•Peindre Avec Les Yeux• [KakaSaku]

Ch 8 • Frôler les Erreurs

[Nda : 🌶 contenu spicy 🌶]
[Je différencie le spicy du lemon]

L'alcool brise les barrières mais il ne répare pas la culpabilité au lendemain d'hier.
Say

La porte était ouverte quand Kakashi arriva à l'appartement et il eut un coup de stress soudain en la découvrant par terre, bien qu'il se rendit vite compte qu'elle fredonnait.

– Sakura... qu'est-ce que tu fais par terre... il s'approcha d'elle.

– Je contemple le ciel ! Elle pointa le plafond en souriant.

Il soupira, passa une main sous ses jambes et dans son dos pour la porter avant de la mener jusqu'à sa chambre en grognant.

– Le plafond de la chambre est bien aussi. Il s'assit au bord du lit. Dors maintenant...

– J'ai pas envie de dormir... La rose s'approcha dangereusement de lui avec un regard enjôleur.

– S-sakura ? Il n'osa que trop peu bouger.

– Moi j'ai envie de toi...

Les yeux du peintre s'écarquillèrent. Il la fixa, ces orbites vertes plongées dans ses pupilles noir d'encre.
Elle finit par le pousser sur le lit, puis elle s'allongea sur lui en commençant à embrasser la peau pâle de son cou. Il se laissait faire sous ses mains qui devenaient exploreuses... jusque sous son haut qu'elles remontèrent.

Finalement la fleur de cerisier se releva et se débarrassa d'un pull qu'elle avait enfilé entre temps.
Il la découvrit en sous-vêtements et petit à petit, son cœur se réchauffait dans sa cage thoracique.
Le gris décida dans un élan sauvage de prendre le dessus et la plaqua brusquement dans le lit.
Ils se regardèrent encore, avec envie et appréhension... devaient-ils céder à leurs pulsions ?

Lentement, très lentement, une main douce arbora la joue couverte de l'artiste et ses doigts passèrent la frontière de son masque sans pour autant le baisser.
Il se laissa faire mais elle n'eut pas tant le temps de l'observer qu'il se jeta sur ses lèvres avec appétit.

Il entraîna la belle dans un long baiser langoureux durant lequel leurs corps se rapprochèrent encore.
Il y mit lentement fin et la regarda encore, ses joues étaient rougies par l'atmosphère tendue de la pièce, elle avait le souffle erratique de l'excitation... c'est trop pour lui.

Il cesse tout et se tourne avant de remettre son masque.

– Je ne te plaît pas tant que ça j'imagine... murmura l'Haruno.

– Si... mais c'est trop brusque... et tu le regretteras, tu n'es pas toi même... fais moi plaisir et dors ce soir... j'espère que tu auras oublié demain matin.

Il se leva et quitta la pièce sans un seul regard, la laissant seule et maussade. La fleur sembla se faner ce soir là en se glissant sous les draps.

Quand au trentenaire, ils trouva une place bien suffisante sur le canapé. Cet instant tournait en boucle dans sa tête, il l'avait trouvé si désirable sur le moment qu'il se demandait encore comment il avait pu résister.

C'est mieux ainsi, elle n'était pas sobre et surtout pas célibataire. Cette histoire aurait pu très mal finir avec son patron... en soi il était déjà allé trop loin et il le savait.

Le lendemain matin, il se permit de faire du thé avant d'aller réveiller son employée... d'ailleurs plus il y pensait, plus cette phrase était étrange.

– Debout... murmura t'il en tapotant son épaule doucement.

– Hm... Qu'est-ce que tu fais là ? Elle ouvrit un oeil pour le regarder sans bouger.

– Tu était complètement bourrée hier soir, tu m'a appelé tu te souviens ?

– Mh... non. Désolée que ce soit tombé sur toi...

D'abord il fut soulagé qu'elle ne se rappelle pas... mais avec le recul... peut-être que dans le fond il aurait aimé qu'elle s'en souvienne.
Son sourire se fana, mais elle ne le verra pas.

Peu après, ils conclurent qu'elle viendra habiter chez lui pour éviter de faire d'autres bêtises du genre et dans un souci pratique.
Elle fit donc son sac pour une semaine et ils retournèrent chez lui.

– Je suis vraiment désolée de t'imposer ça, je ferais en sorte de te déranger le moins possible. Assure t'elle en posant son sac dans la chambre d'ami.

– Tu ne me dérange pas, ça me changera de ma solitude habituelle.

– Mraw ! Fit Obito, énervé. Et lui il ne compte pas peut-être ?

– Pshhh ! Va manger au lieu de grogner toi.

Le chat repartit à ses affaires en dandinant la queue. L'idée de se faire à une intruse dans SON territoire est loin de le satisfaire.

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[Nda : Chez toi, le chat est roi. D'ailleurs le chat n'habite plus chez toi, tu habites chez le chat.]