NINA

Chapitre 4.

« Quand ils me demandent comment j'ai
eu autant de détermination, je leur dis que
j'ai vaincu tout ce qui était censé me
détruire.»

NINA.

Il est 17h30 quand je rentre chez moi, je dois me préparer pour un rendez-vous que j'ai obtenu afin d'en savoir plus sur l'affaire et pouvoir avancer.
Je me sers un verre de vin, met de la musique sur la télé et vais me faire couler un bain. Je réside dans un hôtel en attendant de rentrer en Pologne. Mon pays me manque déjà... J'ai hâte d'y retourner, je compte bien prendre quelques jours de « repos » pour rentrer à la maison.

Lorsque mon bain est prêt, j'enlève mon peignoir et me plonge dans l'eau moussante. Mes muscles se détendent directement et je pose ma tête sur le rebord en fermant les yeux.
La musique continue de tourner dans la pièce d'à côté lorsque je sors de l'eau trente minutes plus tard. Je me couvre d'un long peignoir et me dirige dans ma chambre afin de me préparer.
J'opte pour un pantalon blanc droit ainsi qu'un haut marron, je regarde le temps dehors et décide de mettre mon trench parce que même si je suis au Mexique je vous assure qu'il ne fait pas forcément chaud le soir.
Après avoir enfilé mes talons je regarde ma montre et vois que je suis en avance, je récupère mon sac et sors afin d'appeler un taxi.

Une vingtaine de minutes plus tard j'arrive au restaurant où m'attend Luis, un informaticien, ou plutôt un hackeur, qui veut faire tomber le gouvernement, je ne sais même pas comment j'ai fais pour le trouver mais il a été mis sur mon chemin.
Je le cherche et le vois finalement me faire signe au loin, je me dirige vers lui et prend place en lui serrant la main.

- Bonsoir, merci d'avoir accepté de me voir. dis-je

- Pas de souci, lorsque vous m'avez contacté en m'expliquant la situation de votre client je ne pouvais refuser.

- Oui en effet il y'a de nombreux chefs d'accusation qui sont retenus contre lui et dont il a été jugé coupable. Je sais que ce n'est pas un ange et il ne le nie pas, mais le gouvernement est derrière une bonne partie de tout ça. je dis en croisant mes jambes sous la table en verre

- Je vois, quelles genre d'accusations ? me demande t-il

Je réfléchis longuement à si je peux vraiment faire confiance à cet homme. Je ne le connais pas et malgré le fait que nous sommes là tous les deux ce soir, j'ai une certaine réticence à parler de mon client. Mais après tout, tout aide est la bienvenue.

- Viol en réunion, à deux reprises. Mon client n'est pas un violeur, c'est peut être dur à croire. Je suis sûre que le gouvernement a créé de fausses preuves...

- La victime a t-elle témoigné à la barre ? il demande en dépliant sa serviette blanche

- Elle a refusé, voulant rester anonyme. Cela a été accepté car « celle-ci » aurait peur des répercussions. je dis en mimant des guillemets

- Et si tout ça été vrai ? S'il l'avait vraiment fait ?

Je le regarde longuement. Il n'a peux-être pas tord après tous. Et si tout cela était vrai. Comment puis-je faire pour le faire sortir. Je réfléchis à ma réponse et pris mon verre en cristal pour en boire une gorgée.

- Écoutez, je ne remets pas en cause la parole de toutes les victimes qui existent sur cette terre, je les soutient d'ailleurs. Mais mon client est loin d'être un violeur, je ne vais pas vous raconter son passé car je juge cela confidentiel et ça l'est d'ailleurs. Donc vous nous aidez ou pas ? je demande sérieusement