Chapitre 23.

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« On se retrouvera
toujours quelque part »




JUÁN.




Je m'approche d'elle est la prends dans mes bras. Elle se laisse faire durant une bonne dizaine de minutes, puis je la vois prendre une grande inspiration et sécher ses larmes. J'aurais jamais cru devoir faire ça. Réconforter quelqu'un. Et surtout une femme.

Elle se décale et me sourit.

- Merci Juán mais t'inquiète pas il en faut plus pour me tuer. Elle est l'air exténuée.

- Pas besoin de faire semblant avec moi querida.

Elle me sourit mais ne répond pas. Je me décale pour la laisser passer, ce qu'elle fait afin de se diriger vers son armoire.

Elle me regarde, je lui retourne le regard. Mais elle insiste. Je ne comprends pas vraiment donc je continue de la fixer.

- Juán, je vais me changer. Elle dit en désignant la porte

- Oh ouais bien sûr, je pars. Je rigole avant de me diriger vers la porte.

Je vais dans ma chambre et appelle Pietro.

Ça sonne et il décroche directement.

- Allô mon bandit préféré.

Je sais qu'il déteste ce surnom. Mais j'aime le pousser à bout. Il souffle et fini par prendre la parole.

- Juán ta gueule. Pourquoi tu m'appelles à cette heure-ci ? Il s'énerve

- On a eu un léger problème. Je chuchote

- T'as foutu quoi ?

Comment lui dire ? Comment lui expliquer ? Il va être énervé que j'ai fais ça dans son club mais quand il connaîtra la raison peux être que ça passera un peu mieux.

- On est sorti.

- Tu l'as pas ramené au Mexico Club j'espère ? Il demande

Ah bah nous y voila. Il rentre dans le vif du sujet. On aurais dit qu'il l'avait même deviné.

- Quoi ?! Non ! Jamais ! Je l'ai juste ramené au Mexico club...

- Quand je sors je te tue cabrón.

Et encore tu connais pas toute l'histoire. J'hésite à ne pas lui dire mais Pietro sait tout. Je prends une grande inspiration. Je regarde mon reflet dans le miroir. Ah ouais beau gosse me souffle ma conscience. Je souris légèrement et me reconcentre sur l'appel.

- C'est pas le pire... On a du... probablement tuer quelqu'un...

- Qui ?

- Un gringos qui a voulu forcer Nina. Je lui explique

Bon voilà c'est dit. Façon c'était pour sa petite protégée donc il n'a rien à dire. Du moins il n'a pas à m'en vouloir. J'ai défendu la seule personne capable de le faire sortir. Alors bon, il n'a pas intérêt à se vexer. Puis tuer des gens c'est un peu mon métier à vrai dire.

- T'as bien fait. Demain faut que Nina soit prête. Ça avance.

- T'es libérable cabrón.

Il rigole à l'autre bout du fil et fini par raccrocher. Je range mon téléphone dans la poche de mon costard et ressort de la chambre.



NINA.


Ça fait une dizaine de minutes que j'essaye de m'endormir mais pas moyen, je repense toujours au corps inerte de l'homme.

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant