Harry, accompagné de ses deux meilleurs amis , Hermione Granger et Ronald Weasley, ainsi que Neville Londubat, Luna Lovegood et Giny Weasley, se trouvait dans un compartiment du Poudlard Express. Ils étaient sur le point de commencer leur septième année, à l'exception de Ginny la benjamine du groupe, qui entamait sa sixième année.
La joyeuse troupe d'amis échangeait ensemble des anecdotes de leurs vacances, riant, se chamaillant, mais souriant tout de même.
Luna avait passé ses vacances avec son père, éditeur du Chicaneur. Neville et son crapaud s'étaient rendus en France avec sa grand-mère. Harry, pour sa part, avait préféré séjourner chez les Weasley, évitant ainsi les Dursley.
Ginny souligna avec humour : "Deux mois avec les Dursley à Privet Drive ? C'est limite suicidaire."
Cependant, l'atmosphère joyeuse du compartiment fut brisée lorsque Ginny s'inquiéta de la jeune fille brune, cheveux en bataille, le regard dans le vide et les sourcils froncés près de la fenêtre où, le paysage défile à mesure que le train se rapproche de Poudlard.
Sa meilleure amie s'approcha d'elle et lui demanda :- Hermione, tu n'es pas d'accord ?
Aucune réponse, rien, le néant.
- Hermione Jean Granger ici Ginny Molly Weasley qui te parle, y a-t-il quelqu'un sur cette planète ? Vous me recevez cinq sur cinq ?
Toujours rien. "Aux grands maux, les grands remèdes" pensa la jeune fille déterminée au cheveux rouges feu "Un petit coup devrait la ramener sur terre vite fait bien fait". Ce qui provoqua une rédaction brusque d'Hermione.
- Hey Ginny ! C'était mes pauvres côtes ça ! S'écria la Gryffondor.
- Oups 'Mione je n'ai pas fait exprès voyons, toutes mes profondes excuses. Dit-elle, un sourire en coin. Au moins, t'es revenu avec nous. Je te demandais si ça allait ? Tu n'as pas parlé depuis deux, trois heures. Même en fait depuis qu'on est dans le Poudlard Express ! Rigola-t-elle en regardant la vérité en face.
- Ça allait très bien jusqu'à ce que tu me mettes un punaise de coup de coude volontairement !
- Ne change pas de sujet Hermione. Je suis ta meilleure amie, et pas de chance, je vois bien que tu es soucieuses. Alors dis à maman Ginny qu'est ce qu'il t'arrive, où je te force avec du Veritaserum. Petit conseil : il faut toujours avoir un flacon dans sa poche si on a une meilleure amie têtue, retient le bien. Plus sérieusement, quelque chose te tracasse non ?
- D'accord de toute façon te connaissant tu ne comptes pas lâcher l'affaire donc bon, suis moi 'Ginn, j'ai besoin de me dégourdir les jambes, j'en peux plus d'être assise là à ne rien faire.
- Non, je ne comptais pas te laisser, tu me connais parfaitement bien et oui je te suis. Répondit Ginny fière d'elle, sourire jusqu'aux oreilles.
Hermione se leva, fit également un petit sourire à l'élu qui voulait dire "T'inquiètes pas, ça va". La rousse suivie la Gryffondor hors du compartiment n°12.
Les deux jeunes filles marchèrent le long du couloir dans le silence le plus total et au bout d'un petit moment, elles croisèrent la sorcière qui vend, comme chaque années, de quoi rassasié les estomacs affamés des adolescents mais également de leur faire une crise de foie - comme Ron l'année dernière - durant le trajet aller et retour.
- Bonsoir mes enfants. Vous voulez quelque chose ? Des chocogrenouilles ? Des gommes de limaces ? Des dragées surprises de Bertie Crochue ? Qu'est-ce qui vous ferait plaisir, dites moi tout ?
- Ça va aller mais on ne va rien prendre pour l'instant, merci quand même. Répondit Hermione en faisant un mince sourire et en la regardant s'en allée dans les couloirs, répétant en boucle la même chose.
Ginny, qui ne perd jamais le nord, lui demanda une nouvelle fois :
Oui, c'est limite de l'harcelment.
- Allez, dis moi ce qui ne va pas bon sang Hermione !
La concernée se retourna lentement pour avoir le temps de chercher ses mots.
- T'inquiètes Ginny, ça va, c'est juste que Dumbledore n'est plus là cette année. La répartition et le banquet ne vont pas se passer comme on les connaissait depuis tant d'années... Mais je ne dis pas que McGonagall ne va pas pouvoir reprendre le poste ! Au contraire, je ne doute pas qu'elle vas gérer ben évidemment ! C'est juste que ça me déstabilise un peu... Mais c'est tout ne t'inquiètes pas, ça n'en vaut pas la peine, ok ?
- D'acc et il y aura des changements, c'est sûr, mais on est tous là, on se sert les coudes tout ensembles. Dit Ginny en prenant Hermione dans ses bras pour la rassurer et l'apaiser.
- Granger, Weaslette, vous n'êtes pas le centre du monde. Il y a des personnes qui voudraient passer dans ce couloir déjà assez étroit, donc pas la peine que vous restiez là bêtement, au milieu à ne rien foutre !
La Gryffondor se raidit sur place.
Cette voix.
Cette voix de mangemorts dans son dos.
Cette voix de serpent a son sang, de pervers, d'idiot, de con.
Cette voix qui glace le cœur et donne des frissons quand on sait à qui elle appartient.
Cette voix de Malefoy qui coupe le souffle qu'en ont l'entend et qui met une tension palpable dans le couloir du Poudlard Express.- Dégage Malefoy !
- Oh, la petite Weasmoche se fâche. C'est si mignon. Rigola-t-il. Comment tes parents on fait pour te payer cette nouvelle robe de sorcière d'ailleurs ? Ils ont fouillé les poubelles ou attends... peut être, qu'ils ont demandés au vieux tas des mornilles ? À non ! Suis-je bête ! C'est vrai, ce vieux tas de débris est mort. Quel dommage, il ne pourra plus protéger bébé Potter et ses chiens de garde ! Dit-il ironiquement alors que Ginny s'était tue immédiatement.
Hermione Granger ne pouvait pas le laisser insulter sa meilleure amie ! Espèces de sale serpentard à son sang !
•••
Et voilà le premier chapitre terminé !
Ne restez pas sur les premiers chapitres, car ils sont juste là pour placer l'histoire.
N'hésitez pas à me laisser vos commentaires (que je lis tous)
Et merci de lire ma fanfiction <3
VOUS LISEZ
À contre sens... [Dramione]
FanficQue se passerait-il si Drago était un danger public pour Hermione ? Et si Hermione avait un demi-frère caché ? Et s'ils étaient tout d'eux, deux êtres possédés ? Une folle histoire d'amour qui paraissait totalement impossible, entre deux ennemis, se...