre histoire.

- Viens, dit le prince en le prenant tendrement par la main. Viens t'asseoir prêt de moi. Continua-t-il.

Rachid s'assît alors près de lui. Le fixant droit dans les yeux, il vit ce tourbillon de peur, à la fois mêlée à une grande passion.
Le prince s'approcha tout doucement de lui, prît son visage dans ses fortes mains pourtant d'une extrême tendresse, et l'embrassa langoureusement. Rachid ne put s'empêcher de répondre à ce baiser car en une fraction de seconde, la langue du prince élût domicile dans les profondeurs de sa bouche. Ses baisers étaient de plus en plus accentués, de plus en plus passionnés et de plus en plus exigeants d'autre chose qu'un simple baiser.
Le prince était déjà tout nu puisque Rachid l'aidait à se relaxer les muscles à travers un massage à l'huile essentielle. En un temps trois mouvements, il ôta le vêtement de Rachid et le fit coucher sur ce qui leurs servait de lit dans la tente.
Rachid se laissa faire car il comprenait exactement pourquoi le prince voulait à tout prix lui faire l'amour comme s'il n'en aura plus jamais l'occasion. Le prince laissa ensuite tout le poids de son corps tomber contre celui de Rachid. Il lui donna une fois de plus un baiser mouillé, chaud, accompagné d'un souffle respiratoire qui donnait l'impression d'être sur le point de s'arrêter.
Ayant déjà été dans cette situation avec le prince plusieurs fois, Rachid avait fini par savoir ce qui le mettait hors lui.
Il descendit donc très doucement jusqu'au pieux durci du prince en déposant un baiser partout où il le pouvait sur son chemin jusque-là. Il finit par le prendre dans sa bouche et le dévora avec une voracité sans pareille, pendant que ce dernier se tordait de plaisir. Cette impressionnant engin arrivait à disparaître, complètement enfuit dans les abîmes de la gorge du jeune valet.
Ne pouvant pousser aucun hurlement de plaisir pour ne pas rendre trop évident ce qu'ils étaient entrain de faire, le prince se mordait alors vicieusement les lèvres en gardant ses yeux et ses poings hermétiquement fermés.
D'une pression sur l'épaule, il indiqua à Rachid que s'il continuait ainsi il risquait de jouir.
Alors à son tour, il retourna le jeune valet et le bouffa chacune des deux masse merveilleusement charnues qui constituaient son postérieur avant de complètement enfuir son visage dans la fente qui les séparait comme un fauve affamé au quel il aurait été jeté un morceau de viande.
Sous la pression de cette avalanche sensationnel, Rachid ne put s'empêcher de mordre dans le linceul sur lequel ils étaient couchés pour éviter de lâcher un brouillant gémissement.
Le prince était comme enflammé et l'exprimait par sa façon de lécher, d'embrasser et même de mordre certaines parties du corps de son amoureux.
Il prît alors possession de son corps au moyen d'une pénétration toute douce et se mît à aller et venir en lui en le fixant droit dans les yeux.
Rachid laissa de temps à autre échapper un gémissement audible jusqu'aux gardes à l'entrée de la tente.
- Chuuuuuut! Était la seule chose que lui chuchotait tendrement le prince dans ce cas, sans une seul seconde arrêter son jeux de reins, source de tous les plaisirs.
Il mît ensuite Rachid sur le ventre, passa tel un étau d'acier ses deux imposants bras sous son cou en mettant les bouchées doubles au niveau des mouvements de pénétration de son membre de plus en plus dure qui, par la chaleur brûlante de l'intérieur de l'orifice annale de Rachid, lui faisait perdre tous ses sens.
Quand vînt le moment d'expulser son jus princier, conscient qu'il ne pouvait émettre aucun bruit prêtant à équivoque, il embrassa presque brutalement Rachid sous des inspirations et expirations sonnant comme des souffles d'ouragan...

SOUS LE POIDS DE LA COURONNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant