Chapitre 17

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Le matin dans la ville de Vendeaume, s'était une douce matinée printanière, bien que froide comme à son habitude. Certains habitants comme les marchands se réveillèrent plus tôt, pour préparer leurs marchandises et les amener vers la place du marché. Les fermiers se rendirent à leurs champs et espérer que leurs récoltes n'étaient pas abîmées par le temps et que leurs élevages étaient en bonne santé. Les taverniers de la ville préparèrent le repas de leurs clients tout en écoutant les rumeurs de la ville.

Au Palais des Rois, tous étaient réveillés à différentes heures, les gardes qui faisaient leurs rondes de la nuit allèrent se coucher au lever du soleil, tandis que ceux du jour les remplacèrent jusqu'au soir. Les serviteurs se préparaient dans leurs chambres, et commencèrent leurs taches de la journée.

Le jarl et ses huscarls se levaient aux environs de huit heures, pour se préparer et s'habiller, puis enfin manger leur petit-déjeuner pour tenir la mâtiné jusqu'au début de l'après-midi. Cela laissait du temps aux serviteurs de refaire les lits, prendre et laver les affaires sales, ainsi qu'enlever les poussières sur certains meubles.

Quant aux invités, les serviteurs toquèrent à leurs portes pour les réveiller et apporter le petit-déjeuner. Ce fut le cas pour Aldia, entendant les bruits derrière la porte. Se levant, elle ne ressentit ni peur, mais ni joie, juste du vide en elle. En effet, c'étaient les symptômes de la potion qui lui évitaient d'avoir des rêves et des cauchemars.

Radan, qui était près de sa maîtresse, se cacha sous le lit, tandis que la dunmer ouvrit la porte. Elle vit une femme d'âge mûr et potelé, la saluant en déposant le plateau sur une table devant la cheminée. La nordique partit assez vite étant donné qu'elle avait d'autres tâches à terminer.

Silencieuse tout du long, Aldia s'assit devant la cheminée, alors que Radan sortit de sa cachette. Elle ressentait une part de fatigue, mais sentait que ses émotions revenaient et que les symptômes se dissipaient peu à peu.

La faim la prenant, elle se servit de l'eau fraîche et prit un morceau de pain à l'ail qu'elle tartina avec du beurre. Il y avait une pomme rouge et un morceau de fromage, mais l'elfe noir préféra garder le fruit pour la journée. Quand elle mangea le morceau de fromage, elle laissa un morceau à Radan.

Jetant le morceau, le ragnard mort-vivant le rattrapa avec ses dents et l'avala. Il était certes mort et ne ressentait ni la faim ni la fatigue, mais il aimait grignoter et dormir. De plus, les aliments dans son corps ne finissaient jamais rejetés, mais disparaissaient comme par magie.

Sa maîtresse se demandait comment cela était possible, mais elle n'avait jamais eu l'envie de le disséquer, elle aimait comme si c'était son animal de compagnie. Radan sauta sur ses genoux et demanda des grattouilles en ronronnant comme un petit chat.

Pour ce premier jour, Aldia voulut se reposer un peu, le temps d'être en pleine forme et déterminer à partir. Elle savait qu'Ulfric allait tenter de la manipuler pour la mettre dans son camp. Une raison de plus pour ne pas non plus traîner trop longtemps. Cependant, elle aimerait bien récupérer sa clef, le précieux héritage que son père lui avait donné.

C'est alors qu'un quart d'heure plus tard, quelqu'un toqua de nouveau à la porte. Déposant Radan sur son siège, Aldia alla ouvrir de nouveau, espérant que ce n'était pas long et qu'elle pourrait rester tranquille un bon moment.

À sa grande surprise, elle vit ses deux filles habillées et coiffées.

Elle se demanda ce qu'elles voulaient ou s'il y avait un problème, étant donné qu'elles n'étaient pas habituées à vivre dans un palais.

- Lucia, Sofie, que se passe-t-il ?

-On voudrait sortir, mais pourrais tu nous accompagner, maman ? Questionna Sofie.

L'exile du dragon (elder scrolls skyrim fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant