Je vais prendre l'air dehors, je crois que j'en ai besoin après avoir parlé avec ce connard. Je me pose sur un banc, non loin de Chase et Mad qui discutent encore, c'est bon signe, pour l'instant personne n'a rien envoyé valser. Je regarde l'horizon, le ciel plus particulièrement, me rappelant qu'il y a deux jours, je m'endormais aux côtés de Drew, en observant les étoiles. Puis, après quelques minutes, Chase vient me rejoindre.
Chase : Salut Clem, comment tu vas ?
Clémence : Ça va. Ça s'est arrangé avec Mad ?
Chase : Oui, mais je lui ai demandé de nous laisser que tous les deux, je voulais te parler.
Clémence : Me parler de quoi ?
Chase : Du père de ton enfant.Je me prends littéralement un coup dans le coeur, c'est la première fois que quelqu'un le dit à haute voix. Je me rends compte de l'importance que Drew a prit dans ma vie.
Clémence : Oui ? dis-je en sentant une larme couler le long de ma joue.
Chase : Je n'ai pas grand chose à dire, à part qu'il t'aime et qu'il pourrait faire n'importe quoi pour toi.
Clémence : Merci Chase c'est gentil.Chase : Je ne dis pas ça pour te faire plaisir. C'est la vérité. C'est mon meilleur pote et je ne l'ai jamais vu aussi mal que quand il a cru que tu étais partie en France.
Clémence : Je regrette vraiment ce que j'ai fait Chase, j'ai été conne.Chase : Ça arrive de pas réfléchir à ce qu'on va faire. Ne t'en veux pas, parle lui et ça ira mieux, il ne te laissera pas filer comme ça, il t'aime trop pour se séparer de toi. Arrête de pleurer d'accord ? Tu es magnifique et il le sait.
Clémence : C'est adorable merci beaucoup.
Chase : Bon, je vais rejoindre Mad. Si t'as besoin n'hésites pas, même si c'est pour que je t'amène une ou deux chips, dit-il en me faisant un clin d'oeil.
Clémence : Je n'hésiterai pas, merci mon Uber Eats personnel.Il rigole et part rejoindre Mad qui, je crois, est entrain de se bourrer la gueule. Je reste dehors, il fait doux, le vent fait danser mes cheveux, une coupe de champagne à la main au cas où un autre imbécile viendrait m'emmerder.
En parlant de ça, un autre homme vient s'assoir à côté de moi, je préfère ne pas le regarder pour faire comme si je ne l'avais pas vu et éviter une discussion qui pourrait dégénérer, j'espère de tout coeur que ce n'est pas le même gars que tout à l'heure, mais j'ai bien peur que si.
Après quelques minutes sans bouger ni parler, je décide de le regarder. Je tourne la tête et n'en crois pas mes yeux, c'est Drew, il est venu. Mon coeur se met à battre tellement fort qu'on dirait qu'il va sortir de ma poitrine.
Drew : Tu me regardes enfin, tu en as mis du temps.
Clémence : Pardon, je ne pensais pas que c'était toi, je pensais que c'était le gars lourd de tout à l'heure, alors je ne voulais pas te regarder, enfin bref. Qu'est que tu fais ici ? Je croyais que tu ne venais pas.
Drew : Je n'étais pas sensé venir, et puis j'ai eu envie de voir à quoi ça ressemblait déjà une fête de saint Valentin. Aussi loin que je me souvienne, la dernière fois que je l'ai fêté c'était en CE2 alors bon. Et toi ? Qu'est ce que tu fais assise toute seule ici ?
Clémence : Disons qu'ils sont tous venu en couple alors ils dansent des slow et j'avoue que ça me déprimait un peu. Enfin bref.
Drew : Ah.
Clémence : On peut se parler ?
Drew : Je ne suis pas sûr que se soit une bonne idée, je vais m'énerver et on va se donner en spectacle devant tout le monde.
Clémence : Pourquoi tu es venu ici alors ?
Drew : Pour me changer les idées.
Clémence : Tu savais que je serais là.
Drew : Et alors ? Je ne vais pas m'arrêter de vivre pour toi.
Clémence : T'as raison. Alors même si tu ne veux pas me parler, tu dois m'écouter.
Drew : Si je veux.
Clémence : Bon comme tu veux, ne m'écoute pas si t'en as envie mais je vais quand même parler.
Drew : Évidemment, tu parles tout le temps de toute façon.
VOUS LISEZ
Angel or Devil // Drew Starkey
FanfictionClémence Maïeul, jeune femme de 22 ans, est une actrice française qui n'a joué que dans un seul film pour le moment. Cependant, le film dans lequel elle tenait le rôle principal a eu un énorme succès. Connue à présent à l'international, elle est la...