Chapitre 18

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Point de vue d'Harry :

En quittant l'appartement d'Astride j'avais le cœur lourd mais je savais que j'avais fait ce que je devais faire. Je ne pouvais pas rester avec elle tout en sachant qui était son père. Je n'étais pas vraiment sûr au départ qu'il s'agissait d'Apollonia, la chère fille de Michael que tout le monde cherchait à cause l'énorme somme d'argent promise par son père à quiconque la lui ramènerait, je n'étais pas assez stupide pour la dénoncer. Si elle avait fuit elle devait avoir ses raisons et je savais aussi que cette somme d'argent promise serait remplacée par une balle en pleine tête dès que Michael aurait eu sa chère fille. Je n'avais vraiment rien à y gagner.

Un plus, j'avais beau essayer de me mentir à moi-même je ressentais quand même quelque chose pour cette fille. Elle était tellement attractive, belle, intelligente et surprenante. En la quittant je savais que je ne retrouverais probablement jamais une autre fille comme elle. Mais je savais très bien que si son père apprenait que j'étais avec elle, s'il apprenait que j'avais même couché avec, il me tuerait sur place sans hésiter un seul instant. Alors en venant à son appartement ce soir j'avais déjà décidé qu'il fallait que je la quitte, même si je n'en avais pas envie.

Mon plan était déjà tout tracé, cette fille me plaisait vraiment et je ne comptais pas l'abandonner aussi facilement. Il me faut dans un premier temps décrocher le contrat avec son père puis faire mes preuves, lui montrer que je peut endurer cette vie là et que je suis digne de confiance. Ce n'est qu'après avoir gagné la confiance de Michael que je pourrais avoir Appolonia juste pour moi. Si son père m'estime je pourrais sortir offciellement avec elle et être tranquil. Le plus dur reste à venir pour moi, il faut que je travaille pour Michael et en aucun cas je ne doit échouer sinon tout sera fini.

Michael arrive demain en ville, demain on doit se rencontrer et je compte bien décrocher ma première cargaison. Tout le monde sait très bien que je suis le meilleur pilote alors ça ne devrait pas trop être compliqué. Michael ne me laisserait pas partir travailler chez Marcel, ça l'embêterai trop. En attendant il faut que j'aille à l'entrepôt et que je règle les quelques problèmes lié à son arrivé et que je prépare ma voiture.

Une fois sur place je me mis à bricoler ma voiture, c'était ce que j'avais de plus précieux et c'était également la seule chose qui pouvait me permettre de gagner Apollonia, il fallait que j'utilise mon talent et il fallait que je sois encore meilleur que d'habitude.

Je passais toute une partie de la nuit sur ma voiture avant de finir par aller dormir dans une des nombreuses pièces de l'entrepôt. A l'aurore, un des gars vint me réveiller, c'était le grand jour. Le jour où j'allais rencontrer l'un des plus grand trafiquant du Sud de la France, un homme que tout le monde cherchait à fuir en temps normal, personne n'osait s'en prendre à lui.

Je jouais gros aujourd'hui, ma vie et celle d'Apollonia.

On se rendit dans un des luxueux hôtels de la ville pour attendre la rencontre qui devait se dérouler dans la chambre 483. J'avais les nerfs à vif, même si j'avais déjà pu côtoyer de grand bandits dans son style, ce genre de rencontre me rendait toujours nerveux. Tout mon corps était tendu et mon esprit pensait à une multitudes de choses. Je me mis à détailler la chambre, enfin plutôt le suite, tout était blanc ici sauf le bouquet de roses rouge qui trônait au centre de la table principale et les quelques objets or de la pièces tranchaient avec le blanc. La pièce reflétait l'exact opposé des gens qui se trouvaient déjà dans la pièce.

Soudain tous les gars ne firent plus un bruit, plus personne ne parlait, Michael était là et tout le monde montrait son respect.

Puis en un instant la pièce se fit silencieuse, plus personne ne parlait, Michael était là et tout le monde montrait son respect ou plutôt tout le monde tremblait.

LieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant