cinq

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Sasha Calzedoni
5pm.

     Après une longue journée - à travailler au restaurant - était venu quinze heures, le moment du rendez-vous que j'avais réussi à obtenir avec cet homme, pour une entreprise dont j'ignorais encore le nom, je l'avoue.

     Mais cela ne me perturbait pas réellement, à vrai dire, j'étais tellement obnubilée par ce que cela signifiait pour moi que je n'ai pas hésitée une seule seconde avant d'accepter, et, même si je me posais des centaines de questions à propos de ce travail qui allait m'être bénéfique, je n'avais pas réellement osé lui envoyer un nouveau message, dans le seul but d'en savoir plus sur son offre.

Alors, c'est ainsi que je me retrouva face à un grand immeuble, très beau cela dit, à l'observer de la rue d'en face, me demandant soudainement si je me trouvais au bon endroit, avant de ne confirmer ma position en ayant vérifiée, pour la énième fois, l'adresse.

Il est clair que, même si rien n'est promis, je suis super angoissée à l'idée de pouvoir rater mon entretien avec cet homme, nommé Bastien Morel, alors, avant même de n'entrer dans ce bâtiment, j'inspire longuement, profitant par la même occasion de fermer rapidement les yeux, afin de bien pouvoir me concentrer sur mon but principal qui était de repartir de cet endroit avec, peut-être, un engagement.

     Une fois arrivée devant sa porte, le numéro huit, j'inspire de nouveau, cette fois-ci plus fort, avant de ne prendre mon courage à deux mains et de ne finalement toquer à la porte de ce genre de grand appartement.

     Je patiente quelques longue secondes devant cette dernière, et alors que je m'apprêtais à toquer une nouvelle fois en voyant une absence de réponse, la porte c'est finalement ouverte, sur un homme plutôt grand, au teint foncé, avec des cheveux bruns.

     L'homme en question m'accompagne jusqu'à devant une porte fermée, avant de ne toquer, et de ne me laisser seule, face à cette porte qui, finalement, après quelques secondes d'attente, s'est ouverte, sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un, que j'aurais aimé ne pas voir, du moins, pas là, maintenant.

— C'est une blague ? je lui demande doucement alors que son visage était neutre, son regard encré dans le mien.

     L'homme qui se tient en face de moi est en réalité l'homme de l'autre soir, celui que j'avais aperçu la veille dans le restaurant dans lequel je travaille et qui m'avait également laissé son numéro de téléphone.

     Face à son manque de réaction, je suis partagée entre l'hésitation de savoir ce que j'étais censée faire là, et l'humiliation que la réponse que j'avais en tête me procurait.

C'est très drôle.. je sourie faussement, avant de ne faire demi tour, dans la pièce principale.

— Attends.. il souffle en me suivant.

Une fois dans cette grande pièce qui, en réalité, semble être un studio, l'homme qui m'a conduit jusqu'à cet idiot se place dos à la porte, accompagné d'un autre homme, qui se met dans la même position que lui, me bloquant ansi le passage.

— Dégagez de là, putain ! je m'énerve soudainement, mais ils restent stoïque.

— J'ai besoin de te parler. fit le blond d'une voix rauque, dans mon dos.

asshole - plkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant