Partie 17

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[ Conversation privée ]

I.D.A a lancé la conversation.

I.D.A : Bonjour.

Berlin : Vous êtes ?

I.D.A : Très intéressé.

Berlin : Par ?

I.D.A : Vous.

Berlin : C'est fréquent, mais malheureusement, j'ai un emploi du temps chargé.

I.D.A : Vous aurez du temps pour moi.

Berlin : Tout dépend de votre intérêt.

I.D.A : Je saurais vous passionner.

Berlin : Vous ne doutez de rien. J'aime les hommes sûrs d'eux.

I.D.A : Je ne suis on ne peut plus sûr de moi, Monsieur Fonollosa.

Berlin : Comment avez vous eu mon nom ?

I.D.A : Devinez.

Berlin : Je n'aime pas les devinettes. Qui êtes-vous ?

I.D.A : Je vous l'ai dit. Intéressé.

Berlin : Répondez. Ma patience est très limitée.

I.D.A : Monsieur Fonollosa. Je suis ici pour une collaboration. Rien de plus.

Berlin : Une collaboration ? Développez. Et  faites bref.

I.D.A : J'ai cru comprendre que vous et votre frère étiez très proches autrefois.

Berlin : Possible.

I.D.A : Et que cette affaire de fabrique était supposée vous rapprocher. Un dernier coup d'éclat en quelques sorte.

Berlin : Tic tac, le temps avance ma patience diminue.

I.D.A : Mais quelque chose à mal tourné n'est-ce-pas.

Berlin : Nous avons gagnés.

I.D.A : Oui. Mais vous, vous avez perdu. Votre frère a un nouveau centre dans sa vie. Une femme.

Berlin : Comment avez vous autant d'informations. Répondez.

I.D.A : J'ai des sources fiables. Mais nous discuterons de ceci plus tard. Venons en à la raison de ma visite virtuelle.

Berlin : Pourquoi virtuelle d'ailleurs ?

I.D.A : Vous m'auriez écouté face à face ?

Berlin : Peut-être bien.

I.D.A : Vous êtes un fieffé menteur.

Berlin : Je vous aurais collé une balle dans le genoux. Puis je vous aurais écouté.

I.D.A : Voilà qui répond donc à votre interrogation.

Berlin : Bref. Oui, mon frère suit sa propre voie. Que voulez vous que ça me fasse ?

I.D.A : Ça ne vous manque pas ? Vos journées ensembles, votre complicité. Le temps où il vous accordait plus qu'un message vague de temps en temps.

Berlin : Non.

I.D.A : Et bien, si ça vous manquait un jour. Sachez que j'aurais un grand intérêt à vous aider à retrouver tout cela.

Berlin : Je n'ai pas besoin d'aide pour quoi que ce soit.

I.D.A : D'accord. J'ai peut-être fait erreur en vous contactant alors.

Berlin : Oui. Mais puisque vous êtes si sûr de vous : quelle solution miracle à ce problème imaginaire avez-vous à me proposer ?

I.D.A : Quelque chose qui devrait vous faire très plaisir.

Berlin : Dépêchez vous de répondre. Je vous laisse un seul message.

I.D.A : Il faut éliminer ce qu'il y a entre lui et vous. Et je peux le faire pour vous, avec votre aide. Vous avez déjà comprit où je voulais en venir. Vous l'avez comprit dès le début de cette discussion. Nous sommes deux hommes brillants. N'est-ce-pas.

Berlin : Vous voulez vous débarrasser de Murillo.

I.D.A : Oui. Et vous aussi. Je vous propose de ne pas avoir une goutte de son sang sur les mains. Votre conscience fraternelle sera en paix.
Je vous recontacterais. Réfléchissez-y. Vous êtes pressé par le temps. À bientôt, Monsieur Fonollosa.

I.D.A a quitté la conversation.

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