neuf

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Sasha Calzedoni
9pm.

Il est vingt-et-une heure lorsque je finis le travail, ce soir là, et, ayant bien retenu la leçon de l'autre soir, avec ces mecs, j'ai de suite appelé un taxi, afin qu'il puisse me déposer chez moi, pour une question de sécurité.

Je n'ai pas eu de contact avec le polonais depuis le soir où il m'a déposé chez moi, après la discussion qu'il m'a forcé à avoir avec lui, et, même s'il avait tenté de m'envoyer un message afin de savoir si j'allais bien, j'ai préféré ne pas lui répondre, ne souhaitant pas réellement avoir une quelconque relation d'amitié avec lui.

Une fois rentrée chez moi, je pose mon sac à main sur l'une des chaises de la table à manger, avant de ne me doucher, en compagnie d'une musique italienne, comme à mon habitude, et, alors que je chantonnais le refrain de cette dernière, tout en me démêlant les cheveux, le corps encore tout humide enroulé dans une serviette mi longue, j'ai entendu la sonnette de mon appartement retentir.

En premier lieu, j'ai froncé les sourcils, me demandant bien qui pouvait venir me rendre visite à une heure pareille, mais, alors que la sonnerie à refait son apparition deux autres fois de suite, je me suis finalement empressée de poser mon peigne sur le rebord du lavabo de ma salle de bain, avant de ne baisser le son de ma musique, et de ne trottiner jusqu'à cette dernière.

— Une minute ! m'écriais-je en entendant la sonnette pour la énième fois J'arrive, j'arrive !

Je m'arrête nette devant la porte, et je sens les battements de mon cœur s'accélérer lorsque je me rends compte que, la — ou les — personne(s) qui se situent devant ma porte ne cesse pas une seule seconde d'appuyer sur la sonnette, alors que, à peine quelques secondes plus tôt, j'avais hurlée que j'arrivais.

Désormais, j'avais un mauvais pressentiment, notamment par rapport à cela, et c'est ainsi que je me suis décidée à observer qui se trouvait devant ma porte, grace au petit troue sur cette dernière, fait à cet usage.

Rapidement, j'ai senti mon cœur faire des bonds dans ma poitrine, et je fu obligé d'apposer ma main sur ma bouche, tant le choque était présent, alors que je sentais cet affreux liquide emplir mes yeux, ne demandant qu'une chose ; pouvoir rouler sur mes joues.

— Aller ma jolie, gronda cette voix, tout en riant, ne fais pas la timide, et ouvre-nous la porte !

     Derrière la porte se trouvait en réalité cet homme, celui de l'autre soir, celui qui m'avais fait des attouchements et qui souhaitait probablement me violer, accompagné de ses deux amis, ainsi que de trois autres hommes, à la même carrure que lui, que je n'avais jamais aperçu auparavant.

     Ils étaient donc six hommes devant ma porte d'appartement, à se mettre à tambouriner sur la porte d'entrée afin que je leur ouvre, alors que j'étais une proie facile, seule dans mon appartement, en serviette.

Merde.

Mais comment avait-il pu trouver mon appartement ? Et pourquoi tentaient-ils tout pour que je leurs ouvrent ?

Ces mecs semblaient n'avoir pas compris le message que leurs avait laissé le polonais, l'autre jour, lorsqu'il s'en était pris physiquement à l'un d'entre eux ?

     Toujours la main scotchée sur la bouche, les joues désormais trempées, le corps tremblant, je continue de faire de petits pas en arrière, toujours dans un silence de mort, avant que mes cuisses ne percutent la table, me faisant légèrement sursauter, et qu'une idée ne m'abrite aussitôt l'esprit.

     Délicatement, et dans le plus grand des calmes, je sort mon téléphone de mon sac à main, avant d'aller dans l'application "téléphone" et de ne sélectionner le contact "Bastien Morel", qui est le nom et le prénom qu'il avait utilisé la veille, afin de ne me mener en bateau.

     Je colle mon téléphone à l'oreille une fois que l'appel est en cours, et c'est au bout de la troisième sonnerie qu'il répond, avec toujours cet air taquin qu'il avait l'habitude de prendre, avec moi.

Polak — Qu'est-ce que tu me veux, l'italienne ? il me questionne, en riant légèrement Genre je t'envoie des messages et tu ne me réponds pas, mais là, tu m'appelle, comme si c'était normal ?

Sasha — S'il te plaît, je chuchote, la voix tremblante, j'ai besoin de toi..

Polak — Qu'est-ce qu'il y a ? il s'empresse de me demander, s'étant bien rendu compte que mon ton était différent.

Je soupire, plus qu'angoissée, et alors que j'entends ces mecs taper fort sur ma porte, je me rends compte que la colère les gagnent.

Polak — Sasha, putain ! il s'énerve soudainement, en voyant mon absence de réponse Dis-moi ce qu'il t'arrive, merde !

Les larmes sont nombreuses sur mes joues, et j'essaye tant bien que mal de reprendre mon souffle, avec difficulté.

— On sait que t'es là, espèce de salope ! hurle l'un d'entre eux, en tapant plus fort sur la porte Dépêche toi de nous ouvrir la porte si tu ne veux pas qu'on la défonce afin d'entrer !

Polak — Putain, merde ! il s'écrit C'est quoi, ça encore ? Qui est le fils de pute qui vient de dire ça, Sasha ?

Sasha — Je t'en prie.. sanglotais-je, malgré moi Fais quelque chose, s'il te plaît.. Ils essaye de rentrer chez moi, et je ne peux rien y faire..

Polak — Écoute moi, Sasha ! il me dit rapidement, alors que j'entendais une porte claquer de son côté Vas te cacher dans une pièce, loin de la porte, et enfermes toi, d'accord ?

Sasha — D'accord.. j'acquiesce, en me dirigeant vers ma chambre, là où je me suis enfermée, quelques secondes plus tard.

Polak — Vérifie que ta fenêtre soit bien fermée, et, si possible, ferme ton volet, le plus silencieusement possible.

Sasha — C'est bon, lui fis-je part en essayant de respirer le plus tranquillement possible, c'était déjà fait..

Polak — Écoute, je suis sur la route, et je devrais être là dans moins de cinq minutes, alors, toi, tu as juste besoin de te calmer, et de rester là où tu es, d'accord ? il s'empresse de me dire Je me charge du reste, Sasha, mais essaye de te détendre, tout vas bien se passer, ne t'en fais pas..

•••

holà, comment allez-vous ?

j'espère que ce chapitre vous aura plu, malgré qu'il soit plutôt court, c'est vrai.

n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, c'est toujours important d'avoir les avis des lecteurs, afin de pouvoir s'améliorer !

prenez bien soin de vous ainsi que de vos proches,
à très vite,
love<3

asshole - plkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant