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Chapitre 7

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Chapitre 7

En apparence, tout le monde pourrait dire que Giovanni, marchait sereinement, d'un air nonchalant. Mais, en observant de plus près, on pouvait constater que ses mains, qu'il balançaient au rythme d'une musique fantôme, tremblaient comme des feuilles, et que ses lèvres rougies, n'étaient pas seulement victimes du froid. Ils les mordaient, en un tic nerveux, tout en se répétant que tout allait bien se passer.

Il marchait, doucement, ses pas aussi petits que ceux d'un bébé apprenant à marcher. Il voulait à tout pris retarder le moment où il frappera à la porte de ce studio. Il stressait pour rien ! C'était un entretien d'embauche comme les autres !

Il jeta un regard sur son alentour, et constata que le hall était quasiment vide. Ordinairement, il adorait les endroits dépourvus de monde, dans lesquels il se sentait libre. À son arrivée dans cette nouvelle ville dont il ne savait rien, il avait constamment, la mauvaise impression que quelqu'un le dévisageait. Mais ce jour-là, depuis qu'il avait mis les pieds dans ce bâtiment, il lui paraissait austère. Il aurait souhaité, seulement aujourd'hui, apercevoir, même une seule personne, pour arrêter de se sentir seul.

Il aurait bien voulu passer le plus de temps possible dehors, mais il avait commencé à vraiment se les geler. Alors, il est rentré. Maintenant, qu'il était à l'intérieur, campé devant cette porte, il se demandait s'il ne se jetait pas dans la gueule du loup. Cette idée, à laquelle il n'avait jamais pensé, faillit, le faire rebrousser chemin encore une fois. Non ! Il ferait mieux de se rendre à cet entretien, qu'il en finisse une bonne fois pour toutes !

Il frappa à la porte, qui s'ouvrit aussitôt. On dirait qu'il était attendu ! Il s'engouffra dans la pièce, en observant l'endroit dans lequel il venait d'entrer. Elle était, comme il l'avait imaginé, lumineuse. Des immenses baies vitrées reflétaient les lueurs, orangées, du soleil couchant.

Aussi, c'était le seul point sur lequel il avait eu raison. Pas de sofa luxueux, de bouteilles de vin à deux milles balles, pas d'exposition de trophées et pas de nuances d'or sur le mur. À la place, l'intérieur du studio, assez soft, était composé de deux parties.

La première, était aménagée comme le serait le séjour d'un loft, dans ces magasines pour riches. Des larges sofas collés au mur, une table basse au milieu. Plus loin, encastré dans le mur, une petite bibliothèque. En bois d'ébène, elle contrastait bien avec la couleur beige du mur et de celle chocolat, du parquet. Elle contenait bien une centaine de livres, tous bien rangés. Un grand tapis gris, était étalé par terre. À l'opposé de la pièce, se trouvait, un évier, un four, des placards, un réfrigérateur et un distributeur automatique. Ils devaient passer beaucoup de temps ici ! Se dit Gio, en remarquant une petite porte, juste après le distributeur, qu'il identifia comme une salle de bain.

La deuxième partie, tout au fond, en haut des escaliers, était séparée de la première par un rideau de bambou vert, pour donner au tout une ambiance tropicale. Prostré devant la porte de la salle, Gio ne put qu'entrevoir quelques éclats de verre, grâce à l'ampoule qui y était allumée.

Dawning love, lies and pretenses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant