Lisbonne : Dites-moi Rio, je peux me permettre une toute petite question ?Tokyo : Berlin est parti, nouvelle victime.
Palerme : Berlin est parti pour une femme, je commence à voir un motif récurrent à mon existence.
Rio : Oui Lisbonne ?
Lisbonne : Je me demandais, vous êtes vraiment le Mozart de l'informatique ?
Rio : C'est moi, enfin on m'appelle comme ça.
Nairobi : Sur quoi, skyrock ?
Palerme : Elle tape fort la timbrée.
Lisbonne : Mais vous avez laissé Alicia Sierra pirater cette conversation ?
Rio : Oui enfin. C'est plus compliqué que ça.
Lisbonne : Pardon je reformule. Vous avez laissé une quarantenaire enceinte sous adrénaline et caféine avec une connaissance basique de l'informatique pirater une conversation hautement sécurisé dont vous aviez la gestion ?
Helsinki : C'est vrai que c'est plus clair comme ça.
Lisbonne : Et maintenant vous avez laissé le professeur quitter ladite conversation ?
Palerme : Andres a quitté aussi.
Denver : Andres a quitté qui ? Pardon j'étais aux toilettes.
Palerme : Épargnez-moi les blagues là dessus je me fais assez de mal comme ça.
Rio : Oui ils ont quittés, mais c'est temporaire !
Lisbonne : temporaire ?
Rio : Une fois qu'on a débloqué le cryptage du canal on peut revenir quand on veut, pas d'inquiétude.
Lisbonne : Ah bien. Vous n'avez pas de conseil pour les faire revenir ?
Budapest : Dire pardon ? 😳
Tokyo : Défenestres-toi avec tes smileys de toccard.
Rio : On peut attendre vingt-quatre heures et voir ce qui se passe !
Lisbonne : Ah ! Heureusement que vous êtes là. Et la technique d'éteindre et de redémarrer vous allez me la conseiller aussi ? Vous faites de la remise à niveaux informatiques pour les octogénaires en fait ?!
Nairobi : Lisbonne, arrêtez de hurler.
Helsinki : Nairobi qui calme le jeu ? Hmpfh.
Nairobi : Oh Helski. Tu es si mignon.
Palerme :... C'est vrai qu'il est mignon.
________
Conversation privée : Lisbonne, Nairobi
Nairobi : Mademoiselle l'Inspectrice.
Lisbonne : Je ne suis plus inspectrice.
Nairobi : Non je veux dire. C'est ça le problème en ce moment chez vous non.
Lisbonne : Comment ça ?
Nairobi : Ce n'est pas Rio, ou le départ des deux frangins le problème. C'est l'inspectrice, Sierra.
Lisbonne : Mademoiselle Nairobi, exprimez-vous clairement.
Nairobi : Ça vous reste dans la tête. Ce qu'elle vous a dit.
Lisbonne : Elle le ferait. Tous vous tuer. C'est une folle. Je veux dire. Une vrai folle.
Nairobi : D'accord, voyons ça autrement. Indirectement.
Lisbonne : Je ne comprend rien à ce que vous essayez de me dire, alors oui je veux bien.
Nairobi : Palerme.
Lisbonne : C'est un peu court comme comme clarification.
Nairobi : Mais fermez-la et laissez moi finir c'est fou ça !
Lisbonne : Bien, je me tais alors !
Nairobi : Vous savez Palerme est amoureux. De Berlin. Il l'a toujours été.
Lisbonne : ——
Nairobi : Il a été son ami en même temps bien sûr. Il n'arrête pas d'être son ami. Mais quand il le regarde, quand il lui parle. Il ne peut pas s'empêcher d'être un tout petit peu plus horrible avec lui qu'avec les autres. La vérité c'est que parfois, Raquel, Palerme est un tout petit peu plus mesquin avec Berlin qu'avec n'importe qui d'autre
Lisbonne : Palerme est un connard amoureux d'un connard, j'entend. Et ?
Nairobi : Vous savez pourquoi ?
Lisbonne : Pourquoi ?
Nairobi : Pourquoi il est plus précis, plus personnelle dans toutes les émotions, dans chaque mot adressé à la personne qui lui laboure le cœur par sa simple existence ? Mais pourquoi il est si grossier dans ses méchancetés en même temps ?
Lisbonne : —-
Nairobi : Parce qu'il surjoue. Il surjoue une méchanceté qu'il n'est pas capable de lui infliger naturellement. Ça le protège. Il joue à être un connard depuis tellement longtemps qu'il fait ça avec tout le monde mais son vrai problème, l'épicentre, c'est Berlin. Ce qu'il montre ce n'est jamais de la haine. C'est la volonté de la haine. Et parce qu'il aime plus que ce la plupart d'entre nous ne pourra jamais imaginer, il passera toujours pour un connard.
Lisbonne : Je suis désolée Mademoiselle Nairobi. Mais je ne veux pas continuer cette conversation avec vous. Ce ne sont pas mes affaires.
Lisbonne a quitté la conversation.
Nairobi : C'est pour ça qu'ils ne se supportent pas, Berlin et Raquel. Ils se ressemblent trop.
Alicia Sierra est entrée dans la conversation.
Alicia Sierra : Un deux trois, jouons à chat ! Disparition, Agatha.
Nairobi : Oh putain de ——————
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La casa de papel sur Facebook
FanfictionC'est le bordel, c'est multi-ship, c'est drôle ( j'espère ) et c'est dans le déni. Bise bise