•Peindre Avec Les Yeux• [KakaSaku]

Ch 14 • Visite Surprise

Quand la désillusion choque, que les âmes s'entrechoquent, il ne reste plus personne quand la solitude résonne.

Say

La nuit allait à son terme mais les deux seuls encore éveillés c'était eux, leurs corps l'un contre l'autre, le souffle encore en haleine de leurs ébats, ils en étaient aux caresses nocturnes qui leur faisaient tant de bien. La tendresse entre eux était évidente, elle se ressentait jusque dans chaque trait de crayon ou de pinceau que Kakashi posait sur une toile en contemplant sa muse. 

Ces caresse auraient pu durer encore longtemps si Sakura n'avait pas reçu un SMS. 

- Attends, c'est peut-être important vu l'heure. Chuchota t-elle. 

Le gris grogna mais la laissa s'écarter, elle saisit alors son portable où le numéro anciennement noté "Darling ❤️" était maintenant sobrement désigné par le sobriquet "Connard". 

Connard

Bonsoir, je suis dans le train là, je serais à la maison d'ici 4h. 

🌸Sa_kura🌸

Tu parles comme si rien ne s'était passé.

Connard

J'espère te voir à la maison, on discutera de tout ça calmement

🌸Sa_kura🌸

A la maison tu y seras seul

Connard 

T'es chez lui c'est ça ? Je te préviens ma patience à des limites, je vais venir te chercher moi même si tu continues à être si insolente.

🌸Sa_kura🌸

Fais, viens qu'on rigole.

Le peintre avait tout observer par dessus l'épaule de sa belle et il la sentait trembler, il s'écarta pour passer un bas et son masque puis il la regarda, posant une main sur sa joue pour la rassurer.

"Je vais vérifier que les portes sont bien verrouillées, tu es en sécurité ici"

Il descendit et la jeune femme s'assit dans le lit et se mit à pleurer, elle ne voulait pas être faible face à lui ni face à Sasuke mais elle avait peur et venait de réaliser qu'elle ne savait pas de quoi il était capable. Pourrait-il la frapper ? Ou faire du mal à son ami et collaborateur ? 

L'Hatake revint et se trouva bien désarmé face à la scène qui s'offrait à lui, il n'avait simplement pas les mots, il vint alors l'enlacer et la rapprocher de lui, attendant qu'elle se calme. 

- Tout ira bien, je suis là, il ne peut rien.

- Ce n'est pas ça... Je ne sais pas ce qu'il peut justement ! 

- Calme toi...

- Comment veux-tu que je me calme ? Je suis responsable, c'est ma faute, je sais que c'est moi qui l'ai trompé...

- A côté de ce qu'il t'a fait ce n'est pas grand chose.

- Mais il ne m'a rien fait !

- Il a levé la main sur toi, t'a laissée pendant plus d'un mois et tu l'as entendu avec une femme alors que son frère n'en sait rien. Sakura, il dénigre tes talents, il te prend pour une bonne à rien. Et à mon avis, il y a des choses que tu ne dis pas.

- Il... il n'a jamais été très tendre verbalement avec moi. Mais c'est tout.

- Tout ? C'est déjà beaucoup, écoute... calme toi, dormons pour le moment, il faut reprendre des forces. On se chargera de tout demain.

Ils se couchèrent dans une certaine angoisse mais avec l'espoir que les choses s'arrangeront. 

Le lendemain matin, vers 11h, le réveil fut brutal, en fait ils entendaient de la chambre quelqu'un tambouriner à la porte. Alors que la rose stressait, son compagnon la calma et descendit, découvrant, comme il s'y attendait : Sasuke. 

Il lui ouvrit alors, affichant un grand sourire derrière son masque.

- Quel plaisir d'avoir ta visites, tu as fait bon voyage ? Demanda t'il calmement.

- Pas de ça avec moi. Tu as pris le temps de te rhabiller ? Sympa. Où est ma femme ? 

- Ta fiancée essaye de se calmer, viens, on va parler. 

Le taciturne ne l'était plus tellement, il grogna et suivi l'artiste dehors. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Avec qui elle t'a entendu au téléphone ? Commença t-il.

- Bon... Ok, j'ai craqué. Une des exposante à la galerie où je travaillais... on avait bu et puis... je suis devenu accro à elle.

- Accro, surtout à cran. Tu lui a parlé n'importe comment. 

- Je savais que je faisais une connerie. Mais avec Sakura... Je me lasse, ça fait trop longtemps qu'on est ensembles, il ne se passe plus rien. 

- Plus rien ? Questionna une voix derrière. 

La femme en question se tenait derrière eux, les bras ballants le long du corps, déçue d'entendre une telle chose. Voilà la situation mal partie. Un tableau que personne ne voudrait observer n'est ce pas ?

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