Amoureuse de mon Meilleur Ami Tom1

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        Le lendemain, je me réveille dans une chambre qui n’est pas la mienne. Je regarde autour de moi et ce qui s’est passé la veille me reviens à l’esprit. Mais Mickaël n’est pas là.  Je regarde l’heure. Six heures. Merde. Je me lève et m’empresse de sortir. Malheureusement je me cogne contre Mickaël.

Moi : Pardon. J’étais pressée.

Lui : Ne t’inquiète pas. Tiens, va dans la douche et brosse toi vite les dents. J’ai  mis un complet de pull là-bas. Tu pourras te changer

Moi : Merci.    

       Je me dépêche d’aller faire ma toilette et j’enfile le complet. Mais je n’ai pas compris pourquoi il m’avait payé un demi-maillot. J’enfile quand même et je le rejoins au salon où il me donne deux paires de crêpe que je mets. En route je le remercie

Moi : Merci. Mais t’aurais pas dû me prendre un demi-maillot.

Lui : Si. Je vais te déposer au bord de la route non loin de ta maison. Une fois sur place dis leur que tu es allée faire du jogging

Moi : Tu crois que ça va marcher ? 

Lui : Oui. Désolée de ne pas t’avoir  réveillée à temps.

Moi : Ne t’inquiète pas.  Du coup je repasse à la maison prendre ma robe et mes escarpins.

Lui : Oui. Sinon si tu le prends maintenant elle te demandera si tu as gardé la robe pour faire le jogging.

Moi : OK.

        Il gare la voiture dans un coin et me retiens quand j’ai voulu descendre.

Moi : Un problème ?

Lui : Oui.               

        Il m’embrasse avant qu’on ne marche ensemble. Il ne s’est retourné que quand je suis rentrée dans ma maison ou Aziz m’attendait déjà.

Lui : Enfin tu es rentrée. Je viens de quitter ta chambre.Moi : Tu dormais quand je suis rentrée hier.      

       Il me regarde étonné mais je fais mine de rien.

Moi : Ne me regarde pas comme ça. Je suis sortir courir un peu. J’en ai le droit non.

Lui : Ouais mais ce n’est pas de tes habitudes. C’est ce qui m’étonne.Ton complet te va bien quand même. 

Moi : OK. Je vais me changer.                 

         Je savais qu’il allait me suivre. Une fois dans ma chambre, j’ai direct fermé à clé. Je ne calcule pas ses dires et me couche sur mon lit après avoir pris un bon bain. Heureusement je suis venu avant les parents qui ont finis par débarquer que dans l’aprèm. Quant à moi je passe mon temps enfermée dans ma chambre quand les parents ne sont pas là. Les résultats du baccalauréat étaient positifs. Pour la rentrée universitaire c’est à Aziz de me guider mais je ne lui dis rien quand je veux me rendre au campus. Au cas contraire il ne me laissera pas tranquille. J’ai plutôt demandé de l’aide à Mickaël. Ma tante refuse toujours de me croire au sujet d’Aziz. Cela devient insupportable. J’ai soif et il n’y a pas d’eau dans ma chambre. Je sors pour en prendre et quand je passe devant la chambre des parents j’attends mon nom. Curieuse que je suis-je m’arrête pour écouter.

Ma tante : Tu ne peux pas faire ça.

Alphonse (Père d’Aziz) : Et pourquoi pas. Je n’ai pas les moyens pour qu’elle commence l’université. Et puis Aziz travail déjà. Il pourra prendre soin d’elle. Il est temps pour elle de s’installer dans la chambre d’Aziz.QUOI ! Il veut que je m’installe dans la chambre de son fils pour quelle raison.

Alphonse : Il est temps pour elle qu’elle sache que ses parents sont morts dans un accident de voiture et cela depuis la veille de son examen. Et ses parents pauvres qu’ils sont avait déjà donnée sa main à mon fils avant même leur accident. Et toi, je compte sur toi pour le lui dire. Dis-lui aussi que tu n’es pas sa tante. Là c’est le choc total. Elle n’est pas ma tante.  C’est donc pour cela que Aziz n’arrêtais pas de me déranger. En plus mes parents  lui ont donnée ma main sans mon avis. Je retourne dans ma chambre. J’oublie l’eau. Mes larmes menaçaient de jaillir. Je finis par y céder. J’étais vraiment brisé. Mes parents m’ont laissée dans  les mains d’une famille que je croyais mienne jusqu’à ce jour où j’apprends leur mort et qui puis être cette famille deviendra ma belle-famille contre mon gré. Comment vais-je m’en sortir ? J’ai promis à Mickaël me préserver pour lui et maintenant j’apprends que ma main est déjà donnée à un homme que je n’aime pas. Que dirais-je à Mickaël ? Mon calvaire venait elle de commencer ? Tant de questions sans réponse. Qu’est-ce que je deviens ? Je ferme la porte à clé quand j’entends des pas s’approcher. Je ne voulais voir personne. Le lendemain je me réveil tôt pour sortir de la maison juste pour me détendre. A mon retour je ne vois pas mes affaires dans ma chambre. Je fais mine de rien et demande à celle que je considère comme tante ou sont mes affaires.

Elle : Dans la chambre d’Aziz.                 

            Ok. J’ai compris. Je dois maintenant m’installer dans la chambre d’Aziz entant que sa femme. Mais quand on n’y réfléchie je n’ai pas été doté. Je n’ai pas été à la mairie pour signer un quelconque acte de fiançailles. Avantage pour moi de ne pas m’installer dans sa chambre.

Moi : Ok.

Elle : Tu sais Arlinda tu dois savoir….

Moi (la coupant) : Que Aziz est mon mari et que tu n’es pas ma tante comme on me la faire croire depuis un certain temps. Je dois aussi savoir que mes parents sont morts suite à un accident. Je ne sais pas combien de fois je vous ai désobéir mais si je m’en rappelle je ne l’ai jamais fait. Mes parents sont pauvres c’est vrai mais ils m’ont tjrs donnée ceux dont j’ai besoin. Seriez-vous capable de me donner cela ? Seriez-vous à la hauteur ? Une chose dont je suis sûr c’est que vous n’arrivez pas à la cheville de mes parents. Compter pas sur moi pour m’installer dans la chambre de votre fils.

Alphonse intervenant : Oh que si tu le feras.

Moi : Et pour quelle raison ?

Alphonse : Parce que tu es sa FEMME                 

        Il a bien insisté sur le mot. Mais il est hors de question que je m’installe dans la chambre là-bas.

Moi : Eh bien. Ok. Mais je ne suis pas doté si je ne me trompe pas. Je n’ai jamais signée un acte de fiançailles. Alors dites-moi à quelle moment lui et moi on n’est fiancées ?

Alphonse : Bientôt vous le serez. Ne t’inquiète pas.

Moi : Ok. Jusqu’à preuve de contraire je ne m’installe pas dans la chambre de votre fils. A bon entendeur salut.                   

            Je sais que je ne me suis pas adressée à eux poliment. Mais si je ne commence pas maintenant et que je reste soumise je n’en m’en sortirai pas de leur étreinte. Je vais dans ma chambre sors une caisse de sous le lit. Je l’ouvre et ramasse l’argent qu’elle contenait. Mes économies de six ans. Je compte et heureusement je suis à une somme de six cent mille. Je le mets dans sac à dos et vais dans la chambre d’Aziz. Je ne peux pas prendre ma valise sinon ils vont remarquer que je veux m’enfuir. Je prends donc quelques vêtements que je range dans mon sac au dos et quelques-uns dans un petit sac. Aziz est allé jouer avec ses amis. Les parents sont allé je ne sais ou. Je profite de ce moment pour libérer le plancher. Je suis sortir mais  avec une autre identité. J’ai mis une perruque de ma mère pour cacher mes cheveux, des lunettes et un chapeau. Tout ça pour que personne ne reconnait mon visage.Une fois assez loin de la maison, je vais chez Mickaël. Vous allez trouver bizarre que je ne pleure pas mes parents mais, croyez moi je ne fais que retenir mes larmes. Je ne pouvais pas être faible devant eux. Au cas contraire ils allaient s’en servir contre moi. Ma mère avait-elle vu cela venir ?  Est-ce  pour cela qu’elle m’a demandé de cotisée en plus des cents milles qu’elle m’avait remis avant de m’amener chez Alphonse ? Je ne saurais le dire.