Chapitre 1

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Je vis un parchemin blanc, sur lequel étaient inscrits, en lettres dorées ces mots :

1 Corinthiens 1:27-28

[27] Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes;

[28] et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont,

Intriguée par ces mots, j'entrepris de les relire à plusieurs reprises, quand, je fus secouer par une violente claque, et que je me levai en sursaut, pour finalement réaliser que je venais de sortir d'un profond sommeil et d'un rêve.

La retentissante voix de maman Sophie me ramena totalement à la réalité.

Maman Sophie : où as tu laissé mon couteau de table ? Ramènes le et viens nettoyer les fruits pour ma salade.

Ça fait un moment que je t'appelle, mais madame m'ignore, parce qu'elle veut continuer à dormir après 5h du matin. Penses-tu que tes dures oreilles me serviront de petit déjeuner ?

Moi : je n'ai pas pris vôtre couteau maman Sophie, je ne l'ai pas touché.

Maman Sophie : menteuse, cherches mon couteau je t'ai dit.

Et ça recommence. C'est ainsi que chaque jour, du lever du soleil à son coucher, je fais l'objet d'injures, d'humiliation et de coups dans cette maison.

J'ai donc hâte de la reprise des cours pour le compte de cette année académique.

Moi, c'est Sarah SANTIBANEZ. Je suis mexicaine d'origine, adoptée depuis la naissance, par le couple béninois Nestor et Sophie BASSAN d'où j'acquiers la nationalité béninoise par adoption.

J'entrepris de chercher le fameux couteau afin d'éviter la prochaine foudre d'injures qui pourrait s'abattre sur moi.

je le retrouvai chez Laurence, la benjamine de maman Sophie, qui l'avait gardé dans sa chambre après l'avoir utilisé la nuit dernière.

Je me mis à couper en tranches les pommes et les oranges, après les avoir lavé et épluché, puis j'ajoutai les tranches de banane.

J'allais remettre le tout à maman Sophie lorsque, je fus bousculer par Laurence qui entra en trombe chez sa mère en criant :

Laurence : maman, maman, j'ai une grosse migraine parce que Sarah m'a tapé sur la tête pendant que je dormais.

Bam, la paume de maman Sophie s'abattit sur ma joue.

Moi : pourquoi me cherches tu les ennuis Laurie ? Tu étais réveillée quand je suis venue te demander le couteau de maman que tu m'as toi même remis.

Maman Sophie : je ne suis pas ta mère bâtarde. D'où tu touches à mon enfant ? Est ce le couteau de ta mère ? Est ce ta mère qui l'a acheté pour que tu touches à ma princesse ? Dégages de ma vue!

Blasée, je retournai à la cuisine. Je rangeai la salade de fruit au frigo, puis je me mis à faire la vaisselle, le visage inondé de larmes. Après la vaisselle, je fis le serpillage de toutes les pièces de la maison puis je pris mon bain.

Ce fut 2h plus tard après le départ de maman Sophie, que je donnai libre cours à mon chagrin.

Moi : (en pleurs), pourquoi toute cette méchanceté contre moi ?

Est ce parce que je n'ai personne pour me défendre, défendre ma cause ?

Normal, je n'ai ni frère, ni sœur, aucun parent biologique.

Sarah : L'amitié avec DIEU, LE SAINT-ESPRITOù les histoires vivent. Découvrez maintenant