Chapitre 2 Point De Vu Jisung

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Le jour se levait une nouvelle fois sur un lit vide. La lumière traversait les lamelle des volets, caressait les rideaux, soulevait la poussière par-ci par-là et réveillait les vieux souvenirs. Son odeur envahissait encore la pièce comme une de ses enseigne entêtante qui parsème les rues bondées de Seoul. Les heures passaient comme des jours, les jours comme des années. La solitude dans une marré humaine qui n'avance pas dans notre sens. Oui, si il devait décrire son état intérieur, Jisung se trouvait face à un ravin qui s'effondrait et se refermait lentement sur lui-même. Les cailloux qui chutait des parois rocheuses, bribes de mémoires, assommaient ses nuits et heurtaient ses émotions. 

Bangchan: Jisung.

Le dit Jisung se réveilla de sa somnolence et ouvrit les yeux d'un coup. Il venait de s'assoupir par manque de sommeille aux côté de Chan, son amis et collègues qui faisait le guet. Posté depuis plus de quatre heures devant ce hangar désaffecté dans une voiture pourris, ils tournaient à tour de rôle toutes les heures et demies. 

Au coin de la rue, un vieux lampadaire clignotant dessina une ombre qu'il crue reconnaitre mais en un clignement, celle-ci s'évapora et rejoignis l'imaginaire. Jisung ne savait pas ce qui lui faisait plus tourner la tête. Les trois nuits blanches qu'il venait de s'enchainer ou l'odeur du tabac de son amis qui lui redécorait les narines. 

Chan: C'est ton tour. 

L'anciennement blond venait de se rallumer une cigarette alors qu'il finissait à peine sa celle d'avant et reposa sa nuque sur l'appuie-tête. Ses yeux se fermèrent quand il eut allumé la barrette et il laissa la fumer consumer le tout, posé au coin de sa bouche. Ses cheveux noirs complètement en bataille, bouclés et désordonné au possible faisait de l'ombre à ses cheveux bien coiffé. De même que son éternel smoking avait été troqué pour un sweat et un jogging noirs. Un masque de la même couleur sur le nez, il était méconnaissable. 

Ereinté aurait été un terme judicieux face à l'immense haine et épuisement qui plombaient les épaules de Chan

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Ereinté aurait été un terme judicieux face à l'immense haine et épuisement qui plombaient les épaules de Chan. Ses yeux avaient perdu toutes lueurs quand ils avaient enterré Kyungsoo et Leeteuk sans elle à leur côtés. Et cette fois-ci, les cercueils avaient été si lourds, qu'ils avaient du être cinq pour les porter. Il avait notamment perdu tout tact le jour ou T/p avait été enlevé.

Et Jisung ne savait pas si il était vraiment lui ou si chan survivait à travers un espoir en lequel il avait arrêté de croire depuis longtemps. 

Remettant tout en doute et repensant au passé, ses yeux se croisent dans le rétroviseur. Son être le dégoute presque autant que ceux qui sont dans le hangar. Il a honte de n'avoir rien fait ce jour là. Il aimerais pouvoir crier, lui interdire de partir, la serrer encore une fois dans ses bras. 

Il détourne le regard.

Ses yeux piquent, sa joue se relève en un soubresaut pour dégagé d'un mouvement lasse, l'envie de pleurer qui lui pend aux trippes

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Ses yeux piquent, sa joue se relève en un soubresaut pour dégagé d'un mouvement lasse, l'envie de pleurer qui lui pend aux trippes. A sa gauche, Chan s'est endormi. Il en profite et balance par la fenêtre la clope qui lui pend aux nez. Rien ne l'insupporte plus que l'odeur du tabac. Il avale son chewing-gum, ayant la flemme de le jeter et fixe continuellement les portes de la bâtisse métallique qui n'a pas bougé d'un pouce. 

Le lampadaire s'éteint finalement au bout d'une heure de souffrance et plonge la rue dans la pénombre. 

Quand soudainement, les deux portes en métal sont poussé par deux hommes. Elles grincent bruyamment et laisse sortir un 4x4 noir qui fonce droit vers l'intersection du bout de la rue. Les fard de la voiture sont passé juste devant celle de Jisung et Chan. Pour peu et il étaient plein fard, éclairé face à eux. Jisung frappe Chan à l'épaule pour le réveiller et range le cendrier, les paquets de chips ainsi que tout ce qu'ils ont étalé devant eux. Téléphone en main, il commence déjà à prévenir le reste de l'équipe alors que le blond démarre au quart de tour, la tête toujours dans les vapes et persuadé d'avoir perdu sa clope quelque part sur lui. Le cellulaire bip une fois, l'interlocuteur répond directement, comme coller au combiné depuis le début de la journée. 

Jisung: Ils ont bougé.

-------Fin du chapitre 2-------

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