Chapitre 25.

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Bonne lecture ;)


« Tout ceux qui errent
ne sont pas perdus »


NINA.

C'est le jour J, j'ai pas dormi de la nuit, ne faisant que me retourner dans mon lit j'ai préféré utiliser mes dernières heure de manière...plus productive ? Je suis donc en train de me boucler les cheveux alors qu'il est 5h40. Ça me permet de me changer les idées à l'approche du procès.

Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.

J'espère enfin en finir avec toute cette histoire qui m'aura causé plus de stresse qu'autre chose. Mon alarme sonne, me rappelant de prendre mes cachets, ce que je fais donc directement avant de reprendre mes boucles. Bordel quelle idée de vouloir en faire.

Mes pensées divaguent, passant de Adèle à Jakob... il est toujours dans ce sous-sol, je demande pas trop de nouvelles parce que mon coeur se serre à chaque évocation de son prénom. Mon frère est comme un malpropre dans cette cave mais il le mérite sûrement. Vous pensez sûrement que je suis horrible, parce que c'est mon sang et qu'il m'a sauvé en allant en prison à ma place mais la réalité est tout autre. J'ai vécu l'enfer à cause de lui. Je ne peux pas me dire que cet homme est mon frère, je n'ai jamais mérité de subir ça, je m'en rend compte peut-être trop tard mais je suis soulagée de penser ça.

6h10, ça avance trop vite. Je me lève et observe mes cheveux dans le miroir, ça fera l'affaire. J'ai jamais voulu devenir coiffeuse façon. Vu le résultat t'aurais pas pu, génial.

Il faut qu'on parte à 7h00, comme ça on arrive à 7h15 maximum, on sera en avance c'est parfait. Je sors de ma chambre afin de m'assurer que tout le monde est réveillé. En passant devant la chambre de Juán je remarque qu'elle est fermée. Je toque mais aucune réponse. Ne me dites pas qu'il dort encore... je réitère mon geste mais toujours rien, je décide donc d'ouvrir et le vois allonger dans son lit, vraiment détendu, c'est pas comme si son patron est censé sortir dans un peu plus d'une heure. Ce mec me désespère sérieux. Je m'approche et commence à le réveiller mais monsieur n'est pas d'accord, il préfère se tourner de l'autre côté. Très bien.

Je sors de la chambre et rentre quelques minutes plus tard munie d'un verre d'eau. Je le place au dessus de sa tête et le retourne. Il se réveille d'un coup et m'assassine du regard.

- T'ES FOLLE ?! JE T'AIMAIS BIEN MAIS T'ABUSES ! JE DOR-

- Lève toi on part dans 45 minutes. Je l'interromps. La prochaine fois j'ajoute des glaçons mi corazon ? Je rigole

- Nina t'es morte. Il se lève d'un coup mais je sors en courant et ferme la porte.

Je suis censée réveiller Francesca dans quinze minutes mais je décide de le faire maintenant comme ça elle a assez de temps pour se préparer. Je passe d'abord dans ma chambre pour prendre un ensemble qu'elle pourrait porter pour le tribunal. Je réfléchis et prends finalement le blanc, couleur de la pureté, et l'innocence, c'est parfait je pense.

Je me dirige enfin vers sa chambre et l'ouvre à l'aide du trousseau, elle trône au milieu du grand lit, dos à moi, je ne vois pas son visage. Lorsque je m'approche et la réveille, elle le fait directement contrairement à Juán. Ses yeux sont gonflés, signe qu'elle a pleuré. Je lui souris et me tiens face à elle tandis qu'elle se redresse.

- Tiens, porte ça, on part dans moins de 40 minutes. Je lui indique en souriant.

- Merci. Sa voix est cassée.

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant