Mafia III TERMINÉ

Chapitre 10

Le corp qui était allongé dans les draps n'avait rien d'un corp. Taché de sang, défiguré et sans aucune émotions, son visage était livide, mort. Ses joues étaient gonflés et une centaine de bleu décoraient son cou, probablement une centaine d'autre bleu éparpillés partout rendaient le spectacle délirant. Serait-ce possible de déformer un humain comme ça ? Sa peau habituellement bronzé devenait rouge sur les partie les plus épargné, le reste n'était qu'une masse de sang et de blessures multiples. Son bras gauche déboité sort de l'axe de son épaule dangereusement. Un cadavre serait en meilleur état. 

T/p crût s'évanouir quand elle vu l'état de Taehyung. En miette et défiguré, rien ne lui brisa plus le cœur que de voir ses paupières bouger au grès de ses yeux qui soufraient le martyre. 

T/p: Taehyung mon dieu ouvre les yeux ! 

Elle vint près du lit, effrayé de sentir la froideur de son corps. Elle frôla sa main, elle était chaude. Il gémit en sentant et en entendant sa voix. Son corps qui n'était pas rétabli après l'attaque surprise était maintenant hors service. Il avait honte qu'elle le voit ainsi mais qu'est ce qu'il était heureux d'entendre le son de sa voix. Il mourait d'envie de la prendre contre lui, de serrer son minuscule corp et de la rassurer. Mais rien ne sorti. Il ne savait même pas comment il était encore conscient. Ces enfoirés n'étaient pas allés de mains mortes. La femme qui pleurait à ses côtés remplissait toutes les questions qu'il se posait. Il ne voulait plus rien, simplement sentir sa présence dans sa chute. Qui aurait cru qu'il rejoindrait Jihya comme ça, aussi pitoyablement sans aucuns rêves en tête. 

Il sentait son crâne se fissuré contre les parois de sa tête et sa conscience couler le long de sa tempe. 

Eunwoo qui avait entendu du bruit découvrir la jeune femme en pleure sur le sol, au chevet de son ami. Il ne pouvait rien faire de plus que la sortir de là. Elle ne s'en sortirait pas si elle restait là plus longtemps. Elle le griffa encore plus fort que quand elle s'était fait enlever. Sa bouche grande ouverte et ses yeux figés voulaient graver le visage difforme comme pour l'immortalisé et contrer sa mort. Elle aurait sauté sur la faucheuse et fermé les portes d'un coup de pied si elle l'avait pu mais rien ne lui aurait rendu Taehyung. Le seul bruit qui envahie la pièce fût le silence. Pas un souffle, plus de gémissements, dieu sait qu'elle aurait vendu son âme pour entendre un grognement de douleur traverser les lèvres blanches de Taehyung. 

Le policier sous couverture la prit contre lui, l'enfermant dans ses bras, l'emprisonnant de tout mouvement brusque, essayant de la calmer tant bien que mal. Les pleures qui émanaient d'elle n'était plus de la tristesse, c'était de la folie, du désespoir.

T/p: Ils me l'ont prit. Ils- ils-

Elle tremblait de partout, grattait ses ongles sur le sol, grinçait des dents tout en répétant inlassablement " sans lui, sans lui" comme un enfant sans son doudou. A peine réveillé, déjà fatiguée. A peine sauvé, encore entrain de resombrer.

Ils restèrent comme ça pendant un long moment. Une éternité pour elle, deux heures de trop pour l'autre. Son métier n'était pas voir des morts par centaines et combler les cœurs sans fond. Il avait accepté cette mission pour sauver des milliers de vie et rendre justice aux familles des victimes. Aujourd'hui c'est lui qui cajole une inconnue pendu aux creux de ses bras sans savoir quoi lui dire. Aurait-il dû fermer la porte et ne rien lui dire. Elle aurait oublié cet homme d'ici des dizaines d'années sans savoir ce qui lui était arrivé, l'ayant vu sous un meilleur jour pour la dernière fois. Il aurait dû rester encore quatre mois. Encore quatre mois loin de sa famille et de sa petite amie. Ca faisait déjà cinq ans qu'il était sous couverture dans le cartel et le moment était venu. Il regarda le visage livide de T/p qui fixait le vide par la fenêtre, incapable de la laisser seule. 

Eunwoo: On part demain soir. J'ai réussi à chopper le carnet des branches inférieures et c'est demain ou jamais. Ils seront tous sur une grosse affaire pendant que nous en se tire en douce sans faire de vagues.  Je trouverais un moyen de le ramener avec nous. Il sera dignement enterré et tu retrouvera ta famille. 

Il la souleva et la posa sur le canapé. Une couverture autour des épaules, elle tremblait en mourant de chaud. C'était sa la vraie vie dans la mafia et les cartels. Une vie n'a pas sa place dans l'enfer. Personne ne rêve de leur vies. L'amour et la romance s'efface et laisse place à la haine et le désespoir. Eunwoo l'habilla, elle n'en avait plus rien à faire. Il lui proposa un repas qu'elle mangea des yeux mais vomis dans sa tête. Rien ne passerait la barrière de sa bouche alors que son ami n'ouvrait plus les yeux. Elle pensait déjà à Jisung, aux garçons si elle arrivait a s'en sortir... L'espace d'un instant elle se senti coupable d'avoir laisser Taehyung. C'était peut-être bel et bien de sa faute finalement. 

La journée suivante passa aussi lentement qu'une interminable averse. Elle ne bougea pas et regarda la ville imposer son rythme de vie et ses envie aux minuscule humain le long de la grande route. Comment pouvaient ils continuer a vivre et pas lui ? Elle rageait intérieurement. La tristesse qui avait envahie ses côtes s'était doucement mais sûrement transformé en une rage et une colère inouï et sans limites. Elle ramènerait Taehyung au centre, elle retrouverait l'homme qu'elle aime et peut importe si elle devait descendre un enfoiré ou dix, elle serait chez elle demain au petit jour.

Ils partirent à la nuit tombé. Personne ne semblait dans les environs malgré la tension palpable. Eunwoo tenait son arme à la main et le corps de Taehyung sur son dos. Habillé tout en noir, il avait couvert son visage pour ne pas que T/p le voit, bien qu'elle eut passé la nuit à lui nettoyer le visage et à panser ses blessures. Elle lui avait parler, doucement, comme pour croire à une sieste. Elle avait essayer de ne pas pleurer, de se souvenir de lui et de son visage heureux dans la foule. Mais les pleures et la soif de vengeance avait eut raison de sa douceur et elle avait préféré partir de la chambre. 

Dans l'ascenseur, le chemin lui sembla interminable. Il descendaient les étage un par un, terrorisé d'entendre le bruit reconnaissable entre mille de l'ouverture des porte et de voir les s'ouvrir sur un des hommes de Changkyun. Eunwoo frappait du pied sur le sol en métal tandis qu'elle tenait une arme dans sa main droite, près de son corps, effrayer de la laisser tomber. Le pistolet quelle tenait était une source de stresse, de protection et de tout ce qui pouvait être contradictoire. Rien n'aurait plus dégouté la jeune femme que de tenir un flingue il y a quelques mois de cela. Aujourd'hui elle sursautait au moindre bruit, serrant la cross comme si elle pouvait fusionner avec. 

Eunwoo: Quand on arrivera au parking, une voiture noire nous attend.

Il lui tendit des clé et les lui donna en les jetant. 

Dixième étage.

Eunwoo: Peut importe ce qui arrive, tu fonces, tu ne t'arrête pas et si je ne suis pas monté dix secondes après toi, tu pars sans moi. Tu fonce sans te retourner. 

T/p: Je ne vous laisserais pas là dedans. 

Septième étage. 

Elle jura en entendant les conneries qu'il débitait. Jamais elle le laisserais pour mort dans ce trou a rats. Le pied du policier tapa plus fort et stoppa tous mouvements. Il se pencha et la fixa, les yeux sombre et sans aucune hésitations. 

Eunwoo: Tu fonces. Tu cours de toutes tes forces et tu ne pense qu'à ta p'tite gueule. Personne en plus et personne en moins. Parce que si lui il ne revient pas, toi tu dois t'en sortir. 

Cinquième étage.

Il mit un coup de tête vers Tae dont le corps penchait vers le mur. Il n'avait aucune envie de mourir mais il avait senti que si il disait la vérité à T/p, elle paniquerait et se laisserais aller.

Ting ! 

Première étage. 

Les portes qui jusque là avaient passé tout le trajet fermé allaient s'ouvrir, à un étage du parking, à un pauvre étage de la liberté. Eunwoo voulu attraper son arme mais le corps de Taehyung tomba et il le rattrapa, laissant tomber son arme au sol, ne laissant plus qu'une seule solution, c'était à T/p d'utiliser son arme.