asshole - plk

onze

— Point de vue omniscient —
10pm.

— Bon, on va faire simple, tu veux ? gronda le polonais qui venait d'arriver et Sasha relève finalement le regard vers lui, avant de ne croiser le sien Tu dis à tes potes de la lâcher tout d'suite, et vous r'tournez dans ton bat' tout pété, c'est clair ?

— Sinon quoi ? l'homme qui se tient en face de la jeune femme pouffe avant de se retourner vers le blond.

     Les traits de Mathieu se tendent rapidement, et, soudainement, il est pris d'une irrésistible envie de lui arracher la tête. Il le reconnait, ce type, c'est le même qui a tenté d'abuser l'italienne l'autre jour, et lorsqu'il repense à la façon dont lui et ses potes l'avaient bien amoché, il ne pu s'empêcher de se dire qu'ils n'avaient sans doute pas frappé assez fort.

     Derrière lui, sa bande se demandait également comment un tel scénario était possible, et, voyant le silence incommensurable qui s'était installé après qu'il se soit retourné vers eux, il ne pu s'empêcher de rire avec sarcasme, tandis que le blond sentait ses nerfs lâcher petit à petit, forçant ainsi l'un des gars de la bande à rétorquer.

— J'pense sérieusement qu'tu d'vrais réfléchir à c'que t'es entrain d'faire, mec, parce que, qu'on soit clair, la dernière fois c'est nous qui avions insisté auprès d'Polak pour t'laisser partir, mais, crois-moi bien, là, on aura beau faire tout c'qu'on veux, s'il a décidé de t'faire saigner, tu saignera, et tu baignera dans ton sang. le prévenu Lisko', le plus calme de tous Alors, vraiment, j'pense qu'il est préférable qu'tu rentres chez oit.

— Sauf qu'la différence, c'est qu'aujourd'hui j'suis pas tout seul, mon pote.

— Déjà on est aps tes potes, alors détends-toi, compris ? le blond rétorque aussitôt, le faisant rire de plus belle J'sais aps c'que t'imagines, mais si tu la lâche pas tout d'suite, tu vas vraiment prendre chère, ça c'est clair.

— Viens me voir alors, il le défie, j'attends qu'ça moi.

— Ça tourne pas rond dans ta tête, c'est pas possible wesh.. s'énerva à son tour le meilleur ami du polonais, Ormaz.

— J'te préviens, gronda Mathieu, hors de lui, près à sauter sur sa proie, m'chauffe pas d'trop, parce que, la vie d'oim, si j'commence, ça servira à rien de m'supplier d'arrêter.

— Soit pas timide, et viens là, si tu veux pas qu'on fasse du mal à ta p'tite protégée. il lui sourit arrogamment D'ailleurs, l'Polak avait dit à personne qu'il avait enfin décidé de s'caser, il est malin, lui.

— C'est aps ma meuf, il lui sourit de la même façon, raconte pas d'la merde comme aç.

— Genre c'est pas ta meuf, mais c'est la deuxième fois en moins d'une semaine que t'es sur le point de t'battre, pour elle ? Quel bail ?

— Y'a aps de bail. il rage On touche aps une meuf, c'est tout. On t'a sûrement pas éduqué, mon pauvre p'tit, mais toucher une meuf, c'est contraire au principe d'base. Y'a qu'les tafiole qui s'y frotte.

— Oh, t'es homophobe, en plus ?

— Moi homophobe ? il rit à plein poumons Non, on touche juste pas à une meuf, fils de pute.