Chapitre 3

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Une heure après avoir fermé la porte de ma chambre, le sommeil ne voulait toujours pas venir. Je n'ose pas me lever pour ne pas tomber sur Harry qui dort sur le canapé. Deux jours à peine après l'avoir rencontré je sors boire un coup avec lui et il rencontre Chuck (bien malgré moi) et je le laisse dormir sur mon canapé ! Que m'arrive t-il ? Je n'arrive pas à savoir exactement quoi penser de tout ça. Harry m'attire énormément mais je ne le connais pas du tout, il pourrait être une horrible personne et je ne veux pas me faire de film pour rien. Au milieu de la nuit je finis par me lever, la soif étant trop forte. Harry semble dormir. Je décide de rester dans le noir, une fois mon verre rempli je me met sur la chaise en face de lui, il avait l'air d'être un ange. Il fini par ouvrir les yeux et planta son regard dans le mien.

Il finit par briser le silence en me demandant "C'est qui ce mec ? Tu ne semble pas être la gentille petite fille que je pensais" se moqua t-il.

"Ne dit rien à Marie, elle ne doit pas savoir qu'il était là ce soir, sinon elle va flipper" lui dis-je.

"Mais c'est qui ce mec?" insista t-il visiblement intrigué. Il s'assied en face de moi.

"T'as pas besoin de le savoir pour le moment, c'est juste un connard avec qui j'ai eu quelques histoires mais je peux le gérer." dis-je l'air convaincu.

"Ouais, si tu veux pas en parler ok mais je reste intrigué" dit-il sourire aux lèvres."T'as mal à la tête que tu te repli sur l'eau ?"

"Oui, j'essaie de ralentir sur cette connerie d'alcool. Pourquoi t'es venue en France" tentais-je d'esquiver.

"Tu veux pas me parler mais tu veux que je réponde à tes questions ?" dit-il en rigolant "Même pas en rêve" grogna t-il.

"T'as raison, donnant donnant quoi ?" dis-je sèchement.

"Exactement." quelques minutes s'écoulèrent à nouveau avant qu'il ne me demande "Bon, t'as quelques chose à boire ici ? Autres que de l'eau ?"

"J'ai du vin seulement"

"Ca fera l'affaire"

"Tu bois toujours ?" le questionnais-je.

"Toujours et toi tu pose toujours autant de questions ?" maugra t-il.

Je choisi de ne pas répondre, me dirigeant vers le frigo je sorti le vin blanc. Il ne dit rien et se servi un verre, j'en fit de même alors que j'aurais bien du m'en passer. Les verres s'enchaînèrent sans un mot, je finis par m'asseoir sur le canapé à coté d'Harry, l'alcool aidant il m'intimidait moins mais j'avais l'impression que nous finissions toujours avec un verre à la main quand nous étions tous les deux. Marie finis par ouvrir la porte vers 4h du matin, d'abord surprise, elle ne dit rien, se contentant de m'adresser son regard sévère me faisant comprendre que tout ceci était n'importe quoi. Mes idées étant embrouillées je choisi de passer outre son jugement.

"J'ai envie de te prendre maintenant sur ce canapé" lâcha tout d'un coup Harry.

Mon regard se tourna vers lui, incrédule. "Pardon ? J'ai bien entendu ?"

Il s'avança un peu plus vers moi, plaçant ses mains sur mes hanches, je ne bougeais pas, sentant grandir en moi l'envie, le bas de mon ventre se serrant au contact de ses mains sur mon corps. Des frissons parcourraient mon ventre, ses mains se resserrèrent un peu plus sur mes hanches puis sur mes cuisses. Un gémissement m'échappa, trahissant l'envie qui habitait tout mon corps. Je n'avais jamais fait ça avec un inconnu mais l'envie ne cessait de grandir en moi. Tous mes muscles étaient déjà contractés.

"Je vois que toi aussi tu en a envie" susurra Harry à mon oreille.

Ma conscience me criait de partir aussi loin possible de cet homme mais mon corps ne voulait pas bouger, il ne voulait répondre qu'aux mains d'Harry qui remonte mes cuisses en passant par dessus mes fesses, les caressant lentement. Sans m'en rendre compte mes mains passèrent dans ses cheveux bouclés, si soyeux, qui m'avaient attirés dès le premier jour. J'entendis nos souffles s'accélérer au contact de plus en plus rapproché de nos deux corps. Ses mains palpèrent mes fesses puis commencèrent à remonter doucement sous mon t-shirt. Peau contre peau, je sentais l'adrénaline monter en moi, les frissons parcourir mes cuisses et mon sexe semblait répondre à l'appel du corps d'Harry. Ma conscience continuait à m'hurler de partir, je sais qu'il faut que je me détache de lui sur le champ car je ne peux pas lui donner ce qu'il veut aussi facilement alors que cela ne fait que deux jours que l'on se connait et il faut dire qu'en deux jours je l'ai surtout connu sous l'effet de l'alcool alors que c'est précisément ce qu'il me faut éviter. Ses mains carressent doucement mon ventre et mon dos, son souffle chaud se propagé dans mon coup. Mais il fallait le repousser, pas ce soir, pas comme ça, pas avec lui, pas là.

LieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant