Partie 20

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( La conversation entre Raquel et Berlin est privé. )

Berlin : Je vous déteste.

Raquel Murillo : Pardon ?

Berlin : Vous êtes une connasse. Une connasse frigide qui m'avez volé mon frère. Incapable de ne pas me pomper l'air. Vous êtes tout ce que je déteste, et je n'ai même pas la possibilité de vous coller une balle.

Raquel Murillo : Il est quatre heure quarante du matin, c'est moi qui vais vous coller une balle.

Berlin : Je suis écœuré que mon frère vous trouve quelque chose. Vous m'écœurez. Je le perd un peu plus tout les jours. 

Raquel Murillo : Fonollosa. Vous êtes saoule ?

Berlin : Oui. Et je vous emmerde.

Raquel Murillo : Je vais juste vous ignorez.

Berlin : Non. Raquel. Murillo. Restez. Dites moi.

Raquel Murillo : Quoi ?

Berlin : Dites moi tout ce que vous avez à me dire. Toutes les crasses je vous voulez me cracher au visage. Et après, on fait une trêve.

Raquel Murillo : Une trêve ?

Berlin : Pour Sergio. Une trêve. Au moins ce mois-ci.

Raquel Murillo : Pourquoi ce mois-ci ?

Berlin : Mort de son père.

Raquel Murillo : Oh. Je vois.

Berlin : Ça me tue qu'il vous aime.

Raquel Murillo : Je ne supporte pas que vous essayiez de faire votre loi. Ni vos injures misogyne. Je ne supporte pas que vous me parliez comme mon ex-mari. Je vous trouve pédant et odieux avec moi, peu importe mes efforts.

Berlin : C'est tout ?

Raquel Murillo : Je sais que vous me tueriez à la première occasion.

Berlin : Et vous feriez pareille.

Raquel Murillo : Non.

Berlin : Non ?

Raquel Murillo : Non.

Berlin : Pourquoi ?

Raquel Murillo : Je vous estime plus que je ne vous déteste.

——-

Berlin : Murillo ?

Raquel Murillo : Oui ?

Berlin : Je n'étais pas si saoul.

Raquel Murillo : Je sais.

Berlin : Voilà pourquoi vous vous entendez bien avec Sergio. Vous êtes tout les deux d'insupportables monsieur je sais tout.

————

( Groupe public )

Budapest : Bonjours les chers petits amis joufflues ! Comment allez-vous en cette superbe soirée dont l'été nous fait grâce ?

Washington : G pa comprit.

Nairobi : Il dit « Bonjour, comment ça va.»

Berlin : Tu parles couramment le Budapest.

Nairobi : Oh, on prend des cours du soir ensemble.

Denver : Ah j'aimerais bien en prendre aussi ! Pour être plus malin.

Tokyo : Ne rêves pas Denver.

Nairobi : Denver mon chéri. Tu es déjà tellement malin. Je ne peux plus rien t'apprendre.

Monica : C'est une bonne technique.

Denver : Ah ouais c'est vrai.

Monica : Une très bonne technique.

Tokyo : C'est étrangement calme.

Raquel Murillo : Oui, Fonollosa et moi sommes en trêve.

Budapest : Oh mes amis ! Je suis fier de vous !

Berlin : Pas de commentaires.

Tokyo : Et d'où vient ce miracle ?

Denver : Papa disait que c'était moi le miracle !

Berlin : Le miracle Denver, c'est que tu puisse trouver ta **** pour pisser.

Raquel Murillo : Je me suis permise de censurer la partie problématique.

Berlin : C'est vous Inspectrice la partie problématique.

Raquel Murillo : Et vous la partie de trop. Retournez planter des navets et arrêtez de fait chier le monde.

Nairobi : Dites donc. Courte trêve.

Berlin : ... Je. Mes mots on surgit trop vite.

Raquel Murillo : Hm. Moi aussi.

Berlin : Mes mots ont dépassé ma pensée.

Raquel Murillo : Les... miens aussi.

Denver : Je pige pas. Ils font quoi ?

Nairobi : Ils tentent de se dire pardon.

Tokyo : Ça n'avance pas des masses. Mais ils essaient.

Budapest : Allez mes amis chéris ! Courage !

Raquel Murillo : Bien. Je suis. Désolée.

Berlin : Ça vous écorche les doigt hein ?

Raquel Murillo : Je vous emm

Budapest : FOFO.

Berlin : Hm. Je voulais dire. Je suis. Désolé aussi.

Budapest : Voiiiiia. De l'amour.

Berlin : N'allons pas jusque là.

Raquel Murillo : Bien.

Berlin : Bien.

Raquel Murillo : Fonollosa ?

Berlin : Quoi ? Une dernière vacherie ? Un dernière pique ? Une dernier saloperie ? Une dernière ordure ?

Raquel Murillo : Non. Il vous arrive d'être acceptable. Et aussi.

Berlin : Aussi quoi ?! Là pic de la fin ?!

Raquel Murillo : Non. Bon anniversaire. C'est tout.


Denver : Je ne comprend pas. Pourquoi elle lui dit bon anniversaire si ils se détestent ??!!!

Budapest : Parce qu'ils sont amis.

Denver : Je comprend plus rien.

Nairobi : Comme d'habitude mon petit. Comme d'habitude.

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