dix-huit

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Sasha Calzedoni
06pm.

     Épuisée, je marche lentement jusqu'à mon lit, le blondinet étant à mes côtés, me tenant le bras, une main placée dans le bas de mon dos afin de guider mes pas, n'étant pas encore en forme pour pouvoir me déplacer seule, avant que je ne parvienne à m'assoir au bord de mon lit, en soufflant.

— Tout vas bien ? il me questionne doucement, en s'asseyant à mes côtés.

— Oui, ne t'en fais pas, ça va.. fis-je en lui souriant doucement.

Je me déchausse comme je le peux, et je me déplace grâce à mes bras à l'autre bout de mon lit, mais je secoue doucement la tête lorsque le polonais veut essayer de m'aider.

Rapidement, je finis par m'allonger dans mon lit, en soufflant de soulagement, contente d'être enfin posée, avant qu'il ne positionne délicatement la couette sur mon corps encore tremblant, malgré les deux cachets que j'ai ingérés.

Il s'assoit à mes côtés, et me caresse doucement les cheveux, souhaitant probablement m'apaiser, et je mentirais si je disais que cela ne fonctionnait pas.

Le silence est présent dans la pièce, mais il n'est pas gênant, loin de là, il est simplement apaisant, et je passe lentement mes mains sur mon visage afin d'essuyer les larmes presque sèches qui étaient encore sur mes joues.

— Merci.. je chuchote timidement en me tournant légèrement vers lui afin de le regarder.

— Ne me remercie pas Sasha, il me répond sincèrement en me souriant doucement, j'ai rien fais de spécial, c'est toi qui a assurée, vraiment !

— Non, je lui sourie en retour, je pense que tu te rends pas compte de ce que t'as pu faire pour moi, depuis le début..

Il rit amèrement, ne supportant probablement pas le fait que je le met en valeur, mais, pourtant, je me devais de le faire, parce que, sans lui, je pense, et j'en suis même sûre, que tout ça aurait été plus compliqué.

— Arrête, tu veux ? il souffle J'ai rien fais du tout, je te le répète.

— Tu sais, on ne se connais pas vraiment, mais j'ai réussi à cerner cette façon que tu as de te braquer quand tu sens que tu perds l'assurance que tu peux avoir, je lui explique, les yeux mi-clos, et je sais que tu ne veux pas être méchant, mais que toi aussi tu as dû encaisser cette situation avec moi, d'une façon ou d'une autre, et j'aurais vraiment voulu que ça se passe autrement, parce que je pense que tu as d'autre chose à gérer, alors.. je souffle à mon tour lorsque je me rends compte que la fatigue me fais dire bien trop de chose que je ne suis pas censée dire, ..je suis désolée.

— Et moi j'ai cerné que la fatigue te fais dire que de la merde. il claque, et au lieu de me vexer, je ricane.

— Tu n'as pas tord ! j'acquiesce Mais ça ne veux pas dire que je ne pense pas tout ce que je te dis, bien au contraire ! C'est juste que la fatigue me permet d'avoir plus d'assurance pour pouvoir dire les choses que je pense vraiment.

— T'aurais jamais dû prendre deux cachets, la prochaine fois c'est mort ! il rit avant de m'embrasse la jour Aller, dors bien l'italienne.

asshole - plkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant