Chapitre 26

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Point de vue Astride/Appolonia :

Le lendemain matin le réveil me parut des plus difficile que j'ai pu connaître dans ma vie. En ouvrant les yeux une seule chose me vint tout de suite à l'esprit ; partir. Il me fallait partir le plus tôt possible, faire comme si j'allais simplement au travail pour ne pas éveiller les soupçons de Louis, ensuite je n'aurais qu'à allé toquer à la fenêtre de la voiture censée nous surveiller pour qu'elle m'emmène auprès de mon père. Rien de plus simple en apparence mais je ne voulais pas quitter Louis alors je m'y un temps fou à me lever et à sortir enfin de la chambre.

Après m'être préparé en vitesse et mis quelques affaires dans un sac, je pris le temps de m'arrêter devant la chambre de Louis et d'y jeter un coup d'oeil une dernière fois, je ne savais pas quand j'allais pouvoir le revoir et même si un jour cela serait possible alors je voulais garder une dernière image de lui, dormant paisiblement dans notre appartement. Je laissé un petit mot dans ma chambre sous mon oreiller pour m'excuser de l'abandonner comme ça et lui faire comprendre que c'était pour leurs biens, à lui et Zayn. Je savais qu'au moment où il comprendrait que quelque chose n'allait pas il viendrait fouiller ma chambre, on s'était toujours dit que si un jour on sentait qu'on allait se faire attraper nous devions laisser un petit indice dans nos chambres respectives. Pourtant, j'aurais aimé ne jamais avoir à me servir de ce code.

Lentement je refermé ma porte pour me diriger vers la sortie de l'appartement. Aucun bruit ne se faisait entendre et j'avais l'impression d'être déjà tellement seule. Quand je sortis mon regard se porta automatiquement sur la voiture garé dans l'allée, elle était toujours là et pour une fois cela allé me servir . Quand je commençais à me diriger vers leur voiture je vis qu'ils mettaient le contact pour partir, un sourire se dessina sur mes lèvres malgré moi en pensant qu'ils n'étaient vraiment pas discret. Pour les empêcher de partir je leur fis signe de s'arrêter, ce qu'ils firent aussitôt malgré leur mine surprise, arrivé à la fenêtre, je leur fis comprendre que je voulais parler et ils l'ouvrirent enfin.

"Bon les gras, vous êtes vraiment nul en filature, faite moi penser de ne jamais vous mettre sur une telle affaire à l'avenir", dis-je en essayant de me détendre mais leur regard perdus m'indiquèrent qu'ils ne savaient pas comment réagir, je poursuivis donc mon discours que je m'étais répété un nombre incalculable de fois depuis que j'avais pris ma décision

" Vous devez me ramener chez moi, je dois parler à mon père, et ce, le plus vite possible, je suppose que vous connaissez l'endroit exact où ils se trouvent et j'espère donc que vous allez m'y emmener, je vous rappelle qu'il n'est pas dans vos possibilités de refuser" dis-je d'un ton autoritaire

" Bien sûr mademoiselle, nous allons vous y conduire tout de suite" dirent-ils d'un ton rassuré avant d'ajouter en me regardant d'un air des plus graves "Faut-il que nous allions chercher Louis ?"

" Si vous ne voulez pas perdre la vie, je vous le déconseille fortement" leurs visages pâlirent aussitôt, exactement comme je l'avais prévu La peur qu'ils avaient de ma famille et le respect qu'ils portaient à mon père les empêché de me contredire et heureusement pour moi.

Sans plus attendre j'ouvris la porte arrière du Q7 et m'assieds sur les sièges arrière, mon sac posé à côté de moi.

"Est-ce qu'il est loin ?" demandais-je aux gars juste après m'être attaché.

"Non, il n'est qu'à 6 heures de route" répondit le conducteur dont je ne me rappelais plus le prénom bien qu'il me semblât le connaitre.

"Ma mère et mes frères sont avec lui ?"

"Non, ils n'y sont pas, mais il ne fait aucun doute qu'ils le rejoindront au plus vite maintenant qu'ils savent que vous rentrez"

"Comment peuvent-ils le savoir ?"

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