douze

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Sasha Calzedoni
11pm.

— Attends, le polonais m'hurle dessus, t'es entrain de m'dire que ton putain de frère est prêt à payer quelqu'un pour te violer ? Tout ça pour que tu reparte dans ton pays natal ?

— S'il te plaît, fais en sorte qu'ils arrêtent de se battre.. je chuchote, épuisée Je ne supporte pas ça..

— Non ! il s'écrit soudainement, et je vois dans son regard qu'il est perturbé par mes précédents propos Putain, mais comment tu peux me sortir que ton frère est prêt à te causer du tord, jusqu'à même te faire faire du mal physiquement et psychologiquement, puis après me demander d'arrêter ce qui es entrain de se passer, comme si j'étais l'responsable ?

     Ma tête retombe lourdement sur le haut du canapé, et je repense à ce que mon frère m'a probablement fait subir, tandis que de nouvelles larmes ne viennent inonder mon visage à cette pensée.

     D'un revers de main, j'essuie rageusement les quelques marques de faiblesse qui étaient disposées sur mes joues, et lorsque je relève la tête, je me rends compte que le blond n'est plus là, alors un soupir de soulagement s'échappe d'entre mes lèvres, en pensant au fait qu'il soit parti arrêter tout ce raffut.

     Hélas, il revient quelques secondes plus tard dans le salon, les yeux, encore et toujours, emplis de haine, les mâchoires contractées, alors qu'il tient fermement ce mec — celui qui tentait d'entrer en contact avec moi tout à l'heure, le même qui m'a fait des attouchements l'autre jour — par le col de son tee-shirt, avant de le pousser sur le sol, entre nous deux, alors que son regard noir entrait de nouveau en contact avec le mien, me brûlant littéralement la rétine.

     L'homme qui désormais se trouve face à moi, à quatre pattes sur le sol, relève la tête vers moi, avant de ne sourire de façon machiavélique, faisant ainsi en sorte que j'étais la seule personne à pouvoir le voir agir ainsi, alors qu'il se léchait les lèvres en sang rapidement, presque comme s'il était impatient de voir ce qui allait se dérouler, tandis que je resserrais la serviette autour de mon corps.

— Baisse les yeux. grogna sèchement le polonais, me donnant ainsi l'impression qu'il avait entendu ma prière. Tout de suite ! s'écria-t-il soudainement par la suite, en s'étant aperçu que cet homme ne lui avait pas obéi.

     Finalement, son regard se pose sur le sol après la seconde prise de parole du blond, me faisant soupirer de façon imperceptible.

— C'est quoi ton blase ?

     Le brun rit doucement avant de ne remonter son regard sur moi, et de se mordre la lèvre, me donnant ainsi une multitude de frissons.

— Oh, j'te cause, connard ! rage Polak en se rendant compte que le concerné ne répondait pas.

— Tristan. il répond assez calmement, et je vois bien que ça a le don d'agacer le polonais.

— Très bien. il acquiesce, et se gratte doucement sa fine barbe, semblant en pleine réflexion avec lui-même Alors, on va faire simple, Tristan, tu as dix secondes pour me dire ce que tu fais ici, et ce que tu veux à cette nana, avant que je ne me décide à te faire goûter les plus belles tortures qu'les chiens d'ton genre mérites réellement, c'est clair ?

asshole - plkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant