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            Une fête d’anniversaire. Mon frère a tellement insisté que je l’ai laissé organiser sa fête. C’était intéressant mais j’ai juste envie de voir une seule personne. Arlinda. Je suis resté impatiemment devant la porte l’attendant mais elle ne venait pas. Ce n’est qu’au moment où je voulais rentrer à l’intérieur que le portail s’ouvrit. Arlinda venait d’arriver. Elle salua le gardien au passage et marcha dans ma direction.

Moi : Salut. Comment tu vas ?

Elle : Bien et toi ?

Moi : Ça va. Tu es en retard tu sais.

Elle : ça n’a pas été facile de convaincre ma tante. Sans oublier Aziz qui n’arrêtait pas de trouver des excuses pour que je reste à la maison.

Moi : Je comprends.                

         Je pris sa main dans la mienne et on rejoignit les autres à l’intérieur. La fête s’annonçait bien jusqu’à ce que je remarque le visage inquiet d’Arlinda. Elle était sortie entre temps pour passer un appel et depuis elle est inquiète. Je n’abordai pas le sujet. Ce n’est qu’au moment où les lumières ont été éteintes pour laisser place au jeu de lumière pour la danse que je me suis approché d’elle.

Moi : Arlinda.

Elle : Hum.

Moi : Viens avec moi.

Elle : Ok.                       

        Je pris sa main et je l’amèna avec moi sur la terrasse. Les lumières sont éteintes et on n’a une vue sur la ville.

Moi : On peut discuter ?

Elle : Oui. Tu ne veux pas allumer les lumières.

Moi : Non je ne veux pas que quelqu’un remarque une présence et vient déranger.

Elle : Ok. Alors de quoi tu veux qu’on parle.

Moi : J’espère que  ma question ne te dérangeras pas. J’aimerais savoir avec qui tu étais au téléphone tout à l’heure

Elle : Ne t’inquiète pas. C’était juste Aziz.

Moi : Il y a un problème ?

Elle : Non. Aucun. Il voulait juste m’informer que  les parents sont sortis. Ils sont partis au cinéma en ville. Ils reviendront demain matin.

Moi : C’est tout ?

Elle : Oui.

Moi : Alors pourquoi tu es inquiète ?

Elle : Je ne suis pas inquiète.

Moi : Je ne te connais pas peut être assez mais, pour le temps que je te connais, tu évites les regards quand tu mens ou quand tu es gênée  ou aussi quand tu t’en fous de ce qui se passe. Et là, on n’est pas dans une situation gênante et tu t’en fous pas de moi donc tu mens.

Elle : …….

Moi : Dis-moi ce qui ne va pas.                    Demandais-je en prenant ses mains entre les miennes. 

Elle : Je ne veux pas rester seule à la maison avec Aziz.

Moi : Mais pourquoi ?

Elle : Il va encore essayer de me toucher.

Moi : Comment ça encore. Il avait déjà essayé de te toucher ?

Elle : Oui contre mon gré.                        Alors là j’étais choqué. C’est aller là-bas.

Amoureuse de mon Meilleur Ami Tom1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant